Amplis classe TD ? c quoi ?
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Cbf
quelqu"un pourain me dire les differences avec les autres classe ( AB , H ....) ?
merki
@+
CBF
deltablues
Hors sujet : Classe TD..Turbo Diesel ..?!? d'accord je me..
GuiohmJ
Hors sujet : Je sais pas ce que ça veu dire mais je vien d'utiliser et surtout écouter le nouveau système L.acoustic (KUDO) avec des amplis Lab gruppen et ça donne ...
Loony
Donc sans discours marketing c'est classe D...
riles
Contrairament à ce que dit Gulistan, la classe D n'a rien de numérique, c'est juste la quatrième classe à avoir été normalisée après les classes A, B et C. Ces trois classes utilisent les composants actifs de l'étage de sortie (lampes ou transistors) dans leur zone de travail linéaire, c'est-à-dire quand la tension de sortie est proportionnelle à la tension d'entrée.
En classe D, la tension d'entrée est convertie en Pulse Width Modulation : il s'agit d'un signal carré de fréquence constante (généralement 500kHz) qui oscille entre deux valeurs fixes. Lorsque la tension d'entrée est nulle, les alternances positives et négatives du signal carré ont la même durée, si bien que sa tension moyenne est égale à 0. Lorsque la tension d'entrée est positive, l'alternance positive du signal carré est rallongée alors que son alternance négative est raccourcie, et sa tension moyenne devient positive. Et inversement lorsque la tension d'entrée est négative. Ce signal carré est utilisé pour commuter la tension d'alimentation aux bornes de l'étage de sortie qui ne travaille plus dans sa zone linéaire, mais en tout-ou-rien. Un filtre passe-bas très couillu est placé entre l'étage de sortie et le haut-parleur, il reconstruit les variations continues de tensions à partir du signal carré. La classe D a un très bon rendement, par contre si le filtre est trop faible, des résidus de signal carré passent et polluent le son, et si le filtre est trop fort il génère des distrotions de phase, et le son n'est pas bon non plus.
La proposition de Lab Gruppen est d'utiliser le signal carré PWM pour moduler la tension d'alimentation des transistors de sortie qui travaillent en classe AB. Je ne peux pas affirmer que c'est mieux qu'une classe H traditionnelle. Je sais pour en avoir utilisé que les amplis Lab Gruppen sonnent bien et qu'ils sont légers.
A comparer avec la classe I de chez Crown.
Pour en savoir plus :
http://www.labgruppen.se/Files/TechNotes/ClassTD_Technote_9.pdf
Anonyme
c'est la classe T les amplis numériques alors ?
Cbf
je m'endormirai moin con...
@+
CBF
riles
Je cite Gulistan : "c'est la classe T les amplis numériques alors ?"
Je ne crois pas. Je ne connais pas la classe T (Wikipedia cite une technologie propriétaire de TriPath, sans en dire plus). Juste un (mille ?) mot(s) sur les "amplis numériques" :
Je crois qu'un "ampli numérique" est surtout une appellation marketing cherchant à profiter de l'image de marque positive des technologies numériques. Je ne veux pas alimenter le débat stérile qui oppose certains défenseurs des technologies numérique/analogiques. Les deux présentent des avantages et des inconvénients qu'il faut connaître afin de faire des choix circonstanciés. Quoi qu'il en soit, tant que nous n'aurons pas tous des implants wi-fi dans le cerveau ou la moëlle épinière, et mis à part certains sons synthétiques, tous les sons que nous produisons ou entendons sont analogiques. Cela implique que les extrémités de la chaîne du son : micros et haut-parleurs, sont forcément analogiques. Je crois que des HP numériques sont à l'étude depuis déjà fort longtemps mais qu'ils posent des problèmes acoustiques pas encore résolus. Toutes les enceintes en usage aujourd'hui sont analogiques, donc les amplificateurs de puissance doivent leur fournir un signal analogique.
Pour revenir aux "amplis numériques": un ampli en classe D de base reçoit un signal analogique, il le convertit en PWM (voir mon post précédent), puis utilise le signal PWM pour moduler la tension de sortie. Le signal PWM, bien qu'il ne contiennent que 2 tensions, n'est pas un signal numérique puisqu'il n'est ni échantillonné, ni quantifié.
Certains amplis récents possèdent des entrées audionumériques (SP-DIF, AES-EBU ou autre). Parmi ceux-cis, certains convertissent directement le signal numérique en PWM, sans passer par l'étape signal analogique normal. Vous pouvez appeler cela des amplis numériques, cependant je crains qu'utiliser ce genre d'étiquette n'occulte des vérités qui ne sont pas mauvaises en soi, mais qui sont toujours bonnes à savoir.
[ Dernière édition du message le 15/05/2014 à 22:31:15 ]
Anonyme
bravo pour le formidable déterrage !
et effectivement, depuis le temps, j'ai bien compris la chose, et je suis OK avec cette définition
Citation :
Je crois qu'un "ampli numérique" est surtout une appellation marketing cherchant à profiter de l'image de marque positive des technologies numériques
Citation :
Pour revenir aux "amplis numériques": un ampli en classe D de base reçoit un signal analogique, il le convertit en PWM (voir mon post précédent), puis utilise le signal PWM pour moduler la tension de sortie. Le signal PWM, bien qu'il ne contiennent que 2 tensions, n'est pas un signal numérique puisqu'il n'est ni échantillonné, ni quantifié.
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