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Limiteur de décibel

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Sujet de la discussion Limiteur de décibel
Bonjour, je ne suis pas DJ depuis toujour mais depuis tout juste 1 an :8) et le 21 février je ferais une presta dans une salle disposé d'un systeme de plus en plus répandu, les "limiteurs de bruit" ainsi qu'un vigil obligatoire.


Pour ceux qui ne le savent pas, cette appareil permet, à partir d'un certain nombre de décibels, de couper le courant de la salle, c'est domage, je m'imagine si ça arrivé :oo:


Dans mon cas, ce cera limiter à 90 décibels mais je ne sais pas du tout à quoi cela correspond et je voudrai voir environ à combien je devrais monter mon ampli pour éviter ce genre de problème car je n'ai pas d'appareil pour mesurer les décibels.



Voici les caracteristiques de mon ampli :

entrée : XLR-3/jack et RCA. Sorties : type Speakon et bornes. Distorsions : 0,01 %. Dim : 483 x 299 x 89 mm. Poids : 9 kg. Sous 4 ohms RMS : 2 x 450 W, sous 8 ohms RMS : 2 x 300 W. Bridgé 8 ohms : 1 x 900 W. Puissance maxi 2 x 600 W.

Voici les caracteristiques de mes enceintes :

- 3 Voies
- 500 Watts
- Boomer 38 cm
- 5 Tweeters
- 1 Pavillon Medium 380 x 130
- Filtre Professionnel S/circuit
- Finition Moquette
- Rendement 105dB
- Impédance 8 Ohms
- Double Grandes Poignées à Barre
- Entrée Bornier
Donc si vous avez des calculs ou des conseils faites moi en part.

J'espère que j'ai poster au bon endroit et que je n'ai pas trop fait de fautes d'orthographe.

Bonne journée :clin:
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C'est bon j'ai été monté la sono et il n'y a aucun problème, le micro est situé derrière la sono donc déjà ça sa va et on est monté a 100 décibel et ça allait déjà bien fort même trop, je rappel que maintenant c'est limité à 105 décibel.

Bonne soirée à tous :bravo:
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:non:-- Le problème est que les dégâts dû au volume sonore ne se font sentir que des années après l'exposition aux décibels excessifs. Le corps médical a mesuré de manière précise le volume à ne pas dépasser (90 Db) pour que des expositions répétées de longue durée (travail, soirée/nuit dans une discothèque etc..) ne provoquent pas des lésions irréversibles de l'audition ! J'insiste et je précise : des LESIONS IRRREVERSIBLES de l'audition !!!
Ces 90 Db ne sont pas une limite farfelue ou injustifiée, c'est une limite réaliste destinée à préserver la santé !!!
Dans le monde de la musique "coup de poing dans les oreilles", la surdité avec appareils auditifs à 45 ans est courante... Evidemment, ils ne s'en vantent pas, essayent de le cacher au public, et portent de petits appareils quasi invisibles pendant la vie courante, qu'ils enlèvent pour les concerts !
On peut discuter tant qu'on veut sur les effets recherchés par le public, ou ses désirs personnels par rapport à la "musique", il n'en reste pas moins que des expositions prolongées et répétées à plus de 90 Db rendent sourd à moyen et long terme....
Nier cette réalité est du même niveau que de nier que l'usage habituel de boissons et aliments sucrés provoque l'obésité et le diabète. Idem pour le tabac par rapport aux cancers: il serait interdit si c'était un nouveau produit proposé sur le marché... et on ne l'interdit pas, hypocritement, car il fait partie des mauvaises habitudes "historiques", et on ne supprime pas non plus ses conséquences des remboursements de la sécurité sociale alors qu'il s'git d'un auto-empoisonnement "volontaire"!
On peut aussi se demander ce qui pousse certains à rechercher l'évasion dans l'étourdissement, avec en prime l'impossibilité de communiquer avec son voisin vu le volume? Alors qu'il est parfitement possible de ressentir l'émotion esthétique en assistant à un événement musical SANS amplification... L'émotion esthétique n'a rien à voir avec les coups de poing envoyés avec des basses dans tout le corps. Le problème de fond est qu'une frange de plus en plus large de la population recherche "ces coups de poing" sur leur organisme pour ressentir (enfin) quelque-chose, confondant la sensation physique avec l'émotion esthétique, à la manière des drogues. Les producteurs encouragent ce processus car il est plus facile de trouver et de recruter des "artistes" si le niveau technique d'exigence baisse et que la qualité artisitique (moins évidente à trouver car plus rare) est remplacée par l'impact des décibels sur nos corps... Il y a donc derrière cela une pression commerciale énorme de la part des producteurs, des organisteurs d'événements (qui rapportent très très gros..), des propriétaires de dancings et boîtes, qui misent "à fond la caisse" sur la production de décibels plus que sur la qualité et la recherhce de l'émotion esthétique.. car c'est bien moins cher à produire et plus lucratif. Le hic est que la promotion de cette mode (des décibels) crée des générations d'être humains qui n'ont même plus expérimenté que "ressentir" quelque-chose ou s'évader dans la musique puisse se faire autrement qu'en recevant des "coups de poing - décibels"... Ce mécanisme toxique pour les corps (et l'esprit qui s'abrutit) s'auto-alimente lui-même en excluant d'office toute expression artistique sans volume sonore au-dessus de 110 Db...
A noter que les meilleurs succès sont, comme par hasard, constitués par un rythme de basses qui se raprochent de celui entendu par le foetus avec les battements du coeur maternel... Faute de bien-être authentique (avoir un métier passionnant -eh oui, ça existe-, des enfants épanouis, un conjoint aimant, une vie culturelle riche, des loisirs apaisants... etc...) sur terre, la recherche inconsciente d'un retour dans le sein maternel, le temps d'une exposition à des basses rythmées étourdissantes, fait aussi partie des produits proposés...
En conclusion: aurons-nous le courage de préserver notre santé en résistant à cette mode d'escalade dans les décibles, dont le but est de nous soutirer un maximum de pognon, en nous ofrant de l'étourdissement au lieu de l'émotion esthétique ??? Là est toute la question! Et si des personnes veulent à tout prix se détruire la santé par des drogues sonores ou matérielles, qu'ils ne demandent pas ensuite à la société de payer les soins médicaux, et/ou les allocations sociales si le handicap les empêche de trouver un emploi ou de le garder...
Mes propos sont durs.. mais je n'aime pas voir des être humains s'abîmer la santé en se droguant de décibles (ou d'autres drogues)... même et surtout si c'est délibéré! Notre instinct devrait nous détourner de tout ce qui est "toxique", mais l'éducation donnée par la société peut altérer nos processus d'auto-protection...
Les normes juridiques sont là pour nous protéger, PAS pour légaliser ce qui nous détruit, même lentement !
Nous devons avoir le courage de résister aux "modes" quand elles sont nocives.
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FrankPl si vous avez raison sur certains point vous mélangez tout.

Plein de gens sont très attaché à la qualité esthétique et artistique (l'émotion esthétique comme vous dites) et aiment ressentir la basse… Ne dites pas n'importe quoi. Et il n'a aucun rapport entre l'authenticité artistique et le nombre de BPM, quand bien même ils soient proches d'un battement de coeur humain. Chaque type de danse à un BPM adapté, on ne danse pas de la même manière et au même rythme que sur du reggae, du rock, de la house ou de la tribe.

Quant aux propriétaires de boites de nuit, en France en tout cas 99% se fichent éperdument du son et de la qualité de leur sono et de la quantité de basse qu'elle délivre, ce qui compte c'est qu'elle ne coûte pas trop cher.

Et pourtant c'est bien souvent la sono pourrie de la boite de quartier qui va vous déchirer les oreilles : pas de basse, mais médiums criards, aggressifs.
Mieux vaut une sono qui procure des basses qui vous transpercent le corps mais avec un son d'une finesse inégalée ; si vous avez vraiment le matériel adéquat vous en sortirez sans acouphènes.


Mais on est d'accord, il faut faire attention au temps d'exposition même avec un sono de qualité.

En ce qui concerne les décibels, ils peuvent être mesurés de pleins de manières différentes ; si vous avez un décibelmetre limité à 90 dB dans une salle (ce qui est très faible pour faire la fête), il y a de fortes chances que celui ci prenne surtout en compte les médiums aigus plus que la basse. Du coup le mieux est d'avoir le maximum d'enceintes pour mieux répartir le son et avoir de bons caissons de basse pour donner une impression de volume plus important.

 

[ Dernière édition du message le 22/04/2015 à 12:06:15 ]

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c'est tellement bon de se faire masser les viscères. Ce qui n’empêche pas de se mettre du coton dans les oreilles

Non je ne mettrai pas de pull

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Perso c'est Pianissimo moulées -15dB, comme ça je garde la même qualité sonore :)

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Et dire qu'on monte a 130db en free... j'ai peur pour mes n'oreilles....

===>Pas d'embrouille, que de la chouille<===

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Et sur des temps d'exposition très longs en plus.
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130 dB en crête peut être, en continu j'en doute, tu aurais plus que les oreilles juste abimées.

Perso à partir de 113 dB en continu en club (genre au Berghain, et pourtant j'ai rarement entendu un son d'une telle qualité, pas la moindre distortion), c'est vraiment trop fort. Sans bouchons c'est de la folie.

N'oublions pas que les dB sont une échelle logarithmique. Tous les 9-10 dB notre cerveau à l'impression que le son à doublé en puissance. La différence entre 100 et 110 dB est colossale, entre 110 et 120 elle est insoutenable.

85 dB : possibilité de premiers dommages à l'oreille
120 dB : seuil de la douleur
160 dB : les tympans se déchirent
200 dB : les poumons se fissurent et tu meurt

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FrankPl, comme stipule Combe, il y a du vrai dans ce que tu dis.
Même si je balade 2 sub en 18", mon but est justement de pouvoir minimiser la distorsion. Il est rare que les led signal de mes amplis restent allumées. Je trouve d'ailleurs qu'en discomobile, le niveau sonore doit être réglé pour que les personnes sur la piste puissent suivre le rythme et les gens à table parler sans crier.

Cependant, je pense que tu n'as pas bien compris pourquoi nous râlons quand nous avons une salle limitée à 90dB, ce qui est suffisant pour passer au dessus de l'assemblée au niveau de la piste de danse avec de la musique compressée.
Le vrai problème des limiteurs installés dans les salles est la manière dont ils fonctionnent:
-95% du temps, quand ils disjonctent, ça n'est pas à cause de la musique mais du brut de l’assemblée. Mais notre matos en prend plein la figure et nous sommes impuissants devant ça, J'ai déjà eu une salle réglée à 80dB où même sans musique, le capteur était orange, à la limite de la coupure. Les gosses s'amusaient, rouge orange rouge orange, 3 coupures, soirée finie.
-Souvent, le micro est placé trop près de la sono. Avec la distance, le niveau max sur la piste doit être inférieur d'au moins 15dB... 75dB, c'est le bruit des gens qui parlent. Impossible que les gens bougent s'ils entendent à peine la musique.

La vraie solution pour le voisin et la sécurité des oreilles serait de mettre en place une multi-diffusion avec un limiteur avant l'amplification. ça permettrait également de pouvoir faire des interventions micro inteligibles via le temps de réaction du limiteur (j'ai déjà eu des salles où je ne pouvais pas parler de manière intelligible au micro sans que ça vire au rouge).

Bref, je pense que dans le vie, rien n'est trop néfaste si on en abuse pas. L'organisme tolère des excès modérés ponctuellement. Je trouve logique que pour profiter de la qualité d'un concert, il faut au moins pouvoir entendre ce que font les musiciens...90dB étant le bruit de la foule, il faut au moins être 3 à 6dB au dessus pour entendre tout les instruments. Ce que je ne trouve par contre pas normal est d'utiliser un casque à pleine puissance à longueur de journée ou d'avoir un autoradio capable de délivrer 140dB dans la voiture.
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Citation :
Notre instinct devrait nous détourner de tout ce qui est "toxique", mais l'éducation donnée par la société peut altérer nos processus d'auto-protection...
Les normes juridiques sont là pour nous protéger, PAS pour légaliser ce qui nous détruit, même lentement !

En parlant des trucs qui nous détruisent très lentement, c'est déjà 3/4 des boulots existant quelqu'ils soient (par le stress ou usure physique) et si on meurt pas avant, ce sera la vieillesse inéductable . . . qui détruira tous nos sens nous petit a petit. . . les normes juridique pour nous protéger, un excès fini par oter de la vie à la vie dont le déclin est de toute façon inéductable.
Citation :
On peut aussi se demander ce qui pousse certains à rechercher l'évasion dans l'étourdissement

là on va loin . . . mais cette réaction humaine est tout a fait courante et constatées dans toutes les sociétés. . . l'ingéniosité des moyens ne manque pas, de l'enfant qui tourne sur lui meme pour s'étourdir, puis l'utilisation de quelques boissons alcoolisées ou d'autres molécule naturel ou chimique lorsqu'il grandit. Je suppose donc que l'auteur de ces lignes est exceptionnel, maitrisant totalement ce qu'il sous entend etre "des faiblesses humaine" . . .

La vie, faudrait arreter de tout normaliser dans le meilleur des mondes, c'est aussi une loterie, qui sort parfois un Keith Richards avec une existence dix fois plus riche que beaucoups d'autres, sans boules dans les oreilles et avec (grace à ?)quelques étourdissements volontaire . . .

[ Dernière édition du message le 23/04/2015 à 07:56:04 ]