Sujet de la discussionPosté le 17/12/2012 à 19:12:12La tente cristal, l'ennemie de la sono ?
Salut à tous, les pros de la sono !
Un de mes amis, qui se marrie dans peu de temps (mazel tov !) est assez intéressé par la location d'une tente cristal (dont la toile est transparente au lieu de blanche).
Pourtant, alors que c'est plus cher qu'une tente classique, le tentier lui a déconseillé ce choix, car d'après lui ça n'était pas bon pour la sono; la matière rendait le son moins propre...
Est ce que l'un de vous a des infos ou des retours là dessus...
Moi ça me parait bizarre, je pense que la matière est très proche de celle d'une tente classique, et je pencherai plutôt sur le fait qu'il doive sous-louer ce matériel qu'il n'a pas lui même, ce qu'il nous essaye d'éviter, sous couvert de conseils...
dans les années 80, toutes les fêtes se passaient sous des salles en toile avec des disco-mobiles. Le son n'était pas mauvais.
...mais peut être que ces trucs, qui avaient lieu sous ce qu'on appelle des parquets , n'étais pas critiqués sur les imperfections du son ...Parce ces imperfections étaient dérisoires vis a vis des bruits de circulation de véhicules au pot d'échappement defectueux, et des gens ivre qui gueulent, qui lancent des cannettes de kro , ou qui se tannent la dedans
(Dans ces conditions, hélas trop fréquentes ...et qui ont contribué a la disparition de ce type de fêtes ...il me parait bien présomptueux de prétendre juger objectivement de la qualité du son dans ce type de presta !)
Non, ce n'est pas présomptueux car effectivement le son dans ces chapiteaux était correct, et en tous cas bien meilleur que dans les tentes plastiques actuelles.
J'ai bien connu dans ma jeunesse ces chapiteaux dans lesquels j'allais écouter non pas des DJ, mais des groupes de zicos qui dans l'ensemble étaient plutôt bons. Certains groupes avaient des sonos performantes (les premières NEXO, par exemple) drivées par un sondier compétent. Quand aux bruits extérieurs, on ne les entendait absolument pas.
Plus tard, j'ai sonorisé plusieurs années de suite un festival de musique folk où les organisateurs faisaient l'impossible pour avoir ce type de chapiteau qui devenait très rare sur le marché de la location, et ce n'était pas un simple caprice.
Il faut dire que les chapiteaux des "Bals montés", comme on les appelait à cette époque, n'étaient pas du tout constitués comme les tentes d'aujourd'hui.
Pour commencer, le plafond était doublé : sous la bâche plastique qui assurait l'imperméabilité à la pluie il y avait une toile textile dont les propriétés acoustiques atténuaient grandement les réflexions dans le haut médium et les aigus. Les parois comportaient des éléments en dur, souvent recouverts d'éléments de décoration coté intérieur ; rien à voir avec de la bâche plastique nue et tendue.