Le jargon suisse, bien de chez nous!
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Guillal


Tout est dans le titre:
Une panosse: Balet à récurer
Une casmatte: Bunker
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Statik


sickfuzz


Enfin c'est bien marrant ce post mais ça serait encore plus sympa avec une petite traduction pour les non-helvetophones


Guillal


Guillal


Sinon qu'est-ce ta pas capter?

Guillal

J'vais te foutre une chnailler....
Jm'en vais au diable vert ( je crois que c'est suisse sa? )

sickfuzz

Citation : Arrête de graisser, dzozet !
Encore un miteux d'keubi , remonte sur ton boguey et va faire un tour chez les frozes mollachu d'pinkely va !
guillal -> Merci pour le dico !




Guillal



Statik


ræf



dupré

Magnifique ce thread




dupré

ca va l'chalet ??? t es royé ???
=
ca va la tete ??? t es fou ???

Statik


H5n1




jspa

Ce matin-là, mécol, le Taguenet, j'avais peu d'accouet, j'étais tout moindre. Mais après avoir enfilé mon pantet, je m'emmode. Je vais d'un pas quelque peu vigousse retrouver ma bouèbe pour la cocoler, oui, car je fréquente.
Comme ce n'était pas une mijaurée, tout en lui caressant le cotzon, je lui propose de se préparer à prendre un traclet pour se rendre sur un becquet de par là-haut. On avait grebolé toute la nuit, car il avait fait une de ces cramines à te flanquer la grolette. Le matin, après une puissante roille, une véritable saucée, il a chotté. Il ne restait plus que du mouillon. Heureusement que j'avais une panosse pour essuyer la gouille, il fallait éviter qu'un taborniau ou une bedoume, dont les quinquets étaient encore tous collés, ne viennent s'encoubler dans ce patrigot et cupesser tout à côté dans le ruclon qui sentait encore le brûlon, souvenir d'un feu qui couvait encore depuis la veille au soir.
Avec ma gâtionne, nous décidâmes de nous ganguiller au fin coutzet d'un mamelon des environs. Ma minçolette était gringe, un peu piorne, elle pétouillait car elle avait la trouille. Ayant peur de déguiller, de dérupiter et de s'epécler une piaute, elle s'est mise a quequeiller : Quelle longue tirée pour la descente !
Aussi, après avoir refermé un clédard : Il faut penser aux modzons ruminant dans le pré ! Nous nous arrêtâmes pour souffler un peu dans le cagnard, une espèce de mayen dont le toit était recouvert de tavillons. Nous actionnons le péclet et nous nous cotons dedans. Loin de nous l'idée de foutimasser, de miquemaquer, pas plus que de potringuer, je le jure, ni même de jouer à la courate. Non, notre voeu le plus cher était de s'accorder un clopet réparateur. Quelle pioncée nous avons faite ! Tout ragaillardis, nous retournâmes au village ; mais quelles sont ces brâmées, ces cyclées ?? D'où ce baccanal pouvait'il provenir ?
Il venait de la pinte à l'entrée de laquelle se trouvait un gapion venu mettre un peu d'ordre dans cette chotte. Lors d'une rioule durant laquelle certains clients avaient trop sacrifié à Bacchus après avoir pintoillé
et abusé de la topette (quelle embardouflée ils en avaients), deux toyotzes, de vraies chenoilles, s'étaient lancés des fions puis se sont foutu des agnafes. Nous avions rarement vu pareille astiquée ! Ces deux cradzets s'étaient trivougné à tel point que les deux gniolus avaient le pif tout maillé, tout de bizingue. Nous en étions tout remués.
Vous comprendrez qu'après avoir constaté les dégâts de cette passe de lutte, ma minçolette et moi, nous avions besoin de nous requinquer. Juchés sur des trabedzets quelque peu branlants, nous appelâmes la fille de l'aubergiste, une grande berclure, pouète comme un épouvantial à moineaux et raide comme la justice de Berne. Sa robe, qui avit dû être blanche, était recouverte de tacons virant au grisâtre. Son apparition a déclenché chez nous une de ces détraques, une déguille à se rouler de rire par terre. Cette guïupe, une vraie pèdze, parait-il, selon les gens du village, a servi aux deux affamés que nous étions tout ce qu'il fallait pour se rapicoler.
Nous avons rupé sans nous faire prier de la fricassée de cayons, du gâteau au nion, du gâteau à la cougnarde et du taillé aux greubons, sans oublier des rebibes de l'Etivaz. Le solide a été puissamment arrosé d'un breuvage qui n'était pas, je vous l'assure, un penadzet : il a fallu plusieurs fois rafoncer.
Cette tranche de vie un peu loufoque se termine ici, J'espère que vous n'avez pas été trop dur a la comprenette de ce langage spécifiquement vaudois et que vous ne le redzipéterez pas, car gare aux batoilles !!!!

carambar1

++

metalwerk


Two Pages



Simon Buehler

Salut les gars,
On dirait bien que ça fais vachement longtemps,(ça fais une tirée) qu' y a plus personne qui post sur ce topic.
Mais bon...voilà quoi.. j'me suis dit qu' bon...ch'pourrais rposter quekchose....,...mais ouais....lol
venans du jura bernois (bernois dans le coeur, mais un peu jurassiens dans l'langage)
je connais une expression qui veut dire tomber des nues mais version jurassienne : J'en bave des ronds t'chapeau!!! allez pas checher d'où ça vient...lol
Ou bien : rkezer (aucune idée de comment ça s'écrit!!!) = vomir, couler...
Exemple...à l'ire avec l'accent jurassien: r'garde oir jerôme, ya l'eau d'la chnô qui veut s'en aller rkezer...y faut qu'japelle le gérard...lui y saura comment me rmettre s'te merde en place!!!
En fait, ch'pense que pour s'ki est des jurassiens, c'est aussi leur manière, leur accent qui leur donne leur particularité, pas seulement des mots typiquement romand
ou sinon y a encore... verser = tomber dans les pomme
blague = un witz
Exemple: Eh dis... viens oir une fois...Ch'te veut raconter un witz...
[ Dernière édition du message le 16/12/2010 à 09:03:36 ]

bif-bif

redépoussiérage de topic!
Un truc enttendu mais je ne sais pas si c'est que vaudois:
"La meule" = Ta gueule
http://soundcloud.com/perlair

mrrrenard

il est vachement bien ! mais monstre !
hahaha tu veux un soufflet à revertzon ?!
ou récurer les catelles avec la panosse ? ou sinon avec du papier de ménage !
hahaha

Karl Dekos


Retournez dans vos alpaaaaages !!
Non je déconne, j'ai connu ici un bassiste suisse de haute volée, et j'en suis fier.
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