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oryjen
« Surgi des Espaces Extérieurs! »
Publié le 15/01/22 à 09:46
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
C'est un CS: Il est construit à partir des mêmes circuits utilisés sur TOUTE la gamme CS, du petit 01 au gigantesque 80.
Par bien des côtés il est un proche parent du CS15: même période, même look, même apparente "philosophie" du "double" (2 VCOs, 2 VCFs, 2 VCAs, 2 EGs).
A priori, si l'on ne pousse pas très loin ni l'examen ni l'usage, il en sort des sonorités similaires...
Evidemment le séquenceur 8 pas attire immédiatement le regard, et on bondit dessus pour s'amuser.
Mais allez faire un tour derrière et regardez attentivement comment sont organisées les entrées/sorties de contrôle, vous comprendrez une partie de la différence essentielle avec le CS15.
Ce dernier offre la possibilité de séparer totalement les canaux 1 et 2, tant en interne qu'en contrôle externe; le CS15 est en quelque sorte constitué de deux CS5 juxtaposés, que l'on peut contrôler ensemble (avec une notable possibilité de croisement des circuits de contrôle au niveau des VCFs) à partir du clavier, ou séparément à l'aide des entrées externes.
A part cela, le CS15 présente une architecture parfaitement classique: le VCO envoie un signal au VCF, qui le filtre puis l'envoie au VCA pour amplification. les EGs et le LFO modulent ce signal au niveau de chaque étage dans la classique logique "descendante": source--- destination.
Le CS30 en fait est très différent: Chaque module est capable d'APPELER un signal de modulation à partir de n'importe laquelle des sources présentes sur le panneau: On appele cela "routage à destination".
Il n'y a guère que dans les architectures modulaires que l'on trouve cette possibilité, qui ouvre à une extrême souplesse dans la conception et la synthèse des sons.
Par ailleurs, le CS30 propose un petit bonus qui n'a l'air de rien: l'onde sinus du VCO1 peut intervenir directement dans le circuit audio final au niveau du VCA1, en plus de tout le reste.
Il en résulte que le CS30, parmi tous les CS, dispose de basses absolument énormes et profondes.
C'est un instrument très complexe, dont on ne saisira le potentiel qu'armé de solides notions et pratique de synthèse soustractive classique, sous peine d'être déçu et de se sentir complètement perdu.
Voici un morceau que j'ai fait entièrement avec le seul CS30.
Aucun effet, aucune équalisation:
https://soundcloud.com/oryjen/mysterium
Par bien des côtés il est un proche parent du CS15: même période, même look, même apparente "philosophie" du "double" (2 VCOs, 2 VCFs, 2 VCAs, 2 EGs).
A priori, si l'on ne pousse pas très loin ni l'examen ni l'usage, il en sort des sonorités similaires...
Evidemment le séquenceur 8 pas attire immédiatement le regard, et on bondit dessus pour s'amuser.
Mais allez faire un tour derrière et regardez attentivement comment sont organisées les entrées/sorties de contrôle, vous comprendrez une partie de la différence essentielle avec le CS15.
Ce dernier offre la possibilité de séparer totalement les canaux 1 et 2, tant en interne qu'en contrôle externe; le CS15 est en quelque sorte constitué de deux CS5 juxtaposés, que l'on peut contrôler ensemble (avec une notable possibilité de croisement des circuits de contrôle au niveau des VCFs) à partir du clavier, ou séparément à l'aide des entrées externes.
A part cela, le CS15 présente une architecture parfaitement classique: le VCO envoie un signal au VCF, qui le filtre puis l'envoie au VCA pour amplification. les EGs et le LFO modulent ce signal au niveau de chaque étage dans la classique logique "descendante": source--- destination.
Le CS30 en fait est très différent: Chaque module est capable d'APPELER un signal de modulation à partir de n'importe laquelle des sources présentes sur le panneau: On appele cela "routage à destination".
Il n'y a guère que dans les architectures modulaires que l'on trouve cette possibilité, qui ouvre à une extrême souplesse dans la conception et la synthèse des sons.
Par ailleurs, le CS30 propose un petit bonus qui n'a l'air de rien: l'onde sinus du VCO1 peut intervenir directement dans le circuit audio final au niveau du VCA1, en plus de tout le reste.
Il en résulte que le CS30, parmi tous les CS, dispose de basses absolument énormes et profondes.
C'est un instrument très complexe, dont on ne saisira le potentiel qu'armé de solides notions et pratique de synthèse soustractive classique, sous peine d'être déçu et de se sentir complètement perdu.
Voici un morceau que j'ai fait entièrement avec le seul CS30.
Aucun effet, aucune équalisation:
https://soundcloud.com/oryjen/mysterium