Pour bien comprendre la démarche qui a aboutie à l'XpressO
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Fred160656
2237
AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
Avant de nous intéresser à l'XpressO, il faut que je vous donne quelques informations sur son concepteur afin que vous compreniez la philosophie et la démarche qu'il a utilisées pour créer ce module de sons pas tout à fait comme les autres.
Ingo Scherzinger, c'est son nom, (fondateur de DynaSample) est un musicien, compositeur et producteur accompli qui à étudié le saxophone classique au conservatoire de Strasbourg et de Bordeaux et le saxophone Jazz aux US et qui a eu comme professeur des références telles que Jean-Marie Londeix.
Là où cela devient intéressant c'est qu'il joue de presque tous les instruments à vent (saxophones, clarinettes, flûtes, hautbois, bassons, trompettes, trombones à coulisse... et j'en oublie certainement), les instruments à cordes frottées et pincées (violon, violoncelle, guitare ...) et les claviers. Une fois cela dit, on comprend pourquoi Ingo a cherché une solution pour conserver les caractéristiques de jeux de chacun de ces instruments tout en ayant la possibilité de les piloter à partir du même contrôleur et donc du même doigté.
Lorsqu'on connaît un peu les instruments de musique et les techniques qu'il faut mettre en œuvre pour pouvoir jouer de chacun d'eux, de la meilleure façon possible, cela demande beaucoup d’efforts.
Les familles d'instruments ont toutes des caractéristiques différentes:
1. Les doigtés du saxophone, de la clarinette, du hautbois, de la flûte (pour ne citer que ceux là)... sont tous différents et quelquefois complexes en particulier dans les registres aigu et sur-aigu.
2. Les embouchures sont également toutes différentes (anche simple, anche double, biseau, pour les bois, pour les cuivres l'embouchure est en forme de cuvette de diamètre plus ou moins grand...)
3. Les techniques d'émission du son pour les instruments à cordes sont également très différentes (cordes pincées pour la guitare, utilisation d'un archet pour les instruments de la famille des Violons).
4. Les articulations, les effets sonores sont également spécifiques à chaque instrument et varient en fonction des styles,
Par expérience on sait que 80% de ce qui fait la qualité du son sur n'importe quel instrument à vent ... c'est l'instrumentiste lui même (il suffit d’arrêter de travailler son instrument pendant quelques mois pour constater une dégradation significative de la qualité du son produit). La raison est en la suivante : c'est l'instrumentiste et lui seul, qui met en vibration la colonne d'air qui va être amplifiée par l'instrument, indépendamment des techniques utilisées propre aux styles musicaux (classique, Jazz, musiques actuelles..).
A l'écoute une œuvre, quand on essaie de reconnaître les instruments, on constate que seulement quelques paramètres sont nécessaires pour les identifier, principalement l'attaque de la note et le timbre (ou contenu harmonique). Curieusement ces deux paramètres permettent d’identifier presque tous les instruments ! Pour s'en convaincre, il suffit de réduire, dans un premier temps, le son à son attaque seule, qui permet dans presque tous les cas à déterminer au moins la famille et la sous-famille d'instruments recherchées) ; dans un second temps, le timbre permettra de reconnaître le matériau (bois, métal, ..) et la forme du conduit intérieur (la perce) de l'instrument.
Ensuite ce qui fait l'expressivité de chaque instrument, c'est la manière dont l'instrumentiste en joue (les nuances et leur transition : ppp FFF Sfz … ; les effets : vibrato, glissando... ; les différentes articulations ...
L'idée de notre cher Ingo était donc de trouver un moyen de jouer du plus grand nombre d'instruments à partir du même contrôleur, et quoi de plus efficace pour jouer des instruments à vent que d'utiliser un contrôleur à vent.
Ces contrôleurs (appelés Wind Controllers en Anglais qui sont de 2 types les EWI Electronic Wind Instruments et les EVI Electronic Valve Instruments) ont beaucoup évolué ces dernières années avec l'apparition de nouveaux acteurs tels qu'AODYO (une petite entreprise française de Villeneuve d'Ascq créatrice du Sylphyo) et du constructeur Japonais ROLAND (Aerophones series) même si le marché a été dominé pendant de nombreuses années par YAMAHA (avec sa série WX abandonnée depuis) et que le terrain est toujours occupé par AKAI (avec ses EWI toujours toujours très prisés encore actuellement) .
En effet il est relativement facile de jouer d'un contrôleur à vent, les principaux modèles ayant de nombreuses options de doigtés afin d'en faciliter l'apprentissage en comparaison d'un instrument à vent traditionnel, toutefois les instrumentistes qui se lancent dans cet exercice sont parfois rapidement frustrés, car ils ne trouvent pas, de sonorités réalistes, et ne peuvent pas contrôler le son aussi facilement qu'ils le souhaiteraient, pour une raison simple : 100% des modules de sons commercialisés sont destinés à être utilisés avec des claviers.
Afin de pouvoir jouer de ces « expandeurs » il n'existe pas beaucoup de solutions. Soit acheter des banques de sons déjà programmées (c'est comme cela que la société Patchman Music a bâti sa renommée) pour répondre aux paramétrages des contrôleurs à vent (en particulier l'utilisation du capteur de souffle), soit mettre les mains dans le cambouis et, programmer soit-mêmes les sons (ce qui demande souvent un gros investissement et qui ne garantit pas le résultat, les différents synthétiseurs n'ayant pas tous les contrôles ou l'implémentation MIDI nécessaires pour obtenir un résultat acceptable).
L'autre problème pour les musiciens qui utilisent les contrôleurs à vent est l'accumulation de matériel à transporter (quand vous jouez du saxophone vous n'avez que votre saxophone à transporter (et vos partitions)) lorsque vous utilisez un contrôleur à vent il vous faut le contrôleur à vent (et ses accessoires), le module sonore (voire les modules sonores car certains reproduisent mieux certains instruments que d'autres) souvent intégré dans un rack un petit mixeur audio (ou d'une interface audio) et d'un ampli ou d'enceintes amplifiées, ce qui ne facilite pas le transport, le temps d'installation et de mise en œuvre pour chaque répétition ou concert.
C'est en partant de ce constat que notre ami Ingo a développé d'abord le Xpression (le navire Amiral de DynaSample) puis le tout nouveau XpressO.
Celui-ci a été conçu pour intégrer dans un petit boîtier (161x140x79 mm (LxPxH)) 2 moteurs sonores, le « Sample Voice » permettant de reproduire et de contrôler fidèlement les instruments acoustiques les plus utilisés , et l'« Analog Modeling » basé sur la modélisation, afin de couvrir la totalité de la palette sonore dont chaque instrumentiste a besoin, tout en conservant une ergonomie et une connectique permettant le raccordement de différents périphériques (contrôleur à vent, pédales...) pour permettre au musicien de jouer et de contrôler le son dans les meilleures conditions possibles et avec une facilité déconcertante.
La photo ci-dessous montre l'XpressO installé sur un pupitre ce qui donne une idée de sa taille (il pèse moins d'un Kg
Pour ce faire, des heures et des heures d'enregistrements furent nécessaires pour trouver le bon son et constituer la banque sonore idéale à intégrer dans l'XpressO, des heures et des heures de traitements acoustiques furent nécessaires pour permettre la reproduction et l'intégration de ces échantillons sonores au moteur "Sample Voice" dans le but reproduire les différentes articulations propres à chaque instrument de la façon la plus naturelle possible pour le musicien.
A la lecture cet article on pourrait croire que l'XpressO ne s'adresse qu'à un public averti... il n'en est rien ! L'XpressO est "plug & play" et permet non seulement de s'affranchir de toute programmation initiale, (les paramètres étant déjà réglés pour répondre aux actions des contrôleurs à vent), mais également lorsque vous serez familiarisé avec son fonctionnement, vous pourrez parfaitement, mais seulement si vous le souhaitez, rentrer dans les entrailles de la bête grâce à l'éditeur intégré, afin d'affiner les réglages, de sculpter les sonorités, ou d'en créer de nouvelles.
Cet article est une contribution personnelle à tous les passionnés comme Ingo qui passent une grande partie de leur existence à rendre plus facile la vie des autres musiciens, qu'ils soient amateurs ou professionnels, en réalisant des produits qui correspondent parfaitement à leurs besoins et qui leurs permettent d'exprimer talent et sensibilité en commercialisant des pépites réalisées en petites séries qui restent pourtant à des prix très compétitifs (en regard du nombre considérable d'heures de développement).
Vous avez encore un peu de temps pour commander un exemplaire du XpressO à un prix encore plus attractif (jusqu'au 1 Nov 2018)
Je devrai recevoir un exemplaire dans une ou 2 semaines max je ferai un essai complet
Ingo Scherzinger, c'est son nom, (fondateur de DynaSample) est un musicien, compositeur et producteur accompli qui à étudié le saxophone classique au conservatoire de Strasbourg et de Bordeaux et le saxophone Jazz aux US et qui a eu comme professeur des références telles que Jean-Marie Londeix.
Là où cela devient intéressant c'est qu'il joue de presque tous les instruments à vent (saxophones, clarinettes, flûtes, hautbois, bassons, trompettes, trombones à coulisse... et j'en oublie certainement), les instruments à cordes frottées et pincées (violon, violoncelle, guitare ...) et les claviers. Une fois cela dit, on comprend pourquoi Ingo a cherché une solution pour conserver les caractéristiques de jeux de chacun de ces instruments tout en ayant la possibilité de les piloter à partir du même contrôleur et donc du même doigté.
Lorsqu'on connaît un peu les instruments de musique et les techniques qu'il faut mettre en œuvre pour pouvoir jouer de chacun d'eux, de la meilleure façon possible, cela demande beaucoup d’efforts.
Les familles d'instruments ont toutes des caractéristiques différentes:
1. Les doigtés du saxophone, de la clarinette, du hautbois, de la flûte (pour ne citer que ceux là)... sont tous différents et quelquefois complexes en particulier dans les registres aigu et sur-aigu.
2. Les embouchures sont également toutes différentes (anche simple, anche double, biseau, pour les bois, pour les cuivres l'embouchure est en forme de cuvette de diamètre plus ou moins grand...)
3. Les techniques d'émission du son pour les instruments à cordes sont également très différentes (cordes pincées pour la guitare, utilisation d'un archet pour les instruments de la famille des Violons).
4. Les articulations, les effets sonores sont également spécifiques à chaque instrument et varient en fonction des styles,
Par expérience on sait que 80% de ce qui fait la qualité du son sur n'importe quel instrument à vent ... c'est l'instrumentiste lui même (il suffit d’arrêter de travailler son instrument pendant quelques mois pour constater une dégradation significative de la qualité du son produit). La raison est en la suivante : c'est l'instrumentiste et lui seul, qui met en vibration la colonne d'air qui va être amplifiée par l'instrument, indépendamment des techniques utilisées propre aux styles musicaux (classique, Jazz, musiques actuelles..).
A l'écoute une œuvre, quand on essaie de reconnaître les instruments, on constate que seulement quelques paramètres sont nécessaires pour les identifier, principalement l'attaque de la note et le timbre (ou contenu harmonique). Curieusement ces deux paramètres permettent d’identifier presque tous les instruments ! Pour s'en convaincre, il suffit de réduire, dans un premier temps, le son à son attaque seule, qui permet dans presque tous les cas à déterminer au moins la famille et la sous-famille d'instruments recherchées) ; dans un second temps, le timbre permettra de reconnaître le matériau (bois, métal, ..) et la forme du conduit intérieur (la perce) de l'instrument.
Ensuite ce qui fait l'expressivité de chaque instrument, c'est la manière dont l'instrumentiste en joue (les nuances et leur transition : ppp FFF Sfz … ; les effets : vibrato, glissando... ; les différentes articulations ...
L'idée de notre cher Ingo était donc de trouver un moyen de jouer du plus grand nombre d'instruments à partir du même contrôleur, et quoi de plus efficace pour jouer des instruments à vent que d'utiliser un contrôleur à vent.
Ces contrôleurs (appelés Wind Controllers en Anglais qui sont de 2 types les EWI Electronic Wind Instruments et les EVI Electronic Valve Instruments) ont beaucoup évolué ces dernières années avec l'apparition de nouveaux acteurs tels qu'AODYO (une petite entreprise française de Villeneuve d'Ascq créatrice du Sylphyo) et du constructeur Japonais ROLAND (Aerophones series) même si le marché a été dominé pendant de nombreuses années par YAMAHA (avec sa série WX abandonnée depuis) et que le terrain est toujours occupé par AKAI (avec ses EWI toujours toujours très prisés encore actuellement) .
En effet il est relativement facile de jouer d'un contrôleur à vent, les principaux modèles ayant de nombreuses options de doigtés afin d'en faciliter l'apprentissage en comparaison d'un instrument à vent traditionnel, toutefois les instrumentistes qui se lancent dans cet exercice sont parfois rapidement frustrés, car ils ne trouvent pas, de sonorités réalistes, et ne peuvent pas contrôler le son aussi facilement qu'ils le souhaiteraient, pour une raison simple : 100% des modules de sons commercialisés sont destinés à être utilisés avec des claviers.
Afin de pouvoir jouer de ces « expandeurs » il n'existe pas beaucoup de solutions. Soit acheter des banques de sons déjà programmées (c'est comme cela que la société Patchman Music a bâti sa renommée) pour répondre aux paramétrages des contrôleurs à vent (en particulier l'utilisation du capteur de souffle), soit mettre les mains dans le cambouis et, programmer soit-mêmes les sons (ce qui demande souvent un gros investissement et qui ne garantit pas le résultat, les différents synthétiseurs n'ayant pas tous les contrôles ou l'implémentation MIDI nécessaires pour obtenir un résultat acceptable).
L'autre problème pour les musiciens qui utilisent les contrôleurs à vent est l'accumulation de matériel à transporter (quand vous jouez du saxophone vous n'avez que votre saxophone à transporter (et vos partitions)) lorsque vous utilisez un contrôleur à vent il vous faut le contrôleur à vent (et ses accessoires), le module sonore (voire les modules sonores car certains reproduisent mieux certains instruments que d'autres) souvent intégré dans un rack un petit mixeur audio (ou d'une interface audio) et d'un ampli ou d'enceintes amplifiées, ce qui ne facilite pas le transport, le temps d'installation et de mise en œuvre pour chaque répétition ou concert.
C'est en partant de ce constat que notre ami Ingo a développé d'abord le Xpression (le navire Amiral de DynaSample) puis le tout nouveau XpressO.
Celui-ci a été conçu pour intégrer dans un petit boîtier (161x140x79 mm (LxPxH)) 2 moteurs sonores, le « Sample Voice » permettant de reproduire et de contrôler fidèlement les instruments acoustiques les plus utilisés , et l'« Analog Modeling » basé sur la modélisation, afin de couvrir la totalité de la palette sonore dont chaque instrumentiste a besoin, tout en conservant une ergonomie et une connectique permettant le raccordement de différents périphériques (contrôleur à vent, pédales...) pour permettre au musicien de jouer et de contrôler le son dans les meilleures conditions possibles et avec une facilité déconcertante.
La photo ci-dessous montre l'XpressO installé sur un pupitre ce qui donne une idée de sa taille (il pèse moins d'un Kg
Pour ce faire, des heures et des heures d'enregistrements furent nécessaires pour trouver le bon son et constituer la banque sonore idéale à intégrer dans l'XpressO, des heures et des heures de traitements acoustiques furent nécessaires pour permettre la reproduction et l'intégration de ces échantillons sonores au moteur "Sample Voice" dans le but reproduire les différentes articulations propres à chaque instrument de la façon la plus naturelle possible pour le musicien.
A la lecture cet article on pourrait croire que l'XpressO ne s'adresse qu'à un public averti... il n'en est rien ! L'XpressO est "plug & play" et permet non seulement de s'affranchir de toute programmation initiale, (les paramètres étant déjà réglés pour répondre aux actions des contrôleurs à vent), mais également lorsque vous serez familiarisé avec son fonctionnement, vous pourrez parfaitement, mais seulement si vous le souhaitez, rentrer dans les entrailles de la bête grâce à l'éditeur intégré, afin d'affiner les réglages, de sculpter les sonorités, ou d'en créer de nouvelles.
Cet article est une contribution personnelle à tous les passionnés comme Ingo qui passent une grande partie de leur existence à rendre plus facile la vie des autres musiciens, qu'ils soient amateurs ou professionnels, en réalisant des produits qui correspondent parfaitement à leurs besoins et qui leurs permettent d'exprimer talent et sensibilité en commercialisant des pépites réalisées en petites séries qui restent pourtant à des prix très compétitifs (en regard du nombre considérable d'heures de développement).
Vous avez encore un peu de temps pour commander un exemplaire du XpressO à un prix encore plus attractif (jusqu'au 1 Nov 2018)
Je devrai recevoir un exemplaire dans une ou 2 semaines max je ferai un essai complet
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