Voir les autres avis sur ce produit :
HUROLURA
« Un superbe analogique hybride »
Publié le 06/09/12 à 08:41Un peu plus encombrant que son petit frère le Shruthi-1, l'Ambika conserve la philosophie DIY, évolutif et open source propre à cette petite marque française.
Le léger embonpoint, c'est pour la bonne cause:
- côté polyphonie on passe d'un monophonique à une solution qui peut proposer de 1 à 6 notes de polyphonie selon le nombre de Voicecard que l'on intègre
- côté ergonomie, on gagne en confort tout en gardant la même philosophie: l'écran 2 lignes de 40 caractères permet d'afficher 8 paramètres en simultané accessible à l'aide des 8 potentiomètre qui l'entoure; les pages de paramètres sont très vites accessibles au moyen des 8 touches présentes dans la partie basse de l'appareil (une pour les 2 oscillateurs et le mix, une pour le filtre, une pour les 4 LFO et les 3 enveloppes, une pour la matrice de modulation, une pour les réglages globaux et l'arpegiateur/stepséquenceur, une pour l'affectation des voies et le réglage d'horloge, une pour l'accès à 8 paramétres définissables par l'utilisateur en mode performance et la dernière pour l'accès à la SD-card où sont stockés les patches, séquences et multis)
En connectique, outre le connecteur pour alim externe et les MIDI in et out, on a une sortie audio monophonique globale et 6 sorties séparées pour chaque voicecard: quand on connecte une sortie séparée, elle sort du mix global ce qui permet d'ajouter un effet extérieur différent sur certaines parties si besoin.
Côté moteur sonore, on est face à celui d'un Shruthi un peu étoffé à la fois par l'ajout de 2 LFO et 1 enveloppe supplémentaires et plein d'autres petits ajouts à la fois au niveau de la matrice de modulation, d'une saturation et des bitcrushing au niveau du mix des oscillateurs. On retrouve par contre l'étendue de la palette sonore pouvant fournir des formes d'ondes classiques type analogique (sinus, triangle, dent de scie, carré et PWM), des oscillateurs utilisant de la distorsion de phase à la façon des CZ casio et des tables d'ondes à la façon des Transwaves Ensoniq ou Waldorf Microwave.
Le filtre est quant à lui analogique et 3 types en fonction des Voicecards choisies sont des a présent proposés inspirés de ceux des Shruthi:
- le SMR4, qui est le 4 pôles standard du Shruthi-1
- le SVF, qui est le 2 pôles multimode également disponible sur le Shruthi-1
- le 4P, qui est une alternative au 4 pôles standard issu du Shruthi 4PM mais sans le choix des modes multiples
On peut panacher les types de Voicecard à la construction.
UTILISATION
Assez simple à éditer par rapport à la plupart des autres synthés organisé autour d'un écran alphanumerique.
Le manuel de référence en Anglais est très bien fait, idem pour le manuel de montage qui accompagne chaque étape.
SONORITÉS
L'excellent son du Shruthi mais en polyphonique multitimbral 6 parties.
Côté expression, la matrice de modulation permet de rendre les sons très vivants.
AVIS GLOBAL
15 jours après en avoir fini l'assemblage (une dizaine d'heures de boulot pour moi), je ne suis encore qu'au début de mon exploration mais c'est un superbe synthé avec le son chaud des filtres analogiques, une très grande souplesse de configuration et une polyvalence qui lui permet d'empiéter à la fois sur les territoires sonores d'anciens analogiques type Juno 1, de jouer par moment les CZ casio avec filtre analogique ou de faire du balayage d'onde façon Ensoniq ou Waldorf.
L'accès de tous les paramètres en CC doit pouvoir permettre de lui adjoindre un contrôleur externe pour faciliter encore l'édition.
Côté tarif, le budget d'achat des différents composants tournent aux environs des 600€ auquel il convient d'ajouter le temps à passer pour le monter. Un must pour les passionnés du DIY.
D'autres types de Voicecard sont prévus avec entre autres des modules plus orientés boîte à rythme numérique ou analogique.
Un choix que je réfèrerais sans problème, d'ailleurs, il n'est pas impossible que j'en fasse un second assez rapidement...
Le léger embonpoint, c'est pour la bonne cause:
- côté polyphonie on passe d'un monophonique à une solution qui peut proposer de 1 à 6 notes de polyphonie selon le nombre de Voicecard que l'on intègre
- côté ergonomie, on gagne en confort tout en gardant la même philosophie: l'écran 2 lignes de 40 caractères permet d'afficher 8 paramètres en simultané accessible à l'aide des 8 potentiomètre qui l'entoure; les pages de paramètres sont très vites accessibles au moyen des 8 touches présentes dans la partie basse de l'appareil (une pour les 2 oscillateurs et le mix, une pour le filtre, une pour les 4 LFO et les 3 enveloppes, une pour la matrice de modulation, une pour les réglages globaux et l'arpegiateur/stepséquenceur, une pour l'affectation des voies et le réglage d'horloge, une pour l'accès à 8 paramétres définissables par l'utilisateur en mode performance et la dernière pour l'accès à la SD-card où sont stockés les patches, séquences et multis)
En connectique, outre le connecteur pour alim externe et les MIDI in et out, on a une sortie audio monophonique globale et 6 sorties séparées pour chaque voicecard: quand on connecte une sortie séparée, elle sort du mix global ce qui permet d'ajouter un effet extérieur différent sur certaines parties si besoin.
Côté moteur sonore, on est face à celui d'un Shruthi un peu étoffé à la fois par l'ajout de 2 LFO et 1 enveloppe supplémentaires et plein d'autres petits ajouts à la fois au niveau de la matrice de modulation, d'une saturation et des bitcrushing au niveau du mix des oscillateurs. On retrouve par contre l'étendue de la palette sonore pouvant fournir des formes d'ondes classiques type analogique (sinus, triangle, dent de scie, carré et PWM), des oscillateurs utilisant de la distorsion de phase à la façon des CZ casio et des tables d'ondes à la façon des Transwaves Ensoniq ou Waldorf Microwave.
Le filtre est quant à lui analogique et 3 types en fonction des Voicecards choisies sont des a présent proposés inspirés de ceux des Shruthi:
- le SMR4, qui est le 4 pôles standard du Shruthi-1
- le SVF, qui est le 2 pôles multimode également disponible sur le Shruthi-1
- le 4P, qui est une alternative au 4 pôles standard issu du Shruthi 4PM mais sans le choix des modes multiples
On peut panacher les types de Voicecard à la construction.
UTILISATION
Assez simple à éditer par rapport à la plupart des autres synthés organisé autour d'un écran alphanumerique.
Le manuel de référence en Anglais est très bien fait, idem pour le manuel de montage qui accompagne chaque étape.
SONORITÉS
L'excellent son du Shruthi mais en polyphonique multitimbral 6 parties.
Côté expression, la matrice de modulation permet de rendre les sons très vivants.
AVIS GLOBAL
15 jours après en avoir fini l'assemblage (une dizaine d'heures de boulot pour moi), je ne suis encore qu'au début de mon exploration mais c'est un superbe synthé avec le son chaud des filtres analogiques, une très grande souplesse de configuration et une polyvalence qui lui permet d'empiéter à la fois sur les territoires sonores d'anciens analogiques type Juno 1, de jouer par moment les CZ casio avec filtre analogique ou de faire du balayage d'onde façon Ensoniq ou Waldorf.
L'accès de tous les paramètres en CC doit pouvoir permettre de lui adjoindre un contrôleur externe pour faciliter encore l'édition.
Côté tarif, le budget d'achat des différents composants tournent aux environs des 600€ auquel il convient d'ajouter le temps à passer pour le monter. Un must pour les passionnés du DIY.
D'autres types de Voicecard sont prévus avec entre autres des modules plus orientés boîte à rythme numérique ou analogique.
Un choix que je réfèrerais sans problème, d'ailleurs, il n'est pas impossible que j'en fasse un second assez rapidement...