Classification vocale - Passage ou pas passage
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kreos78
647

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 10/01/2006 à 10:02:52Classification vocale - Passage ou pas passage
Combien d'entre-vous amis chanteurs de tout bords se sont vu être classés vocalement uniquement sur leur fameux passage ?
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kreos78
647

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 22 ans
26 Posté le 13/01/2006 à 15:27:17
Un grand merci Dryfe
pour les explications, c'est dorénavant beaucoup plus limpide ... pour l'alphabet phonétique, j'avais trouvé un site (perdu) lequel reprennait de manière exhaustive l'ensemble de la phonétique avec en plus des extraits en wav ... mais je tâcherais de remettre la main dessus, il s'agissait d'un site traitant des problèmes d'orthophonie avec donc à la clef tout un chapitre sur les voyelles (occlusives, fricatives etc ...)
Merci encore...

Merci encore...
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Pevets
13509

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
27 Posté le 13/01/2006 à 17:26:47
Hors sujet : Citation : Ou peux t'on se procurer cet alphabet phonétique?
Ici. Aller dans "Outils pour l'édition et les travaux informatiques", descendre à la 7e puce ; on trouve une version gratuite.
0

kreos78
647

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 22 ans
28 Posté le 13/01/2006 à 18:58:15
Merci Pevets, je vais regarder cela de près .... 

0

ténor-ph
467

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
29 Posté le 13/01/2006 à 21:11:29
Hors sujet : à ta dispo Dryfe pour l'allemand
0
Appelez-moi ph

voxmusica
35

Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 19 ans
30 Posté le 15/01/2006 à 21:48:49
Mais ce qui est surtout surprenant dans l'évolution du répertoire c'est que les voix ont également évolué et ça je me l'explique moins.
A l'époque baroque, on parlait de basse, de basse-taille, de taille, de haute-contre pour les hommes et de dessus pour les femmes (quand il y en avait).
Quand on regarde l'ambitus de la taille, celà correspond à un ténor pas trés aigu.
Pareil pour le répertoire de ténor Mozartien. Celà ne va jamais jusqu'à un contre-ut Verdien ou Puccinien. Donc comme tu le dis, les voix ont été travaillées en conséquence, mais ce qui me surprend, c'est finalement qu'on puisse arriver à chanter de plus en plus haut. Celà voudrait-il dire que la morphologie évolue à ce point?
Je vous laisse y songer pour la nuit....
[quote]
Rires ph11 ! .... y songer la nuit ???? La nuit..... je dors moi !
Trève de plaisanteries !
Je pense que tu confonds certaines informations. Chez Mozart tout particulièrement, toutes les voix sont bien exploitées ! Bien entendu, la vocalité Mozartienne est tout à fait différente de la vocalité "vériste", à savoir Verdienne et Puccinienne (pour ne citer ceux dont tu parles dans ton msg). Si chez Mozart elle est "aristocratique" et par conséquent pure et pleine de séduction, chez Verdi et Puccini elle explose dans le tout grand lyrisme (effectif orchestral également) et dramatisme... ici, il y a beaucoup de choses à dire... Ces contre-ut là sont forcéments tout autre.
D'autre part, ce n'est pas la morphologie qui évolue (même s'il a été dit que nous aurons un jour un orteil supplémentaire... rires !), mais l'écriture vocale... Eh oui ! L'inspiration du compositeur pour un timbre qu'il appréciera tout particulièrement fera évoluer les possibilités de ce type de voix - rappelons-nous par exemple le contralto si bien exploité par Rossini... ou le Lirico spinto et toutes les voix en général, chez Verdi...
Je m'empresse de rappeler que pour s'assurer le meilleur emploi de sa voix et de la préserver du mauvais goût (si vite assimilé quand un chanteur avec tempérament "se met" du Verdi ou Puccini trop tôt dans la voix), c'est de faire confiance en la vocalité Mozartienne !!!!
...Nous avons tout de même 5 siècles de musique derrière nous, donc entre inspirations et recherches, il y a forcément progrès de la technique. Je serai plutôt tentée de dire qu'à l'heure actuelle on favorise la largeur de la voix, la puissance et donc la "perte" des aigus... un peu comme avant Maria Callas, où la Hidalgo lui faisait savoir que le monde lyrique se trompait - eh oui ! Avec Verdi, Wagner, Puccini etc... plus proches de nous, les voix s'y donnaient "à coeur joie" dans la "force" ! et c'était terrible ! Heureusement que La Callas a été "désignée" pour "redresser le chemin" et faire revivre le bel canto... que la médiatisation a sans doute détruit à force d'exploiter son tempérament de tragédienne et sa grande musicalité et la faire chanter dans tant d'emplois vocaux !
La délicatesse revenait à la page, et comme par enchantement les aigus aussi !
Mais il y a trop de choses encore à dire et je pense que là, j'ai laissé sur ce site tout ce qu'un chanteur a besoin pour préserver sa voix dans ses moments d'inconfort lors de maladies et dans le cheminement de sa technique et son répertoire. Après, vous en faites ce que vous voulez bien entendu, prenez cela comme un désir sincère et humain de vous "insuffler" au mieux des données importantes et vous encourager, vous soutenir avec ce que je crois avoir accumulé comme connaissances (en étant consciente que l'on a jamais rien d'acquis - mais où serait la stimulation dans le travail si on croyait que l'on a tout acquis ?...)
Et puis, je pense que la pédagogie est un virus chez moi ! rires !!!
je vous embrasse et chantezzzzzz ! sans oublier le respect de votre voix et les règles de l'Art - professeurs, chanteurs lyriques ou pas !
Bien à vous psycho physio pédagogiquement et musicalement !
Gioia !
l'angelo
A l'époque baroque, on parlait de basse, de basse-taille, de taille, de haute-contre pour les hommes et de dessus pour les femmes (quand il y en avait).
Quand on regarde l'ambitus de la taille, celà correspond à un ténor pas trés aigu.
Pareil pour le répertoire de ténor Mozartien. Celà ne va jamais jusqu'à un contre-ut Verdien ou Puccinien. Donc comme tu le dis, les voix ont été travaillées en conséquence, mais ce qui me surprend, c'est finalement qu'on puisse arriver à chanter de plus en plus haut. Celà voudrait-il dire que la morphologie évolue à ce point?
Je vous laisse y songer pour la nuit....
[quote]
Rires ph11 ! .... y songer la nuit ???? La nuit..... je dors moi !
Trève de plaisanteries !
Je pense que tu confonds certaines informations. Chez Mozart tout particulièrement, toutes les voix sont bien exploitées ! Bien entendu, la vocalité Mozartienne est tout à fait différente de la vocalité "vériste", à savoir Verdienne et Puccinienne (pour ne citer ceux dont tu parles dans ton msg). Si chez Mozart elle est "aristocratique" et par conséquent pure et pleine de séduction, chez Verdi et Puccini elle explose dans le tout grand lyrisme (effectif orchestral également) et dramatisme... ici, il y a beaucoup de choses à dire... Ces contre-ut là sont forcéments tout autre.
D'autre part, ce n'est pas la morphologie qui évolue (même s'il a été dit que nous aurons un jour un orteil supplémentaire... rires !), mais l'écriture vocale... Eh oui ! L'inspiration du compositeur pour un timbre qu'il appréciera tout particulièrement fera évoluer les possibilités de ce type de voix - rappelons-nous par exemple le contralto si bien exploité par Rossini... ou le Lirico spinto et toutes les voix en général, chez Verdi...
Je m'empresse de rappeler que pour s'assurer le meilleur emploi de sa voix et de la préserver du mauvais goût (si vite assimilé quand un chanteur avec tempérament "se met" du Verdi ou Puccini trop tôt dans la voix), c'est de faire confiance en la vocalité Mozartienne !!!!
...Nous avons tout de même 5 siècles de musique derrière nous, donc entre inspirations et recherches, il y a forcément progrès de la technique. Je serai plutôt tentée de dire qu'à l'heure actuelle on favorise la largeur de la voix, la puissance et donc la "perte" des aigus... un peu comme avant Maria Callas, où la Hidalgo lui faisait savoir que le monde lyrique se trompait - eh oui ! Avec Verdi, Wagner, Puccini etc... plus proches de nous, les voix s'y donnaient "à coeur joie" dans la "force" ! et c'était terrible ! Heureusement que La Callas a été "désignée" pour "redresser le chemin" et faire revivre le bel canto... que la médiatisation a sans doute détruit à force d'exploiter son tempérament de tragédienne et sa grande musicalité et la faire chanter dans tant d'emplois vocaux !
La délicatesse revenait à la page, et comme par enchantement les aigus aussi !
Mais il y a trop de choses encore à dire et je pense que là, j'ai laissé sur ce site tout ce qu'un chanteur a besoin pour préserver sa voix dans ses moments d'inconfort lors de maladies et dans le cheminement de sa technique et son répertoire. Après, vous en faites ce que vous voulez bien entendu, prenez cela comme un désir sincère et humain de vous "insuffler" au mieux des données importantes et vous encourager, vous soutenir avec ce que je crois avoir accumulé comme connaissances (en étant consciente que l'on a jamais rien d'acquis - mais où serait la stimulation dans le travail si on croyait que l'on a tout acquis ?...)
Et puis, je pense que la pédagogie est un virus chez moi ! rires !!!
je vous embrasse et chantezzzzzz ! sans oublier le respect de votre voix et les règles de l'Art - professeurs, chanteurs lyriques ou pas !
Bien à vous psycho physio pédagogiquement et musicalement !
Gioia !
l'angelo
0

marsa
1631

AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
31 Posté le 15/01/2006 à 22:07:21
Belle plaidoirie voxmusica



0

voxmusica
35

Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 19 ans
32 Posté le 15/01/2006 à 22:25:10
... Grazie Marsa !
J'ose espérer que ce n'est pas de la moquerie...
(sourire)
J'ose espérer que ce n'est pas de la moquerie...
(sourire)
0

marsa
1631

AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
33 Posté le 15/01/2006 à 22:35:24
Absolument pas, mais c'est que ce que tu viens d'écrire me convient d'autand plus que j'aime beaucoup mozart et encore plus Rossini. Il y a chez ce dernier tous ce que je trouve génial chez un compositeur à la fois dans ses oeuvres "serieuses" (le barbier de Séville, Armide, Guillaume tell
) que dans les petite compositions tel le carnaval de Venise, les gondoliers, l'amour tambour battant ou le petit duo bouffe des deux chat.
Voilà pourquoi ton message me va.
Cependant comme je reve je suis pris aux trippes aussi par Verdi, (un peu moins par Puccini), je me dit que j'en passerai d'abord par les premiers pour atteindre les seconds...


Voilà pourquoi ton message me va.
Cependant comme je reve je suis pris aux trippes aussi par Verdi, (un peu moins par Puccini), je me dit que j'en passerai d'abord par les premiers pour atteindre les seconds...
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ténor-ph
467

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
34 Posté le 16/01/2006 à 19:31:37
Non non, voxmusica, tu ne vas pas t'en (te) tirer comme celà!
ma question était comme celle de la poule et de l'oeuf: qui a commencé?
Verdi a-t-il écrit des contre-ut pour les rôles de ténor parcequ'il en avait (des ténors, pas des contre-ut
) sous la main? ou parceque c'est devenu à la mode de faire chanter ces mêmes (pauvres) ténors de plus en plus haut?
Mozart n'a évidemment pas utilisé le lyrisme (pourquoi "vérisme" d'ailleurs?) comme Verdi ou d'une autre manière Wagner. Mais si les chanteurs de l'époque avait le contre-ut dans la voix, pourquoi ne l'a-t-il pas exploité à sa maniére? (telle la reine de la nuit pour une soprano?)

ma question était comme celle de la poule et de l'oeuf: qui a commencé?
Verdi a-t-il écrit des contre-ut pour les rôles de ténor parcequ'il en avait (des ténors, pas des contre-ut

Mozart n'a évidemment pas utilisé le lyrisme (pourquoi "vérisme" d'ailleurs?) comme Verdi ou d'une autre manière Wagner. Mais si les chanteurs de l'époque avait le contre-ut dans la voix, pourquoi ne l'a-t-il pas exploité à sa maniére? (telle la reine de la nuit pour une soprano?)

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