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Sujet [technique] Chant : la méthode italienne.

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Sujet de la discussion [technique] Chant : la méthode italienne.
':P:'


S'inspirer des techniques vocales de l'opéra italien peut servir les apprentis chanteurs.

Je vous propose un cours en vidéo donné par Mauro Agustini un chanteur lyrique émérite :

http://pagesperso-orange.fr/serge.raoul/53mauro.htm
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Non, lors des phonèmes de type voyelles, les lèvres ne doivent pas bouger ! ce n'est que le mouvement de la langue qui permet de former ces voyelles, en tout cas c'est la méthode Italienne privilégiant le travail sur les voyelles.

D'ailleurs, tu peux regarder sur certains très grands chanteurs, lors de la formation des voyelles les lèvres ne bougent pas, par contre, certains chanteurs notamment sur les I tirent les lèvres sur les côtés.

Pour ma part, je peux vocaliser sur n'importe quelle voyelle sans que mes lèvres ne bougent d'un millimètre (contrôle avec une glace), même sur le OU (le plus dur pour ce qui me concerne), je parviens à vocaliser dessus sans que les lèvres ne bougent.

Pour le mélange voyelle / consonne de type phrase :

"une anémone mauve" soit décomposée u ne a né mo ne mau ve, le moule vocalique doit prendre sa place avant la formation des phonèmes, la mâchoire inférieure descend très légèrement pour les consonnes mais ne bouge pas pour les voyelles, c'est la position de la langue qui permet de les chanter. Regardes les articles de chant sur la formation des voyelles.
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Hmmm oui je te crois, mais peut-être y a-t-il une différence entre la technique traditionnelle italienne et la variété d'aujourd'hui ? :???:
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Il n'y a pas une technique italienne mais plusieurs. Pavarotti, Monaco, Schipa, Bergonzi sont italiens, pourtant leurs voyelles sont différentes.

La voix de l'élève est encore verte mais elle est sur la bonne voie. Il n'arrive pas encore à faire un parfait legato. Ses voyelles sont attaquées avec un infime changement de hauteur (c'est faux) et des intensités différentes. C'est d'abord un problème d'oreille. Puis il y a un conflit entre la commande des cordes vocales et la commande des muscles contrôlant les voyelles.

L'élève prononce des voyelles en les cherchant alors qu'elles devraient découler de changements doux et invisibles. Le ténor Fritz Wunderlich avait expliqué qu'il était capable de passer d'une voyelle à une autre de façon si continue qu'on ne pouvait pas entendre la transformation en cours mais seulement constater que le début et la fin étaient différents.

Il lui suffira de se concentrer sur la ligne musicale (faire très égal) en appuyant bien sur le souffle pour maîtriser la vocalise.

Il ne me semble pas utile de contrôler la position des lèvres, mais plutôt se concentrer sur le son en laissant les organes trouver la plus confortable position.

La notion de moule vocalique est juste, mais attention, c'est une notion musicale liée au genre de son à produire.

RomanticFreddy El Trovador

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Citation : ....la méthode italienne



Et voila la méthode Orientale ICI :bravo2: !!!


Citation : On est bien d'accord que ça n'a rien de technique ce qu'il fait là... Sa vocalise c'est déjà du chant.



Et justement, le début, les ahahahaha, ça fait aussi Vocalises et Chant :bravo2: ………et tu peux même le prendre comme un exo de respiration ; les ahahahaha du début d’un seul souffle : 20 secondes (désolé pour la qualité du son, ça été enregistré à l’ancienne « tout d’un trait », sans retouche Studio)!!!

Mais de rien les gars ;) !!!
J'attends vos critiques Techniques dans "Mon Medley" ICI
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Oui tout à fait romenticfreddy, l'élève chante avec un coma de fausseté mais il est effectivement sur la bonne voie.

Par contre, selon vous quelle est sa tessiture ? ténor, baryton.

Moi je préfère m'imaginer une ligne horizontale virtuelle en deçà de laquelle, je ne dois pas descendre une fois le moule vocalique de la première voyelle déterminé.

Cette position me permet de ne pas perdre en harmoniques et de conserver une place unique dans ma ligne vocale.
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Citation : Hmmm oui je te crois, mais peut-être y a-t-il une différence entre la technique traditionnelle italienne et la variété d'aujourd'hui ?



Oui, car on ne cherche pas le même son.

Citation : Sinon, dans la méthode Italienne, on ne récuse absolument pas la technique des résonnateurs, bien au contraire, par contre effectivement, on ne recherche absolument pas la résonnance nasale au niveau des sinus donc.



Moi, mes "o( comme dans drôle), je projette mes lèvres en avant, ainsi que sur des "ou"...
Et en effet, sur les a (comme "adresse"), je montre presque toutes mes dents
Néanmoins ces mouvements s'effectuent avec la volonté de ne pas entraver le moule vocalique aussi, évidemment.


Intéressant!
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C'est tout à fait cela Dryfe, j'ai eu un mal fou à saisir la notion de moule vocalique surtout qu'il faut appliquer ce concept quelque soit l'exercice pratiqué.

Je m'efforce de conserver la même ouverture de lèvres et ce quelque soit la voyelle, c'est ainsi que je peux sortir des notes jusqu'au sol# voire le La sans mouvement supplémentaire.
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Pas évident notamment dans la zone de passage.
Enfin, pour ma part ce type d'exercices participe énormément à homogénéiser ma tessiture.
Il y a aussi après l'impression de manipuler une texture, celà devient presque palpable.
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L'élève est baryton léger pour faire Figaro (Rossini)

l'immobilité (relative) des lèvres est un résultat, ce n'est pas la cause permettant le son voulu et la mobilité. ce paramètre étant immobile, d'autres se meuvent, en particulier le larynx qui descend quand on monte dans l'aigu. et cependant, on ouvre la bouche dans le suraigu

RomanticFreddy El Trovador

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A mon sens, le larynx justement ne descend pas dans l'aigu mais remonte et en fait on n'ouvre pas la bouche mais l'on imprime à la mandibule inférieure une légère descente non pas pour attraper le sur-aigu ou la note mais pour homogénéïser le couple formats pharynx / larynx.

Pour pour ce qui me concerne, je n'abaisse la machoîre inférieure qu'à partir du sol# La aigu et ensuite je pense le sur-aigu et les contre dans la verticalité jusqu'au sommet du crâne ce qui permet à ces notes de "tourner".

Sinon pour les lèvres et leur relatif immobilisme, effectivement, c'est un résultat voire une constance dans l'approche de ce fameux moule vocalique mais leur position et surtout leur rigidité participe à la formation ou à la déformation d'une projection sonore quand bien même l'ouverture de l'arrière gorge serait présente.