Avis sur ma voix
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Craki67
28
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
Sujet de la discussion Posté le 10/09/2011 à 14:09:21Avis sur ma voix
Bonjour,
Je reviens vers vous après quelques années et de travail sur ma voix, pour avoir votre avis sur celle-ci, ci-dessous mon profil Youtube.
A vos critiques, seulement si celles-ci sont constructives !!!
https://www.youtube.com/user/DaveGagliardo
PS : je recherche des musiciens dans ma région en Alsace, donc si jamais vous faites un tour par ici, venez me voir.
Merciiii
Je reviens vers vous après quelques années et de travail sur ma voix, pour avoir votre avis sur celle-ci, ci-dessous mon profil Youtube.
A vos critiques, seulement si celles-ci sont constructives !!!
https://www.youtube.com/user/DaveGagliardo
PS : je recherche des musiciens dans ma région en Alsace, donc si jamais vous faites un tour par ici, venez me voir.
Merciiii
Dave
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Eljei
428
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 16 ans
11 Posté le 13/09/2011 à 13:38:02
J'encourage également l'usage de la respiration abdominale dans la vie courante, les effets positifs sur les nerfs et sur la santé en général sont bien connus et on retrouve cette respiration au coeur de nombreuses méthodes de relaxation.
Pour le chant c'est très bien aussi, mais en ce qui me concerne je ne crois pas que ça ait grand rapport avec la puissance ou la tenue.
On sait que la puissance peut être obtenue sans brasser beaucoup d'air, par exemple grâce au twang qui réduit les besoins en volume d'air expiré, ou carrément en belting où l'on préconise d'inspirer très peu d'air (d'où le fait que certains profs recommandent l'inspiration thoracique avant le belting) et évidemment d'en expirer peu aussi.
Il est vrai que beaucoup de puissance nécessite généralement beaucoup de pression sous-glottique, mais on a souvent tendance à oublier que la pression sous-glottique dépend autant de la résistance des cordes vocales que du flux d'air.
Une étude de Gould (1977) a montré que les chanteurs avancés pouvaient en moyenne expirer 20% plus longtemps que les non-chanteurs. Cependant ce n'était en aucun cas parce qu'ils avaient plus d'espace dans les poumons ou qu'ils savaient emmagasiner plus d'air, mais parce qu'ils avaient appris à compresser davantage les poumons en fin d'expiration (grâce au transverse abdominal, principalement).
De nombreux profs attachent énormément d'importance à l'inspiration avant de chanter ; je pense aussi que cela influe grandement sur l'état nerveux et émotionnel, ce serait donc effectivement très important.
Par contre, tous les gens qui ont étudié les recherches modernes sur le larynx et les cordes vocales se rendent rapidement compte que d'un point de vue "mécanique", l'inspiration ne joue qu'un rôle extrêmement minime dans le chant.
Pour le chant c'est très bien aussi, mais en ce qui me concerne je ne crois pas que ça ait grand rapport avec la puissance ou la tenue.
On sait que la puissance peut être obtenue sans brasser beaucoup d'air, par exemple grâce au twang qui réduit les besoins en volume d'air expiré, ou carrément en belting où l'on préconise d'inspirer très peu d'air (d'où le fait que certains profs recommandent l'inspiration thoracique avant le belting) et évidemment d'en expirer peu aussi.
Il est vrai que beaucoup de puissance nécessite généralement beaucoup de pression sous-glottique, mais on a souvent tendance à oublier que la pression sous-glottique dépend autant de la résistance des cordes vocales que du flux d'air.
Une étude de Gould (1977) a montré que les chanteurs avancés pouvaient en moyenne expirer 20% plus longtemps que les non-chanteurs. Cependant ce n'était en aucun cas parce qu'ils avaient plus d'espace dans les poumons ou qu'ils savaient emmagasiner plus d'air, mais parce qu'ils avaient appris à compresser davantage les poumons en fin d'expiration (grâce au transverse abdominal, principalement).
De nombreux profs attachent énormément d'importance à l'inspiration avant de chanter ; je pense aussi que cela influe grandement sur l'état nerveux et émotionnel, ce serait donc effectivement très important.
Par contre, tous les gens qui ont étudié les recherches modernes sur le larynx et les cordes vocales se rendent rapidement compte que d'un point de vue "mécanique", l'inspiration ne joue qu'un rôle extrêmement minime dans le chant.
cbasse
32
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 21 ans
13 Posté le 13/09/2011 à 15:13:47
Euh, juste un truc, là :
Avant de savoir par quel orifice il vaut mieux respirer, ce serait bien de réussir à choper la tonalité du morceau...
En l'occurence, il me sembles que tu démarres une quarte (2 tons et demi) au dessus de la tonalité de l'accompagnement : c'est dommage car ton timbre est plutôt sympa.
Bref, au lieu de réfléchir à la technique de chant, il me semble primordial de ressentir la musicalité de l'accompagnement.
Sri Ayo
67
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 13 ans
14 Posté le 13/09/2011 à 17:50:29
Salut Eljei !
Je ne suis pas vraiment d'accord avec le fait que l'inspiration influe en grande partie sur l'état nerveux et émotionnel, et pas vraiment sur la "mécanique" des exercices vocaux, qui reposent entre autre sur la santé d'un ensemble de muscles qui se coordonnent pour la respiration, autant pour les "organes" indispensables à la voix.
À défaut, même si on a une bonne capacité pulmonaire et un bon contrôle des muscles du cou et de la partie superieure du corps (tronc), on se fatiguera 10 fois plus vite qu'un chanteur qui a developpé un soutien de sa partie inferieure maximal.
Pourquoi ? Simplement parce qu'une faiblesse des muscles abdominaux est toujours compensée par une grande tension à d'autres niveaux, et étant donné que ces muscles "compensateurs" du manque de soutien ne sont pas fait pour jouer ce rôle, ils se fatiguent rapidement... résultat : plusieurs soucis vocaux qui vont du manque de puissance... aux fausses notes !
Je ne dis pas être un crac dans le sujet, mais on sait toutefois que le support du chant ne vient pas que du diaphragme et de sa capacité pulmonaire, mais de toute une chaine musculaire qui a un rôle aussi important que les cv et le larynx
Je vais m'arrêter là sinon le sujet peut prendre des pages et des pages, mais on peut en discuter plus longuement dans un sujet ouvert pour ça !
Que ce soit des muscles thoraciques (sterno-cleido-mastoidien, scalènes, intercostaux...) aux muscles abdominaux (obliques, grand droit, transverses...), en passant par le diaphragme, le dos, les muscles du cou et de la gorge, et même du support pelvien et des muscles buccaux, au delà de la détente nerveuse et émotionnelle, on devrait prendre conscience de l'importance de l'air dans le chant, et l'importance physiologique d'une bonne respiration !
Citation :
Pour le chant c'est très bien aussi, mais en ce qui me concerne je ne crois pas que ça ait grand rapport avec la puissance ou la tenue.
On sait que la puissance peut être obtenue sans brasser beaucoup d'air, par exemple grâce au twang qui réduit les besoins en volume d'air expiré, ou carrément en belting où l'on préconise d'inspirer très peu d'air (d'où le fait que certains profs recommandent l'inspiration thoracique avant le belting) et évidemment d'en expirer peu aussi.
Il est vrai que beaucoup de puissance nécessite généralement beaucoup de pression sous-glottique, mais on a souvent tendance à oublier que la pression sous-glottique dépend autant de la résistance des cordes vocales que du flux d'air.
Je ne suis pas vraiment d'accord avec le fait que l'inspiration influe en grande partie sur l'état nerveux et émotionnel, et pas vraiment sur la "mécanique" des exercices vocaux, qui reposent entre autre sur la santé d'un ensemble de muscles qui se coordonnent pour la respiration, autant pour les "organes" indispensables à la voix.
À défaut, même si on a une bonne capacité pulmonaire et un bon contrôle des muscles du cou et de la partie superieure du corps (tronc), on se fatiguera 10 fois plus vite qu'un chanteur qui a developpé un soutien de sa partie inferieure maximal.
Pourquoi ? Simplement parce qu'une faiblesse des muscles abdominaux est toujours compensée par une grande tension à d'autres niveaux, et étant donné que ces muscles "compensateurs" du manque de soutien ne sont pas fait pour jouer ce rôle, ils se fatiguent rapidement... résultat : plusieurs soucis vocaux qui vont du manque de puissance... aux fausses notes !
Je ne dis pas être un crac dans le sujet, mais on sait toutefois que le support du chant ne vient pas que du diaphragme et de sa capacité pulmonaire, mais de toute une chaine musculaire qui a un rôle aussi important que les cv et le larynx
Je vais m'arrêter là sinon le sujet peut prendre des pages et des pages, mais on peut en discuter plus longuement dans un sujet ouvert pour ça !
Que ce soit des muscles thoraciques (sterno-cleido-mastoidien, scalènes, intercostaux...) aux muscles abdominaux (obliques, grand droit, transverses...), en passant par le diaphragme, le dos, les muscles du cou et de la gorge, et même du support pelvien et des muscles buccaux, au delà de la détente nerveuse et émotionnelle, on devrait prendre conscience de l'importance de l'air dans le chant, et l'importance physiologique d'une bonne respiration !
[ Dernière édition du message le 13/09/2011 à 17:51:28 ]
Eljei
428
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 16 ans
15 Posté le 13/09/2011 à 23:29:52
@Sri : Super qu'on puisse en discuter avec le sourire ! Effectivement on pourrait ouvrir un (énième) sujet là-dessus. Je manque de temps ce soir par contre !
Sri Ayo
67
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 13 ans
16 Posté le 14/09/2011 à 16:04:20
@Eljei : Ca me fait tout autant plaisir ! Certes, et il en existe des myriades qui désinforment pas mal dans un forum, quand t'auras le temps, fais moi signe
Cheaaase
Cheaaase
Anonyme
9049
17 Posté le 16/09/2011 à 12:14:49
Alors moi j'aurais assez peu de choses à dire sur la technique de chant. Il y a du boulot c'est clair, à peine un petit manque de soutien par-ci par là qui fait retomber le timbre du chant vers timbre "parlé" par exemple à 0:30 sur la dernière syllabe de "on my own". Mais sinon chapeau, j'aimerais chanter comme çà, c'est clair.
Non ce qui me chiffonne c'est que lorsque tu envoie de la puissance du tourne la tête à côté du micro et le soucis c'est que dans ce cas là, vu la sonorité de la pièce, le micro enregistre la réverbération de ta voix sur les murs (comme à 1:19). Pourquoi ne pas essayer plutôt des changements de distance par rapport au micro suivant la dynamique de ton chant (chant moins puissant -> plus près du micro et inversement).
Non ce qui me chiffonne c'est que lorsque tu envoie de la puissance du tourne la tête à côté du micro et le soucis c'est que dans ce cas là, vu la sonorité de la pièce, le micro enregistre la réverbération de ta voix sur les murs (comme à 1:19). Pourquoi ne pas essayer plutôt des changements de distance par rapport au micro suivant la dynamique de ton chant (chant moins puissant -> plus près du micro et inversement).
Craki67
28
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
18 Posté le 18/09/2011 à 10:50:14
Merci à vous pour vos commentaires, je vais prendre en compte les conseils que vous m'avez suggéré
Dave
Lenugo
100
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 13 ans
19 Posté le 18/09/2011 à 12:25:13
@ Sri Ayo :
J'ai l'impression que tu bases la régulation de la ventilation uniquement sur des principes de SNA (sympathique et para-S).
Certes, la partie involontaire de la ventilation est régulée au niveau du bulbe rachidien (cplx pre-Botzinger) et est composée de neurones pace-maker en lien direct avec le nerf phrénique. Cette ventilation est principalement diaphragmatique en position allongée. Il est vrai qu'elle "remonte" vers une position plus thoracique chez bon nombre de gens.
Mais dès lors que la ventilation dépasse sa fonction de maintien des échanges gazeux (chant, rire, parole), des aires corticales sont mises à contribution et la part du SNA dans le contrôle de la ventilation diminue sensiblement.
les principes d'apprentissage du chant favorisent la modification des schéma musculaires de la ventilation à cette fin précise, mais l'influence du SNA est alors très faible.
Là où je suis d'accord, c'est que cette façon de ventiler va avoir des effets stimulant ou inhibant le SNA et donc jouer sur la TA, le rythme cardiaque, etc.
comme tu dis, un post spécifique sera peut-être plus adapté
à pluche,
Hugo
J'ai l'impression que tu bases la régulation de la ventilation uniquement sur des principes de SNA (sympathique et para-S).
Certes, la partie involontaire de la ventilation est régulée au niveau du bulbe rachidien (cplx pre-Botzinger) et est composée de neurones pace-maker en lien direct avec le nerf phrénique. Cette ventilation est principalement diaphragmatique en position allongée. Il est vrai qu'elle "remonte" vers une position plus thoracique chez bon nombre de gens.
Mais dès lors que la ventilation dépasse sa fonction de maintien des échanges gazeux (chant, rire, parole), des aires corticales sont mises à contribution et la part du SNA dans le contrôle de la ventilation diminue sensiblement.
les principes d'apprentissage du chant favorisent la modification des schéma musculaires de la ventilation à cette fin précise, mais l'influence du SNA est alors très faible.
Là où je suis d'accord, c'est que cette façon de ventiler va avoir des effets stimulant ou inhibant le SNA et donc jouer sur la TA, le rythme cardiaque, etc.
comme tu dis, un post spécifique sera peut-être plus adapté
à pluche,
Hugo
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