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Votre avis sur mes prises de son, mixage et mastering .

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Sujet de la discussion Votre avis sur mes prises de son, mixage et mastering .
Salut tout le monde, voici un des titres de la maquette d'un de mes anciens groupe. C'est une maquette que j'ai fini la semaine dernière et j'aimerai bien avoir vos avis, critique et conseils dessus.
Le but est de faire le son le plus "cd" possible avec le matos que j'ai, qui n'est pas forcément le meilleur... Je ne tente pas de rivaliser avec des grosses prod de gros studios, mais juste de tirer le meilleur de mes capacité et de mon matos. En gros faire une maquette qui ressemble à un album. (Ce qui peut apporter un élément au débat vaut-il mieux un putain de matos ou un putain d'ingé...)

Da Track

Je vous fait un bref descriptif technique...
Prise de son:
BATTERIE: (Pearl signature Chad Smith)
Kick: Oktava MK-319, hélas mis un peu loin de la peau extérieur sinon je saturais de trop le préamp.
Snare: sm58
3 Toms: T.Bone CD55
Overhead: Oktava MK-012 en XY
Préamp: Yamaha MG12/4 et Edirol FA101
Acquisition: FA101

BASSE:
line out et DI dans la FA 101

GUITARE: (Ibanez musician et silver serie strat dans un Marshall AVT100)
Okatava MK319 devant l'ampli, dans le préamp de la FA101

CHANT:
Oktava MK-319 dans le préamp de la FA101

Mixage
pièce de 13m² d'un appart d'étudiant place du Capitole à Toulouse (gros bordel), enceinte Prodipe Pro8 dans des coins de mur.
Les plugs principaux furent le compresseur waves renaissance, l'eq waves renaissance et l'eq waves SSL (pour le chant) et l'eq NyquistEQ5 pour des résonnance de caisse claire trop présente. Reverbe avec Glaceverb. nothing more.

Mastering
Même condition d'écoute, EQ waves SSL, Compresseur renaissance waves, une mini-chtouille de glaceverb pour épaissir un tout petit peu.

Merci de vos écoutes! (Je cherche pas d'avis sur la compo, le groupe est mort...je suis le guitariste et seconde voix)

Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr 

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Citation : Mais bon pour le niveau RMS je le trouve pile voire un peu juste...mais bon faut comparer avec le registre dans lequel on se situe...notemment Stockholm Syndrome de muse qui ressemble un peu...



Le problème me semble venir des limitations dûes aux plugins.
Personnellement et malgré de nombreux efforts, je n'ai jamais réussi à faire un pré-mastering à niveau RMS du type -10dB (comme le tien selon Wavelab) dont la qualité sonore me convienne.
Les défauts sont proches de ceux de ton fichier : distorsions audibles sur cymbales et charleston, certaines fréquences basses et bas mediums deviennent à la fois proéminentes et imprécises (là ça n'est pas le cas sur ton fichier, mais je retrouve là quand même comme un air de famille avec les miens quand je veux pousser le volume), un côté "in your face" qui rend le truc un peu fatiguant à écouter sur la durée d'un album.

La seule fois ou j'ai réussi à obtenir un niveau RMS élevé et une qualité du son du mix d'origine préservée, fût lors d'un test (gasp!) où j'ai pu disposer de matériel analogique ne m'apppartenant pas (Crane Song HEDD et STC-8). J'ai mis une bonne demi-journée à comprendre le fonctionnement basique des bécannes mais malgré mon inexpérience, j'avais enfin la sensation que les distorsions apportées par la chaîne amenaient quelque chose de musical en même temps qu'un niveau RMS proche des CD dits commerciaux...

Depuis je reste frustré avec les quelques plugins dont je dispose, mais faut faire avec c'qu'on a...
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Citation : faut faire avec c'qu'on a


erf...tout à fait. Encore que les cd commerciaux ont déjà des niveaux RMS assez différents. Je suis par exemple loin de stadium arcadium (RHCP), mais vraiment pas loin du stokholm syndrome de Muse (Absolution), sauf que moi j'ai réussi à garder les aigu :P: contrairement au mec de muse qui nous sort que des albums avec un son méga médium et bien saturé tout le temps...

Et oui une saturation analogique sera toujours plus jolie qu'une saturation numérique. Même si le compresseur waves renaissance est pas mal puisqu'il possède un mode où la saturation de sortie est particulièrement bien gérée (si je le règle en limiteur avec un seuil à -5dB et gain de sortie de +6 ou +7dB la saturation va être très faible), mais hélas la saturation engendrée par la compression elle-même, et non par le gain de sortie, n'est pas plus maélléable que celle d'un autre bon plug.

Pour pallier à tes problèmes de fréquances graves, il ne faut surtout pas hésiter à mettre un équalo avant le compresseur de mastering, et surtout comparer avec un titre commercial. En général la comparaison directe est le meilleur outil, il permet à la fois de trouver des pistes (baisser entre 100 et 300Hz, valoriser autour de 2kHz par exemple) mais aussi de se rassurer un peu parfois (genre si t'es pas trop un porc tu sera toujours moins saturé qu'un oasis ou qu'un muse, et parfois aussi fort que Nevermind de Nirvana...)
Mais c'est aussi en passant du temps sur le mastering et à comparer avec d'autres titres qu'on se rend compte que beaucoup d'album sont bien dégueulasses (et que d'autre sont des perles... pas loin de mon style "sleeping with ghosts" de placebo est une référence, un putain de niveau mais un super son espacé très propre et pas un pet de saturation ou de pompage)

Par contre beaucoup d'entre-vous parle de "pré-mastering", je n'ai jamais entendu parlé de ça en studio de mixage ou en studio de mastering. Alors rassurez-moi, c'est bien une étape que vous appliquer sur une copie du mix pour se faire une idée, mais qui jamais n'ira en mastering? Parce qu'il ne faut jamais compresser un mix avant le mastering. Il n'y a que trois étapes, prise de son, mixage et mastering. Rien d'intermédiaire.

Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr 

13
Non, le prémastering est en fait ce que toi (et pas mal d'autres) appelle le mastering. Le mastering est la fabrication du premier Glass Master, c'est déjà une étape industrielle.

Historiquement le mastering est l'opération de gravure du premier master qui sert ensuite à créer une mère, qui ensuite, etc.

L'opération était menée par un ingénieur de mastering qui après avoir évalué le message à graver (niveau et phase notamment) règlait en temps réel le courant passant dans le système de chauffage du burin graveur, ceci dans le but de plus ou moins ramollir la pâte au moment du passage du dit burin.

L'ingé de gravure gérait en même temps les corrections de niveaux et le pas du burin pour adapter l'écartement entre les spires en fonction du niveau.

Sacré boulot n'est-ce pas ?

JM
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Ok. Mais dans tous les studios de mastering dans lesquel j'ai été (et qui s'apelle donc comme ça...) il ne s'agit bien que de cette étape EQ/Comp (pour simplifier) et le glass master est souvent réduit à un cd (ou une cassette dont j'ai oublié le nom, un format numérique asynchrone qui permet un checksum...) qui part direct au pressage...

Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr 

15
Non, le CD part à l'usine qui, à partir d'icelui, fabrique le Glass Master.

Et c'est vrai que la confusion entre le prémastering et le mastering est devenue affaire courante.

JM
16
Oui je me suis mal exprimé, je voulais dire que le glass master qui constituait le mastering à l'époque du vynil, ne figure plus du tout à cet étape du disque mais bien à l'usine de presse. Il y a comme un décalage depuis mon point de vue, mais c'est vrai qu'on peut aussi considerer le mastering actuel comme une étape supplémentaire à la chaine d'avant et donc l'appeler "prémastering".

Raphaël Raymond, Compositeur, Arrangeur, Guitariste : http://www.raphaelraymond.fr 

17
Ben c'est à dire que dans le temps, quand c'était mieux avant, l'ingé de mastering faisait toutes les opérations en même temps (parfois la clope au bec en draguant la secrétaire de la boîte).

Maintenant que l'opération peut se faire en plusieurs étapes, on s'est permis d'etoffer l'étape correction/amélioration/calibrage du mastering, et on l'a appelée prémastering, puis mastering par fainéantise.

JM