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Sujet Enregistrement: Espace virtuel ou placement des micros?

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Sujet de la discussion Enregistrement: Espace virtuel ou placement des micros?
Bien, on a exploré le premier volet (prise de son acoustique, placement des micros), mais qu'en est-il du second?

Je branche mes micros et instruments électriques/électroniques dans les entrées de mon enregistreur, j'appuie sur REC, je joue les pistes une par une ou toutes ensemble, et quand j'écoute, mon cher enregistreur, si onéreux et doté d'une définition si fine, ou de caractéristiques sonores au contraire si typées et si bien repérées esthétiquement parlant (je pense aux vieux enregistreurs 8 ou 12 bits des débuts du numérique, appréciés parfois comme tels) me fait entendre:
-1° une horreur d'un point de vue musical, malgré le soin apporté au mixage en amont.
-2° absolument autre chose que ce que j'entendais en jouant.

Comment faire?

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Tu parlais de tes SM58, l'utilisation de micros statiques à la place régleraient pas ma de tes problèmes de clarté et de définition.
Les micros du genre du 58 sont utilisés en live, mais dès qu'il s'agit de prises studio on se tourne vers des micros plus fins et sensibles, et en particulier omnidirectionnels si tu veux donner cet "espace", cette "coloration" de la pièce. Le SM58, et tout micro dynamique quel qu'il soit, est fait pour encaisser de fortes pressions sonores, donc pas forcément adapté à ce que tu souhaites faire ici.
Pour le live, il est rare d'arriver à donner une véritable coloration "spatiale", et quand ça arrive c'est souvent, comme le disait rroland, un ingé son engagé par le groupe qui s'en charge, car il connait le groupe et a eu le temps de réfléchir à la question. Mais même dans ce cas, on utilise en général des processeurs d'effets. Les live DVD ou télé ont en général été remixés après le concert, le son n'est donc pas forcément celui qu'il y'avait réellement au moment du concert..

Heads. Stuff. Radios (S.Y.H.)

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Oui, plusieurs pistes intéressantes dans cette réponse.
Bon, mettons qu'on met de côté le problème des micros, et qu'on se dirige vers une solution "tout-électrique", c'est à dire qu'on utilise principalement des instruments électrique ou électroniques, ou acoustiques préamplifiés, plus 1 ou 2 voix avec un micro fait pour ça...
-Je branche les sorties audio dans les entrées de l'enregistreur.
-Et ensuite? Que faire pour:
-1°) entendre en jouant dans mes retours ou dans mon casque qqch de pas trop différent de ce que j'entends dans ma sono, et ainsi garder les pieds dans mes baskets pour jouer propre et avec un minimum de feeling?
-2°) entendre, lorsque j'appuie sur PLAY un truc pas trop froid ni trop différent de ce que j'entends dans ma sono en jouant?

Des effets? Lesquels, réglés comment, etc?...

Attention, je ne suis pas le gros naïf qui s'imagine qu'on va lui livrer LA recette magique passe-partout. Je veux juste connaître les quelques GROS contresens à éviter, s'il y en a, les quelques GROS bons trucs qui permettent de dégrossir, s'il y en a.
Les rudiments, quoi.
Et j'ai pas envie de potasser des traités; je préfère les paroles d'expérience.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.