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Sujet de la discussionPosté le 18/03/2008 à 00:00:00Les bases de l'acoustique : le timbre (II)
Nous avons au cours de la première séquence, donné physiquement une définition du timbre. Nous avons insisté sur la nature « plurielle » des éléments qui le composent et qui en définissent par cela même sa nature et surtout le nombre infini de combinaisons possibles entre les différentes composantes spectrales !
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diablomephisto
985
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
2Posté le 12/12/2013 à 19:11:22
Et bah dis donc j'aurais jamais imaginé l'existence d'un phénomène comme l'effet stevens.
Par contre je suis pas sur de bien comprendre la phrase : "Si vous entendez en plein air un orchestre au lointain, vous percevrez en premier les basses. Puis en vous rapprochant, vous entendrez le médium puis en dernier une fois proche de la source les aigu. Ce phénomène vient du fait que chaque fréquence en fonction de la relation qui la lie à la vitesse de propagation du son et de la longueur d’onde, arrivera plus ou moins vite jusqu’à votre oreille".
La célérité du son étant la même quelques soit la fréquence, j'ai du mal à saisir.
[ Dernière édition du message le 12/12/2013 à 19:13:20 ]
ziqziq2
3
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 4 jours
3Posté le 27/07/2025 à 16:51:37
Pour diablomephisto
Une onde acoustique se propage dans un milieu considéré. Et ce milieu va forcément avoir une influence sur cette propagation. Une des caractéristiques essentielles du milieu est de savoir s’il est dispersif ou non dispersif. Et pour savoir cela il faut étudier la propagation d’une onde monochromatique (donc avec une seule fréquence) et la propagation d’une onde qui n’est pas monochromatique (donc avec au moins deux fréquences). En général, on considère seulement deux fréquences assez proches.
Dans le cas monochromatique, la vitesse de propagation concerne la phase et s’appelle donc la vitesse de phase.
Dans l’autre cas, la vitesse de propagation concerne un groupe de paquets d’ondes (ici deux), et la vitesse de propagation s’appelle donc la vitesse de groupe.
Et quand ces deux vitesses ne sont pas égales, le milieu est dit dispersif. Cette situation arrive pour des propagations dans des conduits. Elle n’arrive pas en champ libre ni dans une salle.
Donc « Ce phénomène vient du fait que chaque fréquence en fonction de la relation qui la lie à la vitesse de propagation du son et de la longueur d’onde, arrivera plus ou moins vite jusqu’à votre oreille » n’est pas exact.
Par contre les basses se propagent sur des distances plus grandes que les aigus car les basses sont moins sensibles aux effets de l’absorption atmosphérique qui dissipe une partie de n’énergie acoustique due à différents phénomènes comme la viscosité et les échanges thermiques. Il n’y a pas que la fréquence qui impacte mais aussi la température et l’humidité de l’air. C’est pourquoi lorsque l’éloignement de la source est grand, seules les basses sont perceptibles.