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Le Taz
« Le son Marshall des 80's ! »
Publié le 12/01/09 à 12:50
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Ampli tout lampes 100w (el34 en puissance, important sur le rendu sonore), sortie direct (bof, bof,...) boucle d'effets, canal switchable au pied (reverb aussi)
En master : volume, présence et reverb
En drive : gain, volume, bass, middle, treble
En clean : volume, bass, treble.
Bref, rien qu'aux réglages, on se doute bien que cet ampli n'est pas fait pour la musette !
UTILISATION
Utilisation simplissime. Ma tête est de 1986, donc le second circuit du modèle, avec un rendu plus précis. J'ai trouvé avec cet ampli le grain de saturation que je recherchais à l'époque, un véritable coup de foudre. Attention, cet ampli est très différent des autres jcm800 (monocanaux, plus vintage). On peut obtenir une belle saturation, entre l'overdrive et la disto, et quelque soit le volume (contrairement donc aux autres 800). Il est un peu moins convaincant sur les crunchs intermédiaire, son truc, c'est le lead Marshall sauce 80's.
SONORITÉS
Contrairement à d'autres, la saturation me convient, même à faible volume. Il y a 1 gain, un volume et un master volume très efficace, vous pouvez vous faire une belle palette de son, à un volume raisonnable pour un 100w !
L'ampli peut donner du gros saturax, autant qu'un DSL100 par exemple, mais avec un je ne sais quoi plus prenant, plus rentre dedans, plus authentique. Cet ampli est audible sur les albums d'Europe, sur Ride The Lightning de Metallica, sur les albums de Michael Schenker, Tom Morello... Bref, c'est du lourd. J'utilise une tube screamer en complément, pour booster en solo notamment. La bête peut vous permettre de flirter avec les sons marshall de légendes telles que jimi hendrix en live, Clapton période Blues Breaker, Jeff Beck, le hard des 70's et des 80's (Satriani avec un peu de boost, le son Maiden). Le gros intérêt du canal drive, outre le grain, est le respect du jeu est de l'attaque : selon vos coups de médiators, vous pouvez passez du crunch au sons saturés, même avec le gain à fond (d'où l'utilité du booster pour les shredders), on a une bonne dynamique.
Par contre, beaucoup lui reprocheront un manque de gras et de bas, ou de ne pas avoir la presence d'un 2203. C'est d'ailleurs pour ça que pas mal d'utilisateurs de 2210 l'associent à un 2550 (Silver Jubilee), pour épaissir le son et rejoindre les 90's. Tout seul, il reste définitivement marqué 80's. On adorera, ou détestera ça.
Le son clair peut paraître impersonnel, mais il offre une plateforme idéale pour n'importe quelle pédale de drive si vous souhaitez changer un peu de crémerie. Le peu de réglage est très suffisant. J'ai eu l'occasion de le prêter à Uli Jon Roth (et oui !), qui déteste ce type d'ampli à master volume, mais la méchamment fait sonner avec une modeste tube screamer.
AVIS GLOBAL
Achetée en 2002, cette tete est un enfer. J'ai essayé des tonnes d'amplis, mais rien n'égale son grain. Je suis systématiquement déçu par toutes les autres bêtes que j'ai pu essayer. Pourquoi ils n'en font plus, des comme ça ?!!! Pour moi, ça a été un coup de foudre, et il me suit maintenant fidèlement, sur scène ou en studio. Je suis tellement fan que j'en ai même possédé jusque 3 en même temps, c'est dire.
Edit novembre 2012 : Après avoir prêté mon 2210 préféré à Uli Jon Roth (qui a pas aimé, mais avec lui, en dehors des plexis poussés à fond...), j'ai prêté mes deux exemplaires à Paul Gilbert pour ne master class à l'EF2M. C'était étonnant d'avoir les deux (un 1985 avec le premier circuit et le 1986 avec le second) en stéréo et de voir les réglages du virtuoses : à la Tom Morello, pas trop de drive, et une bonne utilisation de la section de puissance. J'ai revendu le 85 depuis, mais je reste toujours attaché à cet ampli au son unique.
Edit 2014 : après des années de fidélité, j'ai revendu mon dernier 2210, à la recherche d'un ampli plus organique, dynamique, riche en grain. Après de nombreux essais, dont Soldano, j'ai fini par trouver mon bonheur avec un Cornford MK50H.
Mes coucous auront quand-même eu une belle histoire, après avoir côtoyé les Yardbirds sur scène, et avoir été joués par ces gars-là :
En master : volume, présence et reverb
En drive : gain, volume, bass, middle, treble
En clean : volume, bass, treble.
Bref, rien qu'aux réglages, on se doute bien que cet ampli n'est pas fait pour la musette !
UTILISATION
Utilisation simplissime. Ma tête est de 1986, donc le second circuit du modèle, avec un rendu plus précis. J'ai trouvé avec cet ampli le grain de saturation que je recherchais à l'époque, un véritable coup de foudre. Attention, cet ampli est très différent des autres jcm800 (monocanaux, plus vintage). On peut obtenir une belle saturation, entre l'overdrive et la disto, et quelque soit le volume (contrairement donc aux autres 800). Il est un peu moins convaincant sur les crunchs intermédiaire, son truc, c'est le lead Marshall sauce 80's.
SONORITÉS
Contrairement à d'autres, la saturation me convient, même à faible volume. Il y a 1 gain, un volume et un master volume très efficace, vous pouvez vous faire une belle palette de son, à un volume raisonnable pour un 100w !
L'ampli peut donner du gros saturax, autant qu'un DSL100 par exemple, mais avec un je ne sais quoi plus prenant, plus rentre dedans, plus authentique. Cet ampli est audible sur les albums d'Europe, sur Ride The Lightning de Metallica, sur les albums de Michael Schenker, Tom Morello... Bref, c'est du lourd. J'utilise une tube screamer en complément, pour booster en solo notamment. La bête peut vous permettre de flirter avec les sons marshall de légendes telles que jimi hendrix en live, Clapton période Blues Breaker, Jeff Beck, le hard des 70's et des 80's (Satriani avec un peu de boost, le son Maiden). Le gros intérêt du canal drive, outre le grain, est le respect du jeu est de l'attaque : selon vos coups de médiators, vous pouvez passez du crunch au sons saturés, même avec le gain à fond (d'où l'utilité du booster pour les shredders), on a une bonne dynamique.
Par contre, beaucoup lui reprocheront un manque de gras et de bas, ou de ne pas avoir la presence d'un 2203. C'est d'ailleurs pour ça que pas mal d'utilisateurs de 2210 l'associent à un 2550 (Silver Jubilee), pour épaissir le son et rejoindre les 90's. Tout seul, il reste définitivement marqué 80's. On adorera, ou détestera ça.
Le son clair peut paraître impersonnel, mais il offre une plateforme idéale pour n'importe quelle pédale de drive si vous souhaitez changer un peu de crémerie. Le peu de réglage est très suffisant. J'ai eu l'occasion de le prêter à Uli Jon Roth (et oui !), qui déteste ce type d'ampli à master volume, mais la méchamment fait sonner avec une modeste tube screamer.
AVIS GLOBAL
Achetée en 2002, cette tete est un enfer. J'ai essayé des tonnes d'amplis, mais rien n'égale son grain. Je suis systématiquement déçu par toutes les autres bêtes que j'ai pu essayer. Pourquoi ils n'en font plus, des comme ça ?!!! Pour moi, ça a été un coup de foudre, et il me suit maintenant fidèlement, sur scène ou en studio. Je suis tellement fan que j'en ai même possédé jusque 3 en même temps, c'est dire.
Edit novembre 2012 : Après avoir prêté mon 2210 préféré à Uli Jon Roth (qui a pas aimé, mais avec lui, en dehors des plexis poussés à fond...), j'ai prêté mes deux exemplaires à Paul Gilbert pour ne master class à l'EF2M. C'était étonnant d'avoir les deux (un 1985 avec le premier circuit et le 1986 avec le second) en stéréo et de voir les réglages du virtuoses : à la Tom Morello, pas trop de drive, et une bonne utilisation de la section de puissance. J'ai revendu le 85 depuis, mais je reste toujours attaché à cet ampli au son unique.
Edit 2014 : après des années de fidélité, j'ai revendu mon dernier 2210, à la recherche d'un ampli plus organique, dynamique, riche en grain. Après de nombreux essais, dont Soldano, j'ai fini par trouver mon bonheur avec un Cornford MK50H.
Mes coucous auront quand-même eu une belle histoire, après avoir côtoyé les Yardbirds sur scène, et avoir été joués par ces gars-là :