Sujet de la discussionPosté le 28/04/2009 à 22:49:45Le fondement des modes depuis l'époque médiévale
Bonjour a tous !
Je suis en musicologie et en ce moment il me faut réviser l'histoire (j'aime pas trop ça mais bon), et je me pose une quesion qui je pense pourrait en interesser plus d'un.
Depuis l'époque médiéval jusqu'au baroque on a assisté à une évolution de la conception des gammes et à l'origine les modes anciens étaient ceux de ré, mi, fa, sol et la. Aujourd'hui, en jazz, par exemple on parle du mode de si, et sinon le mode de do et notre fameux mode majeur. Mais ce que je trouve assez étrange c'est que finalement ce mode de ré, qui était le plus répandu, d'où tient-il sa légitimité ? Pourquoi le mode plagal et authente (dérivant de ce mode de ré) sont-ils nommés les 'premier' et 'deuxième' modes ?
S'agit-il d'une convention arbitraire ordonné par les savants un peu aveugles de l'époque ?
Beaucoups de livres traitent du sujet des modes anciens mais je ne sais toujours pas d'où vient ce fameux mode-roi de ré ?
Ben du fait que cette tierce est utilisée plutôt horizontalement (ou alors fugitivement si c'est vertical, comme dit précédemment), il me semble que le problème disparaît de lui même, puique justement elle n'est pas utilisée comme une consonnance.
En fin de compte, la question de départ - pourquoi ont-ils commencé par Ré - n'est toujours pas résolue !
Il y a deux jours, je me disais : voyons, en clé de Sol, sachant qu'ils avaient horreur des lignes supplémentaires, eh bien, ils ont bêtement commencé par le bas = la note sous la portée...
Mais ensuite : Clé de Sol ?? Je ne sais pas si c'est celle qui leur venait à l'idée en premier ! N'oublions pas que les modes écclésiastiques étaient chantés par des hommes (peut-être en voix de tête ?).
Et puis n'oublions pas, aussi, que les notes ont reçu leur nom actuel Français après un certain temps, donc le mode de Ré authente s'est d'abord appelé primus.
Si tu as le courage de poster ta question en Anglais sur rec.music.early, il y a peut-être des universitaires qui te répondront, il y en a des balèzes, (chercheurs et interprètes), et ils sont très sympa, pas du tout condescendants avec les masses populaires comme peuvent l'être les musicologues Français.