
« MixBox d’IK Multimedia : le Ricard du sound design ? »
Publié le 24/05/25 à 12:22
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
J’avoue, c’est d’abord son prix qui m’a attiré. Pour 24€, difficile de ne pas se laisser tenter. D’autant plus que je possède déjà quelques produits IK Multimedia, et que je trouve leur rendu souvent flatteur, mais pas dénué d’intérêt.
Avant de passer à l’achat, j’ai évidemment jeté un œil aux avis… et j’ai été surpris : MixBox semble diviser autant que le Ricard. On adore ou on déteste. Peu de nuances. À tel point que je me suis demandé si les quelques avis franchement positifs n’étaient pas sponsorisés.
Mais bon, 24€ plus tard, me voilà à l’essayer. Et honnêtement ? J’ai été séduit.
Pas un plugin d’effets comme les autres
Oui, certains modules sont un peu caricaturaux. Je ne le conteste pas. Mais il ne faut pas oublier que MixBox imite une chaîne de modules façon rack 500. Et dans ce cadre, il me semble parfaitement logique de le considérer non pas comme une suite d’effets généraliste, mais comme un outil pensé pour le sound design, et plus spécifiquement pour enrichir des sons synthétiques un peu trop bruts.
C’est là, à mon avis, que MixBox prend tout son sens. Il agit comme une couche de finition, une sorte de vernis sonore qui polit un son nu et le rend plus présentable. Une continuité naturelle après les oscillateurs, filtres, LFO et autres modulateurs exactement là où beaucoup de synthétiseurs s’arrêtent ou n’offrent que des effets très sommaires.
Série, pas parallèle ? Et alors ?
Parmi les critiques que j’ai lues, certaines m’ont fait sourire. Notamment celle qui reproche qu’on ne puisse chaîner les effets qu’en série. Mais c’est justement le principe d’un rack d’insert ! Et rien n’empêche, dans un DAW, de travailler en parallèle via des bus. D’autant que MixBox a une empreinte CPU très raisonnable, ce qui permet de multiplier les instances sans souci.
Un outil simple et efficace
Pour ma part, j’ai vraiment apprécié l’expérience. Et je pense sincèrement que mon avis n’aurait pas changé même si je l’avais payé 100€.
Les effets sont globalement de bonne facture. J’aime particulièrement les saturations, qui fonctionnent très bien sur des basses façon Moog. La compression fait le job, les delays sont simples mais efficaces. Bref, il y a un peu de tout, parfois inégal, mais en quantité. Un peu comme les repas d’adolescents : ce n’est pas toujours raffiné, mais c’est nourrissant.
Conclusion : un compagnon de choix pour nos synthés
MixBox n’est peut-être pas l’arme ultime du mixage. Mais pour habiller un synthé un peu nu, ou remplacer la section effets de certains instruments logiciels, c’est un vrai plus. Il permet aussi d’unifier le workflow sonore si on travaille avec plusieurs synthés différents. C’est fluide, ça donne du corps, ça consomme peu : que demander de plus ?
En résumé
+ Points forts : simplicité, légèreté, rapidité, enrichissement sonore efficace pour les synthés.
- Limites : parfois un peu caricatural, effets inégaux, peu adapté au traitement de voix ou d’instruments acoustiques.
Public visé : sound designers, musiciens électroniques, fans de synthés mais pas forcément les puristes du mix.
Coup de cœur : Sat X
Un des modules qui m’a bluffé. Il donne du grain, de la vie, de la présence sans forcément casser le mix ou sonner trop numérique. Comme je le disais, sur une basse type Moog ou un pad un peu fade, il apporte cette petite saleté musicale qui transforme tout.
Avant de passer à l’achat, j’ai évidemment jeté un œil aux avis… et j’ai été surpris : MixBox semble diviser autant que le Ricard. On adore ou on déteste. Peu de nuances. À tel point que je me suis demandé si les quelques avis franchement positifs n’étaient pas sponsorisés.
Mais bon, 24€ plus tard, me voilà à l’essayer. Et honnêtement ? J’ai été séduit.
Pas un plugin d’effets comme les autres
Oui, certains modules sont un peu caricaturaux. Je ne le conteste pas. Mais il ne faut pas oublier que MixBox imite une chaîne de modules façon rack 500. Et dans ce cadre, il me semble parfaitement logique de le considérer non pas comme une suite d’effets généraliste, mais comme un outil pensé pour le sound design, et plus spécifiquement pour enrichir des sons synthétiques un peu trop bruts.
C’est là, à mon avis, que MixBox prend tout son sens. Il agit comme une couche de finition, une sorte de vernis sonore qui polit un son nu et le rend plus présentable. Une continuité naturelle après les oscillateurs, filtres, LFO et autres modulateurs exactement là où beaucoup de synthétiseurs s’arrêtent ou n’offrent que des effets très sommaires.
Série, pas parallèle ? Et alors ?
Parmi les critiques que j’ai lues, certaines m’ont fait sourire. Notamment celle qui reproche qu’on ne puisse chaîner les effets qu’en série. Mais c’est justement le principe d’un rack d’insert ! Et rien n’empêche, dans un DAW, de travailler en parallèle via des bus. D’autant que MixBox a une empreinte CPU très raisonnable, ce qui permet de multiplier les instances sans souci.
Un outil simple et efficace
Pour ma part, j’ai vraiment apprécié l’expérience. Et je pense sincèrement que mon avis n’aurait pas changé même si je l’avais payé 100€.
Les effets sont globalement de bonne facture. J’aime particulièrement les saturations, qui fonctionnent très bien sur des basses façon Moog. La compression fait le job, les delays sont simples mais efficaces. Bref, il y a un peu de tout, parfois inégal, mais en quantité. Un peu comme les repas d’adolescents : ce n’est pas toujours raffiné, mais c’est nourrissant.
Conclusion : un compagnon de choix pour nos synthés
MixBox n’est peut-être pas l’arme ultime du mixage. Mais pour habiller un synthé un peu nu, ou remplacer la section effets de certains instruments logiciels, c’est un vrai plus. Il permet aussi d’unifier le workflow sonore si on travaille avec plusieurs synthés différents. C’est fluide, ça donne du corps, ça consomme peu : que demander de plus ?
En résumé
+ Points forts : simplicité, légèreté, rapidité, enrichissement sonore efficace pour les synthés.
- Limites : parfois un peu caricatural, effets inégaux, peu adapté au traitement de voix ou d’instruments acoustiques.
Public visé : sound designers, musiciens électroniques, fans de synthés mais pas forcément les puristes du mix.
Coup de cœur : Sat X
Un des modules qui m’a bluffé. Il donne du grain, de la vie, de la présence sans forcément casser le mix ou sonner trop numérique. Comme je le disais, sur une basse type Moog ou un pad un peu fade, il apporte cette petite saleté musicale qui transforme tout.