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The Velvet Undergound (où l'apologie de la saleté)

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Sujet de la discussion The Velvet Undergound (où l'apologie de la saleté)
J'aimerai savoir qui parmis les afiens pense également que ce groupe fut durant sa courte "cariere" le plus crasseux de tous les temps.
Ou simplement que ceux qui pensent le contraire viennent le dire.

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Je comprends pas vraiment ta notion de crasseux.

parce qu'ils étaient sales dans la vie, pour le solo de John Cale? le son ?Expliques toi? :noidea:
3
:?!:
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C'est un tout! Le son tout d'abord, ou l'on dirait que les masters ont étés frottés contre des gravillions, le son des instruments, les solos de Cale (meme si les autres s'en donnaient a coeur joie aussi de temps en temps ;)), tout destructurés et saturés, la baterie en rythme une fois sur deux...Et à tout çela s'ajoute les paroles salaces de Lou Reed! Et comble de l'ironie quand dans le premier album Nico viens poser de sa douce voie sur la bouillie sonore (c'est meme pas de la bouillie, c'est tout rapeux) avec des textes assez horribles comme si elle chantait la balade du siecle :aime:
Bien sur, le second album ou Cale prend le controle de l'engin et ou le VU se barre vers les abymes crasseux de la musique; et le troisieme ,ou meme si Cale n'est plus là, il se dégage une atmosphere faussement tranquile, la musique est toujours sur le fils, tout aussi malsaine que dans les precedents albums. Les suivants, je ne les considerent meme pas (à part la compilation VU). Je trouve que l'esprit n'y est plus.
Enfin, pour moi Reed Et Cale restent ,du moins a cette periode, les Maccartney et Lennon maléfiques.

J'espere arriver a expliquer ce que je ressent en écoutant ce groupe.

Apres, ils étaient sales dans la vie (dans tous les sens du terme), du moins à cette periode là.

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Junior, ton bain de goudron est prêt. Tu passes essayer tes nouvelles plumes quant tu veux. :humm:

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Bon deja c'est junior mais JR.[Jihere].
Ensuite c'est mon oppinion que je donne, j'explique en quoi le Velvet est mon groupe favori, car soit les gens ne connaissent pas, soit ne comprenent pas les raisons de mon amour pour ce groupe. Apperement tu fais parti de la seconde catégorie. Si tu veux parler tranquilement, je suis là et je ne crois pas etre le seul. Mais explique toi.



Pour le goudron, je m'en fiche ma famile possede toutes les productions de petrole du texas, et pis si tu me touche t'auras des soucis. :oops2:

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Je fais partie de la deuxième catégorie. Mais je n'ai rien contre le fait que tu aimes ce groupe, c'est juste le mot "maléfique" dans l'antépénultième de ton post 3 qui m'a fait répondre par ce post 4. No offence. :ange:
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Je vois ce que tu veux dire Jr. :demon:

Personellement, j'adore les 2 premiers albums du velvet (surtout le premier). Mais crasseux n'est pas le qualificatif qui me serait venu immédiatement à l'esprit, par contre , malsaint, oui, volontier.

En tout cas pour ceux qui ne connaissent pas, voilà 2 albums à écouter d'urgence !
9
J'ai écouté ça pour la premiere fois vers mes 15 ans, alors que j'écoutais que du métal... Ca ma foutu une telle claque!
Surtout Venus In Furs, et ça superbe boucle de violon stridente, qui me rendait fou!:bave:

Sinon, dans la discographie de John Cale, y a t'il des choses interessentes? Le peu que j'ai écouté m'a fortement déçu.

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Citation : Sinon, dans la discographie de John Cale, y a t'il des choses interessentes?



J'en suis resté, par pure et triste fainéance, à "Words For The Dying", qui m'a mis par terre. Deux des morceaux qui composent ce disque sont des instrumentaux interprétés au piano. Ces deux morceaux sont un peu externes au reste du disque (superbes adaptations musicales de poésies de Dylan Thomas) mais, pris individuellement, ils me font baver à chaque écoute. Des chansons de John Cale, j'ai gardé un très bon souvenir de "(I Keep A) Close Watch" et de "Forever Changed" (Songs For Drella) que j'avais vue et entendue à Megamix, à la télé. "Paris 1919" et "Helen Of Troy" sont considérés par certains critiques comme des monuments.
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J'avais porté une oreille distraite à Paris 1919 ,sans que cela me donne plus envie d'écouter...

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Je crois l'avoir écouté vers 1990, avec la même sensation que toi. Je le mets illico sur ma liste pour corriger ça. J'adore "Lady Godiva's Operation" parce que Cale la chante. Je dois réécouter "Paris 1919".
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Rhoo "Lady Godiva's Operation" est un chef d'oeuvre!
J'adore vers la fin quand Lou Reed s'enerve et commence à engueuler Cale en live ,se mettant meme à chanter à sa place pour que ça corresponde à son idée... Et le meilleur, c'est qu'ils l'ont laissé au montage! On sent bien les tensions entre les deux dans cette chanson.

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Je croyais que c'était tout simplement voulu. Je ne savais pas que ça s'était passé comme ça.

J'ai bien aimé la pub qui utilisait "Sunday Morning". Ca collait pile-poil avec l'annonceur (un assureur si mes souvenirs sont bons). Quand on sait ce que raconte la chanson... Même étonnement quand xIKE a utilisé "Search & Destroy" d'Iggy & the Stooges pour sa pub pré JO Atlanta...
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Oui en effet, peut etre que c'était voulu en fait...
Mais le Reed semble tellement enrevé que cela ne me semble pas vraiment voulu ;)

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Je suis un très grand fan de lou reed et je trouve que velvet underground est un groupe sale mais qui me plait, john cale est aussi un personnage interessant, c'est un groupe qui vit, qui a une histoire démente en plus, ... :aime:
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Pourquoi parlez-vous de "saleté" ? Mwa pas comprendre. Si c'est le son que vous qualifiez ainsi, pourquoi plus le VU que les Beatles ou les Stones (pour faire court) ? C'est de la distortion voulue. Ils ont fait chier les techniciens qui enregistraient "White Light/White Heat" pour que l'album sonne comme comme ils sonnaient live. Donc, vu-mètres dans le rouge, désespoir des technicos. Ils jouaient à fond (pas vérifié) donc amplis à burne. Pour avoir vécu certains concerts dans ce genre de conditions (à burne, donc), je peux dire que le son devient presque doux et ultra-compressé, en tout cas ça transperce de part en part et l'on peut vraiment dire que l'on vibre vraiment avec la musique, qu'on l'aime ou pas...
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Justement j'adore ce son, il est pas net, tout rugueux, on dirait que de la saleté s'est déposé sur la bande. Moi ça m'évoque un mur de beton tout fissuré sur lequel de la crasse se déposerait petit à petit. C'est cela que je caractérise de sale. Mais ce n'est pas du tout un reproche, au contraire!
Ensuite White light/white Heat à, dans ce sens ,le sons le plus élaboré (tout est relatif ;) ) que stone ou beatles n'auraient jamais voulu/pu avoir. Meme sur le premier album des stooges (produit pourtant par cale), ils n'arrivent pas à avoir ce son. En plus dans l'album WL/WH ,les techniciens n'ont parfois touchés à rien; sur sister ray par exemple, ou il existe une anecdote etonnante. Lou Reed improvise des paroles salaces, comme il sait si bien le faire, au point que vers la moitié de la chanson le technicien quitte le studio, écoeuré. La bande continue donc de tourner sans aucun montage. C'est sur cette chanson que le son sale est à son apogé, avec l'orgue de Cale qui sature à mort, au point qu'il en est presque méconnaissable.
Sur la chanson 'I heard her call my name", je pense aussi que l'on peut entendre le solo de guitare le plus sale de toute l'histoire du rock: la salturation est horrible, et les notes sont joués aproximativement. Il en va de meme pour rythme de cette guitare. Le resultat est pourtant là, stupéfiant de spontaneité et de puissance. J'adore cette guitare.

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J'adore le son de "i'm waiting for my man", surtout la voix de reed...
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Je vais jouer les fossoyeurs de post pour un petit tour de la discographie post-velvet de Cale:

Lou Reed, John Cale & Nico "Le Bataclan" 1972: un live acoustique après la séparation du Velvet où on peut entendre des très belles versions de morceaux du velvet et des premiers albums solos des trois protagonistes, pour ceux que le son du Velvet rebute c'est un très bon disque pour s'apercevoir que derrière le son il y avait avant tout d'excellentes chansons.

John Cale: "Vintage violence" (1970) album de country pop paisible et classieux, "Church of anthrax" (1971) croisement de rock avant gardiste et de musique répétitive avec Terry Riley, "The academy in peril" (1972) album instrumental tendance musique contemporaine, "Paris 1919" (1973) chef d'oeuvre de pop orchestrale, "Fear" (1974), "Slow dazzle" (1975) et "Helen of Troy" (1975) la trilogie Island, la période la plus prolifique et riche de la carrière de Cale, "Music for a new society" (1983) assez marqué par la new wave, "Words for the dying" (1992) arrangements classiques et textes deDylan Thomas.