Anouar Brahem Oud player
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jong
144
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 18 ans
Sujet de la discussion Posté le 18/01/2007 à 18:28:59Anouar Brahem Oud player
Extrait video /
https://www.youtube.com/watch?v=HZNGbMnCbIg
Pour les fans de Rabih Abou Khalil et de musiques orientales, Anouar Brahem est sans doute le meilleur joueur de Oud actuel et ses compositions sont superbes et très méditatives. Vous pouvez sauter sur sa discographie les yeux fermés.
J'ai egalement découvert le disque "Satie en orient" qu'il faut que je me procure et qui a l'air d'etre une petite merveille (reprises de Satie avec des intruments orientaux)
https://www.youtube.com/watch?v=HZNGbMnCbIg
Pour les fans de Rabih Abou Khalil et de musiques orientales, Anouar Brahem est sans doute le meilleur joueur de Oud actuel et ses compositions sont superbes et très méditatives. Vous pouvez sauter sur sa discographie les yeux fermés.
J'ai egalement découvert le disque "Satie en orient" qu'il faut que je me procure et qui a l'air d'etre une petite merveille (reprises de Satie avec des intruments orientaux)
Xochitl
3660
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
2 Posté le 18/01/2007 à 21:22:43
Je l'ai vu en 2006 du côté de Bordeaux en trio! C'était magnifique!
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
3 Posté le 19/01/2007 à 02:42:50
Citation : Pour les fans de Rabih Abou Khalil
C'est on cas, j'irai voir ça de plus près, merci pour le tuyau...
jong
144
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 18 ans
4 Posté le 30/01/2007 à 02:53:09
J'ai trouvé "Satie en Orient", mais cela n'a pas été facile. Mieux vaut le commander je pense...
Voilà la page fnac où vous pouvez ecouter quelques extraits...très beau disque mystique.
http://www.fnacmusic.com/album/4eae9106-5f55-4340-8eec-3450e8c5176a.aspx
Des pièces pour piano d’Erik Satie jouées par un orchestre oriental, il fallait y penser. Dépassant le stade de la bonne idée, les musiciens de l’ensemble Sarband parviennent à concrétiser leur projet sans commettre une quelconque faute de goût. Dès le premier titre, le Gnossienne n° 1, on sent que la partie est gagnée. On se prend à songer que le compositeur français est allé trouver son inspiration en Ouzbékistan où l’on pratique le noble art du maqam – la hiératique musique savante du cru –, au terme d’un long voyage à dos de chameau. Plus loin, les parfums d’Arabie ou de Grèce se font sentir… C’est pourtant à Paris et à Arcueil qu’Erik Satie (1866-1925) a vécu et travaillé. Cependant, on sait combien le fantasque et fantastique musicien eut l’esprit rêveur. L’ensemble Sarband avait toutes les qualités requises pour honorer comme il convient les mélodies du génial barbichu passionné par les modes musicaux du Moyen Âge et, dit-on, par les premières représentations de « musiques du monde » données à Paris dans les années 1900. Depuis 1986, cette formation dirigée par Vladimir Ivanoff fait resurgir les racines communes entre les mondes musicaux d’Orient et d’Occident, en procédant notamment à la reconstitution d’œuvres très anciennes. Elle réunit des interprètes venus de pays arabes, d’Allemagne, d’Angleterre, de Bulgarie, d’Italie et de Turquie, tous rompus aux techniques d’improvisation – le terme « sarband », d’origine perse, nomme d’ailleurs ces passages improvisés qui font le pont entre deux parties d’une suite musicale. Vielle, cithare, luth, chalumeau, harpe, percussions attribuent de nouvelles couleurs aux Gnossiennes, Gymnopédies et autres airs à la beauté aussi évidente que renversante
ENSEMBLE SARBAND
Le mot "Sarband" vient du perse et de l'arabe et désigne un morceau improvisé reliant les deux parties d'une suite.
Vladimir Ivanoff qui créa cet ensemble en 1986, pratique une archéologie des relations complexes entre ces rapports musicaux. Le but de Sarband est surtout de mettre en évidence les liens existant entre la musique européenne, les différentes cultures musicales de l'Islam et la culture musicale juive. Sarband célèbre la symbiose de l'Orient et de l'Occident, avec beaucoup de sensibilité et une grande intensité.
La collaboration est permanente au sein du groupe qui aspire au dialogue équilibré entre ces différents courants. L'échange constant d'expériences entre musiciennes et musiciens de diverses cultures, confère aux concerts de Sarband une très grande authenticité et les rend plus attrayants et plus vivants. Pour interpréter la musique médiévale, les musiciens turcs, italiens, anglais, bulgares, arabes et allemands, ont recours à une instrumentalisation colorée, à des techniques de chant, des pratiques de jeu et d'improvisation, que les milieux culturels islamiques ont su conserver jusqu'à nos jours.
Les musiciennes et musiciens de Sarband sont loin de considérer leur métier comme une activité sporadique, mais comme l'expression de leur être et de leur vie. Si les différences religieuses, économiques, culturelles et politiques entre l'Orient et l'Occident sont aujourd'hui constamment mises en avant, la pratique musicale de Sarband, elle, tend à montrer que tout du moins la musique ne servait pas simplement de décor, mais de médium á un monde ouvert au respect mutuel et qu'elle peut l'être encore aujourd'hui.
Voilà la page fnac où vous pouvez ecouter quelques extraits...très beau disque mystique.
http://www.fnacmusic.com/album/4eae9106-5f55-4340-8eec-3450e8c5176a.aspx
Des pièces pour piano d’Erik Satie jouées par un orchestre oriental, il fallait y penser. Dépassant le stade de la bonne idée, les musiciens de l’ensemble Sarband parviennent à concrétiser leur projet sans commettre une quelconque faute de goût. Dès le premier titre, le Gnossienne n° 1, on sent que la partie est gagnée. On se prend à songer que le compositeur français est allé trouver son inspiration en Ouzbékistan où l’on pratique le noble art du maqam – la hiératique musique savante du cru –, au terme d’un long voyage à dos de chameau. Plus loin, les parfums d’Arabie ou de Grèce se font sentir… C’est pourtant à Paris et à Arcueil qu’Erik Satie (1866-1925) a vécu et travaillé. Cependant, on sait combien le fantasque et fantastique musicien eut l’esprit rêveur. L’ensemble Sarband avait toutes les qualités requises pour honorer comme il convient les mélodies du génial barbichu passionné par les modes musicaux du Moyen Âge et, dit-on, par les premières représentations de « musiques du monde » données à Paris dans les années 1900. Depuis 1986, cette formation dirigée par Vladimir Ivanoff fait resurgir les racines communes entre les mondes musicaux d’Orient et d’Occident, en procédant notamment à la reconstitution d’œuvres très anciennes. Elle réunit des interprètes venus de pays arabes, d’Allemagne, d’Angleterre, de Bulgarie, d’Italie et de Turquie, tous rompus aux techniques d’improvisation – le terme « sarband », d’origine perse, nomme d’ailleurs ces passages improvisés qui font le pont entre deux parties d’une suite musicale. Vielle, cithare, luth, chalumeau, harpe, percussions attribuent de nouvelles couleurs aux Gnossiennes, Gymnopédies et autres airs à la beauté aussi évidente que renversante
ENSEMBLE SARBAND
Le mot "Sarband" vient du perse et de l'arabe et désigne un morceau improvisé reliant les deux parties d'une suite.
Vladimir Ivanoff qui créa cet ensemble en 1986, pratique une archéologie des relations complexes entre ces rapports musicaux. Le but de Sarband est surtout de mettre en évidence les liens existant entre la musique européenne, les différentes cultures musicales de l'Islam et la culture musicale juive. Sarband célèbre la symbiose de l'Orient et de l'Occident, avec beaucoup de sensibilité et une grande intensité.
La collaboration est permanente au sein du groupe qui aspire au dialogue équilibré entre ces différents courants. L'échange constant d'expériences entre musiciennes et musiciens de diverses cultures, confère aux concerts de Sarband une très grande authenticité et les rend plus attrayants et plus vivants. Pour interpréter la musique médiévale, les musiciens turcs, italiens, anglais, bulgares, arabes et allemands, ont recours à une instrumentalisation colorée, à des techniques de chant, des pratiques de jeu et d'improvisation, que les milieux culturels islamiques ont su conserver jusqu'à nos jours.
Les musiciennes et musiciens de Sarband sont loin de considérer leur métier comme une activité sporadique, mais comme l'expression de leur être et de leur vie. Si les différences religieuses, économiques, culturelles et politiques entre l'Orient et l'Occident sont aujourd'hui constamment mises en avant, la pratique musicale de Sarband, elle, tend à montrer que tout du moins la musique ne servait pas simplement de décor, mais de médium á un monde ouvert au respect mutuel et qu'elle peut l'être encore aujourd'hui.
MoiNoU
294
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 18 ans
5 Posté le 24/05/2007 à 23:22:23
Si je devais conseillé un de ces disques c'est bien "Le pas du chat noir" : mélange de oud (A.Brahem), piano (Frannçois Couturier) et accordion (Jean Louis Matinier). L'album, bien que récompensé des ffff télérama, mérite d'être acheté juste pour sa première chanson (intitulée "Le pas du chat noir") de 8min30 minutes, mais que c'est court...
Petite découverte récemment: il a fait des duos avec Jan GARBAREK (saxo) que je me passe en boucle depuis des jours; je pense notamment à la chanson "Ramy"
Petite découverte récemment: il a fait des duos avec Jan GARBAREK (saxo) que je me passe en boucle depuis des jours; je pense notamment à la chanson "Ramy"
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