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Ambient Music, mondes imaginaires et voix de l'éther

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Sujet de la discussion Ambient Music, mondes imaginaires et voix de l'éther

Musique sans rythme ni voix se perdant dans l'immensité du vide et du temps tel est la définition de cette musique dont on parle si peu.

Faites part de vos albums, moi je vous suggère Elivium, le dernier sorti: http://www.myspace.com/eluviumtaken

Passez écouter c'est super agréable c'est mon album de nuit personellement, moitié abstrait moitié mélodieux.
Si quelques uns d'entre vous composent également de ce coté là je serais aussi curieux d'écouter pour voir, j'aimerais bien m'y mettre je l'avoue donc si on peut s'échanger des idées à travers le thread ça pourrait etre positif.

A coté de ça je suis en train de créer une sorte de playlist idéale pour bien s'endormir ou pour les ambiances nocturnes donc ça pourrait sans doute m'aider un peu. Voilà n'hésitez pas, moi je vais me coucher...


http://www.urb.com/uploads/reviews/cd_reviews/Eluvium_Copia_Temporary_Residence.jpg

Elivium - Copia (2007)

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

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Réflexion:
Ces dernières semaines je me suis replongé dans quelques bouquins de philo et de zen et je crois que j'ai saisi ce qu'il y a de fascinant pour moi dans l'ambient-music et tout particulièrement la dark-ambient, je crois bien que cela pourrait avoir un rapport avec "l'expérience pure", à savoir expérimenter une chose avant qu'elle ne devienne intelligible, et qu'elle ne soit pas encore compartimentée dans les catégories habituelles; avant que le sujet n'en fasse un objet.

Une suite d'accords, une mélodie, un rythme ou les trois combinés, évoquent presque toujours quelque chose d'un point de vue émotionnel/affectif et/ou rattachés à un souvenir: joie, tristesse, nervosité, amusement.

L'ambient-music, de par le fait qu'elle "n'évoque rien" est plus abstraite, ce qui selon moi la rend moins intelligible et donc propice à entretenir l'écart entre le sujet et l'objet, le premier étant plus ou moins incapable de "s'approprier" le second. Reste donc peut-être l'expérience de l'écoute, une expérience "pure". La durée des pièces joue également un rôle selon moi, puisqu'on a une "immédiateté en continu", un présent étiré qui passe malgré tout mais sans réellement laisser de traces, chaque écoute devenant une nouvelle écoute. Sans repères rythmiques, mélodiques ou harmoniques on y va "à l'oreille", on suis le chemin tel qu'il se (re-)présente.

Ci-dessous, typiquement le genre d'ambient-music auquel je me réfère:

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Citation de kumo :
Réflexion:


Entièrement d'accord avec ta réflexion, c'est même un peu à mes yeux ce qui fait l'intérêt de cette forme musicale... et c'est aussi la raison pour laquelle, la musique ambient n'est pas facile à appréhender pour tout le monde. Ca demande à la fois un investissement personnel, de l'écoute (oui ça parait évident pourtant c'est le premier des problèmes), et une certaine forme "d'éducation" de l'oreille, surtout pour les formes les plus arides de la chose bien sûr...
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+1, de la patience aussi, car les titres se mettent doucement en place.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

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Un petit lien vers mon clip qui a son coté mystique et qui est fait maison:

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Sympa, j'aime bien!

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

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Tiens, on dirait que ce sujet est en train de prendre la poussière...
Alors un coup de plumeau estonien avec un peu de SVEN GRÜNBERG

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Ah cet ambiant complétement barré et plein de nostalgie :aime2:

Je vois bien ça en fond sonore pour des rolistes !

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Parcelle coulée du ciel !

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