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Sujet John Fahey: Guitariste légendaire mais longtemps oublié

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Sujet de la discussion John Fahey: Guitariste légendaire mais longtemps oublié
C'est un peu réducteur le

Citation : il était trop fort



Qui connait ce guitariste...entre Léo Kotke et qqn d'autre probablement...mais déjà lui seul il vaut le déplacement...

Citation : Le regretté John Fahey, disparu l’an dernier, était l’une des figures attachantes de la musique américaine des quarante dernières années. Guitariste légendaire mais longtemps oublié, Fahey est ressorti de l’ombre au milieu des années 90, grâce à quelques inconditionnels de ses disques de guitare solo, dont Jim O’Rourke et Tortoise.

Guitariste virtuose mais jamais démonstratif, Fahey privilégie toujours la simplicité au geste lyrique ampoulé, n’hésitant pas à jouer contre des collages de musique concrète ou des boucles de bruit blanc.

les Inrocks
https://www.soundclick.com/bands/2/captainamnesicamusic.htm
2
Apparament vs êtes pas nombreux à connaitre et encore moins désireux de le connaître...j'lui en ferais part la prochaine fois qu'on jam ensemble...J'espère que c'est pas demain la veille...
3
Aux guitareux qui veulent pas s'exploser les oreilles: Red Cross...

Aux autres j'connais un bon ORL...c'est même pas vrai...celui qu'je suis allé voir m'as démoralisé pour la semaine
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Si si rassure toi... je suis un fan de john fahey...
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Ah ben voilà...faut prévenir les autres...maintenant...A ns deux on fait revivre la guitare accoustique et John Fahey pour l'occasion
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Nous ne sommes pas les seuls au monde: tortoise et jim o'rourke sont aussi des fans....
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Ouaip ils ont travaillé ensemble si je n'm'amuse..
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Ils l'ont aidé a enregistre oui, sur le label tortoise music, d'ou tortoise tire son nom je crois.
Mais je n'avais pas lu ta citation des inrocks ds le premier post; j'aurai du, je passerai moins pour un con qu'en repétant 2 lignes plus loin la mm chose :oops:
J'ai 3/4 disques de Fahey que j'adore, mm si sur la fin c'est plus ardu à ecouter... plus expérimental dirons nous...
Par contre, j'aime pas trop loren mazzacane connors, pour parler des guitaristes cultes...
9

Citation : loren mazzacane connors,

lui par contre jamais entendu parler => direct° google taper: loren mazzacane connors et résultat....j'tombe sur ceci...


onze guitaristes qui comptent, dont certains malheureusement disparus, que l'on croit connaître et que l'on écoute finalement assez peu, que l'on cite à tout bout de chant, que l'on feint parfois d'ignorer encore, ou que l'on tarde à découvrir : qu'ils jouent du jazz, qu'on les considère comme des improvisateurs presque uniquement ou qu'ils ne rechignent pas à jouer dans des contextes plus rock, voire folk, tous ont apporté quelque chose de singulier, voire défrichent probablement pour certains quelques-unes des voies de demain. Sélection très subjective...




FRED FRITH
Dans une célèbre revue de rock (et de folk) française, un critique connu fan de hard rock déclarait dans les années 70 que si Henry Cow devait représenter l'avenir de cette musique, il préférait rendre son tablier ! 27 ans après, ce journaliste fait la carrière que l'on sait (il a, au moins en partie, révisé son jugement) et force est de constater que Nirvana For Mice (enregistré par Mike Oldfield avant qu'il ne s'encroûte) ou Nine Funerals Of The Citizen King n'ont pas pris une ride et figurent parmi les "tubes" incontournables de la mouvance "Rock In Opposition" ! Inlassable curieux et bricoleur de sons sans pareil, Fred Frith n'a eu de cesse depuis la séparation d'Henry Cow d'arpenter le monde en quête de rencontres. Multi-instrumentiste (guitariste et violoniste) / compositeur / producteur, Frith ne se laisse pas facilement étiquetter et le film Step Across The Border, qui lui est consacré, est un des plus beaux documents qui soit sur un improvisateur. Refusant de s'enfermer dans quelque ghetto que ce soit, celui de l'impro comme des musiques nouvelles, ce Britannique d'origine parti vivre et enseigner aux Etats-Unis s'intéresse à tout, du folk au blues en passant par le flamenco et le jazz. Qu'il s'agisse de ses prestations avec Art Bears, Skeleton Crew, Massacre, Naked City (où il joue de la basse électrique), le Guitar Quartet ou de ses pièces en hommage à Morton Feldman et John Cage qu'il admire, cela s'entend. Entre ragtime, folklore, musique minimale, répétitive et punkitude sonique décoiffante, Fred Frith ne choisit pas et mixe l'ensemble dans un pot pourri sans frontières.

Henry Cow "Leg End" ReR/Orkhêstra
Fred Frith / Henry Kaiser "Friends & Enemies" Cuneiform/Orkhêstra





KEIJI HAINO
Keiji Haino peut tout se permettre et sait tout faire car il est musique. On oublie souvent qu'il commence par se faire remarquer en 1971 au sein de la formation free jazz Lost Aaraaf dont l'énergie des prestations n'a rien à envier à l'Unit de Cecil Taylor comme au Lifetime de Tony Williams avec John McLaughlin. Keiji Haino n'est pas que guitariste : il chante (ou plutôt éructe avec une violence inouïe qui n'a rien à envier à Yamatsuka Eye, que les habitués de John Zorn connaissent, ne serait-ce que pour l'avoir entendu en compagnie de Naked City), joue des percussions et de la vielle à roue, installant des ambiances particulièrement entêtantes. Fushitsusha, son power trio est un groupe culte qui n'a pas d'égal pour ce qui est d'organiser les fulgurances soniques. Les spectateurs qui ont eu la chance d'assister à une de ses rares performances françaises (au festival Musique Action à Vandoeuvre-les-Nancy, au Pez'Ner lyonnais ou à Main D'Oeuvre à Saint-Ouen par exemple) ont pu constater combien son engagement physique était total. Keiji Haino est sur scène le maitre d'oeuvre d'un étrange cérémonie, véritable rite incantatoire où l'électricité des feedbacks et larsens est invoquée dans un maelstöm de déflagrations à nul autre pareil. D'une intensité troublante, que ce soit avec le folk futuriste de Vajra ou porté par les paires Bill Laswell / Rashied Ali ou Greg Cohen / Joey Baron, ses psychédéliques envolées semblent habitées d'un souffle chamanique datant de la nuit des temps, provenant d'un ailleurs où Jimi Hendrix brillerait au firmament.

Lost Aaraaf "Lost Araaf" PSF/Metamkine
Vajra "Tusgaru" PSF/Metamkine





JOHN FAHEY
Dès la fin des années 50, il fût un des tous premiers à créer un label indépendant (Takoma), vendant ses productions à la station service où il travaillait. Optant pour le pseudo de Blind Joe Death, il tente non sans humour de se faire passer pour un vieux guitariste noir oublié ! Des disques, John Fahey en sortit beaucoup, collaborant même à Zabriskie Point, le film de Michelangelo Antonioni où Pink Floyd et Grateful Dead figurent à ses côtés sur la bande originale. "Musician's musician" comme disent ses confrères, il n'en demeure pas moins une énigme, une sorte de Bert Jansh à l'américaine. Peu connu du grand public, on ne sait ce qu'il serait devenu dans les années 90 si Jim O'Rourke (Gastr Del Sol a repris "Dry Bones In The Valley") et Jeff Hunt (du label Table Of The Elements) ne l'avaient redécouvert, avant qu'il ne disparaisse malheureusement. Qu'il s'agisse de reprises (Duke Ellington, Artie Shaw, la classique "House Of The Rising Sun") ou de compositions originales, la musique de Fahey est le reflet d'influences variées : celles des guitaristes texans, Bukka White, Skip James, des ragas indiens, de la musique balinaise et des expérimentations de Thurston Moore dont il dit apprécier le jeu. Nombreux sont ceux qui, de David Grubbs au Néo-Zélandais Bruce Russell (The Dead C., le label Corpus Hermeticum), vénèrent la musique de ce spécialiste de l'accord de do ouvert.

"The Transfiguration Of Blind Joe Death" Takoma/www.amazon.fr
"Georgia Stomps, Atlanta Struts, And Other Contemporary Dance Favorites" Table Of The Elements/Metamkine





LOREN MAZZACANE CONNORS
Originaire de New Haven dans le Connecticut, Loren MazzaCane Connors enregistre fin des années 70 quelques merveilles désormais introuvables sous le pseudonyme de Guitar Roberts. Autoproductions, tirages limités et enregistrements quatre pistes dans son appartement sont encore son lot commun même si la jet set expérimentale se bouscule à ses concerts, Thurston Moore de Sonic Youth le premier. Il cite parmi ses influences les bluesmen du delta du Mississippi, les fugues de Bach, les opéras de Puccini, la musique traditionnelle irlandaise, John Fahey, Cream, Hendrix et son travail est souvent associé à celui de la vague des groupes néo-zélandais (Roy Montgomery, Gate, Bruce Russell et The Dead C.) avec lesquels il se sent des affinités. Aujourd'hui, Loren MazzaCane Connors jouit d'une reconnaissance tardive et sort beaucoup de disques, seul ou accompagné de son épouse la chanteuse Suzanne Langille (la tessiture de sa voix singulière rappellant Annette Peacock et Suzanne Vega vaut à elle seule le détour), Alan Licht ou Keiji Haino. A chaque fois, c'est le même ravissement : celui d'une musique-paysage dont le lyrisme hypertrophié des échappées belles évoque les accords de Neil Young sur la bande originale du film de Jarmush Dead Man. Magique.

a suivre àl'adresse suivante: http://www.jazzmagazine.com/Musique/oreille/oreille27.htm
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Keiji Haino; là aussi j'ai du mal: je me souviens d'un éprouvant concert aux instants chavirés.
Par contre, j'aime bcp Roy Montgomery, qui est cité ds le texte sur loren mazzacane connors.
A la décharge de ce dernier, il faut avouer qu'il est atteint d'une maladie (serait-ce la sclérose en plaque ? je n'en suis plus sur) qui l'handicape grandement dans son jeu; je dois honteusement avouer qu'à la sortie d'un concert que je n'avais pas du tout aimé, d'apprendre ca m'a fait relativiser mon opinion sur lui...