Brancher des amplis en série ?

Citation :

qui en ont développé un vrai traumatisme, bon nombre ont abandonné le son à tout jamais, les autres se sont remis en question et on mis en œuvre des stratégies de fiabilisation.

Je me reconnais bien là dedans...
Pour faire du mariage de 200 personnes, j'utilise 2 PLX1804 dont 1 canal gère les G/M et l'autre les compressions, avec 4 enceintes + 2 subs chacun gérés par un VZX 2.5. Le tout est filtré par un driverack260. La table est une A&H Xone S2, les sources un DN-HD2500 rééquipé avec un SSD à la place du DDR + 2 DNS1200
Malgré que ces appareils soient réputés fiables... j'ai en secours: 1 driverack 482 si le 260 tombe en panne, Un VZX2.0 qui peut plus ou moins bien remplacer un PLX ou un 2.5. Je peux également en dernier recours utiliser le digit 1K0 incorporé à la régie DJ qui me sert pour les retours. J'ai gardé mes DNS1000 qui n'ayant pas l'USB, se revendent très mal. Je me suis fait il y a peu une régie de secours avec un second DN-HD2500 et une DN-X500 (que j'ai flingué donc je compte en trouver une autre bientôt). Et généralement, je prends mes anciennes EVPX qui servent pour le vin d'honneur donc au pire, si je grille les 4 enceintes, je peux continuer avec un son un peu moins bon en passif...

J'ai développé cette parano suite à une panne sur mon ancien DS2/4. Le son s'est éteint en fin de presta (fort heureusement). Les proces dépassaient 70°C et se mettaient en sécu. Après 30mn de pause, il repartait mais heureusement que ça n'est pas arrivé en milieu de soirée. J'ai depuis réparé le DS2/4, amélioré l'alim, ajouté des dissipateurs sur les proces et un ventilo. Il tourne maintenant quotidiennement chez ma belle-soeur. Je confirme par contre que malgré l'égalo paramétrique, je n'arrive pas à tirer un son écoutable de ses "Mc Farlow" avec des HPs en carton et tôle sous-motorisés et des piezo...

Bienvenue au club des paranos !

Pour ma part, depuis de nombreuses années je n'ai quasiment sorti le matériel que pour des fêtes de familles.

A chacune des deux dernières aux-quelles j'ai participé et assez loin de chez moi, d'autres membres étaient chargé de la sono et animation, je n'avais qu'à mettre les pieds sous la table.

Dans les deux cas je n'ai pas pu savoir quel était le matériel qui serait utilisé ni la qualification de ceux qui l’installeraient et l'utiliseraient (c'est ça les grandes familles) : Ce fut plus fort que moi : je n'ai pas pu m’empêcher de monter avec une sono complète, quatre enceintes, mixage amplifié, mixage de secours, ampli de secours, une malle entière de câbles secteur et de jeux de lumière, une malle entière de cable BF, speakon et autres plus trois ordis portables avec chacun tous mes MP3 ! (l'informatique, c'est ce dont je me méfie le plus)

Malgré les kilomètres, je me suis invité dans les salles en plein après midi pour participer et surveiller que l'installation se faisait dans les règles de l'art, en essayant d’être le moins intrusif possible afin de ménager les légitimes susceptibilités des intervenants "officiels" (c'est dur mais j'y arrive et en plus je me soigne !)

Une des deux fois je ne me suis pas décarcassé pour rien : Pour l'animation un système HK tri-phonique + mixage avait été installé dans un angle de la salle.
Tout est prêt, sauf un diaporama qui doit être apporté par un invité arrivant pour l’apéritif. Il installe son matériel (ordi, vidéoprojecteur et écran) à environ 7m de la sono sur une estrade afin que l'ensemble des invités ait vue sur l’écran, et là il demande au "sonorisateur" : "je peux brancher le son de mon ordi sur la sono ?" et il sort un câble jack 3.5/RCA de 1m alors qu'il y avait un besoin d'une dizaine de mètres pour le déployer en toute sécurité. Pas de solution de secours possible avec le matériel sur place !

J'ai débloqué la situation en installant fissa mon mixeur amplifié et deux enceintes auprès du diaporama, et avec la satisfaction que ma parano trouvait là sa justification, plus le plaisir de recevoir quelques remerciements !

Je préfère les inconvénients de ma parano à de possibles pannes due à un manque de méfiance !

...Avec l'inconvénient des bières renversés, des mauvaises utilisation ...Ou de l' état d'ébriété avancés de certains usagers suite a utilisations abusives de cet appareil

off-topic

Evidemment, si la fiche de la tireuse à bière (et pas pompe à bière !) baigne dans la bière , ça va pas marcher longtemps ...
Il faut toujours, lorsqu'on installe ce type d'appareil , prévoir un seau ou une bassine pour récupérer la bière (pour ne pas qu'il y en ait partout sur le sol !), et surélever le câblage électrique pour qu'il ne baigne pas dedans ...Et tirer quelques verres "d'essai" a la première mise en route, pour que la bière arrive (en général, au début , ça sort un mélange d'eau et de mousse ou fait que de la mousse...) et pour se familiariser avec l'appareil

Et puis le bon mot est bien "tireuse" et pas "pompe" en effet, la bière est poussé par du CO² , pas par une pompe ...Le CO² est fourni, soit dans le fût lui même ou dans une petite cartouche dite "sparklet" dans le cas des petites tireuses grand public , soit dans une bombonne de gaz séparée dans le cas des grosses tireuses pro... La pression de ce gaz doit être de 2 à 2,2 bars (si il y a un manomètre, vérifier que cette pression est bonne)

Une bombonne de CO² de grosse tireuse pro , de 10 kg, permet de servir environ 2000 L de bière ...Et une petite cartouche permet de servir environ 6 fûts

Le fût de bière lui même doit être consommé rapidement , une fois entamé ! a la rigueur un ou 2 jours plus tard (au dela , elle perd très rapidement sa mousse et ses qualitées gustatives ! apres , c'est "de la pisse d'âne" ! )

les petites tireuses genre Krups/heinken ...Ou genre Koenig ...vendues en grandes surfaces alimentaires ou magasin d'électroménager fonctionnent sans CO² (le petit fût est déja pressurisé)

Il existe des tireuses à bieres compatibles tout fûts, toutes brasseries, avec ou sans CO² , mais ces machines sont plus compliquées ...Et ne se justifient que si on est susceptible de changer souvent de fournisseur de fûts et de marques ! (il est préférable de prendre la tireuse et les futs chez le même fournisseur et de s'en tenir toujours aux mêmes fûts, ça évitera des complications ou déboires...)

La consommation électrique, assez variable, va d'environ 70 W pour une petite tireuse de grande surface , jusqu'a environ 1000W pour une grosse tireuse pro

A noter , pour les bricoleurs faisant du soudage MIG avec un semi auto et une torche : on peut, a défaut de bombonne de gaz "spécial" genre arcox, utiliser une bombonne de CO² de tireuse à bière , c'est un peu moins bien, mais ça marche quand même (plus ou moins bien suivant la nature des métaux a souder) , ça dépanne, et c'est moins cher et plus facile a trouver ...