Editorial du 28 février 2015 : commentaires
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Los Teignos
Il est une guerre mondiale qui dure depuis des décennies sans qu’aucune autorité n’ait tenté de faire quoi que ce soit pour y mettre fin. Une guerre qui, comme beaucoup d’autres, n’est motivée que par le profit de gens irresponsables. Une guerre dont on peut dire sans peine qu’elle est la plus bruyante que l’on ait connue. Et pour cause : son objectif, c’est de faire hurler la Musique le plus fort et le plus longtemps possible, depuis qu’un petit malin s’est aperçu, à l’époque glorieuse des juke-box, que les disques qui sonnaient plus fort enregistraient plus de recettes que les autres.
Cette guerre qu’on appelle communément ‘loudness war’ consiste en effet à se débrouiller pour que le volume perçu d’un enregistrement soit le plus fort possible. Et depuis que l’audionumérique a repoussé les limites en la matière, elle n’en finit plus d’assassiner le gros des oeuvres musicales publiées, mais aussi des films… tant qu’à faire! Saviez-vous que ce qu’on appelle bien pompeusement ‘version remastérisée’ consiste le plus souvent à faire sonner plus fort un enregistrement pour vous leurrer sur sa ‘meilleure définition’ et vous pousser à le racheter, avec la bénédiction de Rock & Folk, des Inrocks ou de Télérama? Saviez-vous que ce procédé, non content de détruire la dynamique de l’oeuvre initiale (les piano, pianissimo, forte, fortissimo, etc.) n’est sans doute pas un cadeau à faire à vos tympans? Saviez-vous qu’il n’est pas un ministre de la culture ou de la santé pour avoir interpelé les responsables de ce crime, notamment cette industrie du disque qui chouine sur le fait qu’elle gagne moins de milliards qu’auparavant, et qui saccage sans vergogne les disques des Beatles, de Coltrane ou d’AC/DC? Ou encore ces radios qui surcompressent le son déjà surcompressé des disques pour n’en faire qu’un magma dont émergent des messages publicitaires. J’accuse Universal, j’accuse Sony, j’accuse NRJ, Skyrock ou Fun Radio, pour n’en citer que quelques-uns. Je les accuse de crime contre la musique à des fins mercantiles, marchands du temple essayant de revendre des reproductions de tableaux de Van Gogh en coloriant les blés et le ciel pour qu’ils soient plus jaunes ou plus bleu, REPUBLIANT BAUDELAIRE OU PROUST EN MAJUSCULES ET EN CARACTÈRES GRAS COMME SI CELA APPORTAIT QUOI QUE CE SOIT D’AUTRE QU’UN NOUVEAU PRÉTEXTE POUR VENDRE CE QU’ON A DÉJÀ VENDU. Les preuves? Des milliers d’albums dont il suffit d’afficher la forme d’onde pour se rendre compte qu’en dépit des grandes avancées technologiques en matière d’audio au cours de ces trente dernières années, on régresse sur l’essentiel. Les preuves? Allumez votre radio et écoutez le son hénaurme des chansons en comparaison avec les disques originaux que vous possédez.
C’est donc de guerre dont il s’agit cette semaine sur Audiofanzine. Un front sur lequel nous comptons bien vous informer avec une nouvelle série d’articles à ce propos. Car s’il y a bien des belligérants qui puissent faire changer les choses, ce sont les musiciens eux-mêmes. C’est vous : engagez-vous!
Et que cela ne vous empêche pas toutefois de jeter un oeil aux bancs d’essai de la semaine : le test de la surface de contrôle pour DJ Traktor Kontrol S8, ou encore celui de Revoice Pro, logiciel de calage de voix automatique, et enfin celui de Serum, phénoménal synthé virtuel. Car dans vos mains, ces trois outils sont capables de bien des nuances qu’il n’appartiendra qu’à vous, ensuite, de défendre.
Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.
Los Teignos
From Ze AudioTeam
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
blackbollocks
quand tu dis "depuis qu’un petit malin s’est aperçu, à l’époque glorieuse des juke-box, que les disques qui sonnaient plus fort enregistraient plus de recettes que les autres."
Est-ce que tu as une source concernant ça?
C'est pas pour clasher hein! je fais un mémoire de master qui traite en partie de ça et ça m'intéresse!
Et j'étais justement tombé sur un fac similé d'époque ou les DA des beatles trouvaient que les compresseurs intégrés des juke box étaient les plus efficaces quand le titre était masterisé léger, et du coup le titre sortait plus fort par rapport aux autres déjà trop compressé. (ça rejoins ce que tu dis sur le but, mais sur le plan technique c'est la tactique inverse)
#ALAPLAJ L'été n'est pas fini partout!
clam
exm1r
eux aussi sont des terroristes a leur maniere
Big bern
Je proposerais une solution pour enterrer la hache de guerre du bruit :
on devrait pouvoir trouver sur les albums actuels 2 versions d'un même titre, l'un non compressé destiné à la quiétude de votre domicile, l'autre bien compressé façon gâteau de pain pour l'écoute en bagnole. Et pourquoi pas la même chose en radio avec le choix d'écouter une fréquence salon ou une fréquence bagnole?
Une interrogation concernant la qualité de restitution sonore: quand allons-nous passer à une fréquence de gravure des cds à 96 kHz et commercialiser des lecteurs grand public capables de les lire ? Voilà maintenant 40 ans que nous sommes scotchés au 44.1 Khz ! Après avoir fait, dans mon petit studio personnel, une prise de son de ma guitare acoustique à la fréquence d'échantillonnage de 96 kHz, j'ai pu constater que la restitution me paraissait bien plus fine et détaillée qu'en 44.1 kHz. Mieux entendre les détails sonores ne serait-il pas un remède au toujours plus fort ?
Quant au goût des jeunes pour la musique forte, c'est normal cette envie de s'éclater sur des musiques qui vous bougent les tripes. Mais il faut toujours et encore les mettre en garde contre les dangers de cette habitude, ce qui n'est pas du tout évident pour eux. Quand je vois dans le rue le nombre de jeunes avec des écouteurs greffés aux oreilles à écouter des MP3 qui leur passent les tympans à l'émeri, je me dis qu'on a du souci à se faire pour leur avenir social et professionnel. En même temps, les marchands de prothèses auditives et les otho-rhynos doivent se frotter les mains, je pense.
[ Dernière édition du message le 02/03/2015 à 12:11:50 ]
lezed-suisse
1- La malheureuse dégradation inéluctable de l'oreille de ces jeunes générations (ou autres) qui ne connaissent que l'écoute au travers de ces nouveaux moyens 'modernes' que sont les 'smartphones' et tous les autres types de reproducteurs assimilés avec lesquels l'écoute avec des oreillettes (pseudo-casque) est le plus souvent nécessaire.
-2- La dégradation de l'expression musicale et de ses nuances (respect des pianissimo et fortissimo's) selon l'écriture du créateur/compositeur de l'oeuvre (qu'elle soit de variété, ou classique, ou jazz, ou ethnique...)
-3- Certaines sonorisations tonitruantes des salles de concerts (ou disco !!!)
Petit rappel historique :
- Il y a des siècles que la reproduction du son éxiste d'une manière naturelle, sans aucun besoin de rajouter une sonorisation supplémentaire,
- Les amphithéatre ont été créé à cet usage à l'époque des grecs et des romains !!
- Les salles (plus récentes) de concerts, ou d'opéra, ou de théâtre existent depuis très longtemps sans qui soit nécessaire d'une amplification additionnelle....
- etc.... Ceux qui pronent l'usage des nouveaux appareils d'écoute, ont-ils une fois dans leur jeune vie, à des concerts dans l'une de ces salles pour en connaitre et apprécier la qualité ???
J'aurais beaucoup d'autres exemples et des anecdotes vécues, à exprimer, mais celà prendrait la place d'un livre... Comme celle d'un mythique concert d'un célèbre guitariste au Montreux-Jazz-Festival, au cours duquel j'ai oeuvré officiellement en tant que contrôleur du niveau à l'aide d'un sonomètre étalon (IVIE). J'y ai mesuré le niveau sonore en pointe de 110db !!!! Soit, quasi celui d'un réacteur d'avion... !!!
A bon 'entendeur'.
Philippe Zumbrunn, Ing. du Son vétéran... de 84 ans à Neuchâtel en Suisse
Anonyme
Un autre genre de massacre culturel, silencieux par contre : les livres jeunesse genre Bibliothèque Rose sont pour la plupart réécrits en remplaçant le passé simple d'origine par une narration au présent. Et tous les mots jugés trop complexes, trop anciens ou bien politiquement incorrects sont supprimés. Bien entendu, l'alcool et le tabac disparaissent des livres. Curieux quand même ces destructions du passé...
Big bern
Grégory Porter à l'Olympia. Bien que placé en fond de salle, j'ai subi plus d'une heure trente de concert avec les doigts sur les oreilles pour atténuer le son. Je n'avais pas pris mes bouchons auditifs. Je pensais naïvement que dans une telle salle réputée, le technicien du son respectait le public. ... Sur les quais de Rouen l'été dernier, concert de Nolwenn Leroy. Chez moi, sur ma terrasse, à plus de 5km à vol d'oiseau du lieu du concert, j'étais comme aux premières loges. Je plains ceux qui se trouvaient devant les enceintes ce jour-là.
Où est le plaisir du mélomane dans tout ça ?
LCBZH29
N'écoutez pas ce qu'on a envie que vous écoutiez
Projacks
Autres chose qui me fait sourire aussi c'est votre tendance à pointer du doigt les jeunes, leur lecteur mp3, leur radios etc... pour dire qu'ils s'explosent les oreilles et que c'est bien fait pour eux, et tout ça pour au final conclure "oui mais moi je m'en fous de toute façon j'ai mes originaux pas remasterisé pas compresser !!"... Et bien lol pcq nous ont a quoi comme alternative quand tout nos originaux sont déjà archi compresser, que nos radios sont le fruit de l'industrie musicale, et de la commercialisation de la musique que vous avez initié, entretenus, et laisser déraper en vous en lavant les mains royalement !!
Alors continuer de jouer les chevaliers blanc en guerre contre la sur-compression si ça vous amuse mais prenez vos responsabilités plutôt que de vous planquer derrière les comportements de la génération que vous avez laissé bousiller.
Ceux qui déplacent des montagnes... font chier les cartographes.
#Houba
Un mixage, du moins un mixage réalisé dans les règles de l'art c'est souvent une question de goût. Par contre le mastering c'est tout autre chose qu'une guerre du son. Des studios de mastering j'en ai fait quelques uns. Je me souviens d'un mastering réalisé dans un célèbre studio anglais. Placé dans un playlist ça ne passait pas du tout par rapport à des titres à succès dans le même style. Mais ce n'était pas qu'une question de niveau. Je l'ai fait refaire ailleurs, dans un studio encore mieux équipé, à l'acoustique parfaite, avec un ingé qui appréciait la production. Et non seulement cette fois le niveau y était mais le titre était beaucoup plus agréable et moins fatiguant a écouter que la version anglaise. Un bon mastering ne doit jamais être fatiguant.
Et puis ce n'est pas le niveau seul qui fera qu'un morceau va marcher ou pas. Hier j'ai fait écouter un titre en tout début de prod, presque une maquette à la fille de 16 ans de ma compagne, habituée aux sons actuels. Titre non seulement bien sûr pas masterisé mais sans aucune compression, pratiquement sans effets et les niveaux mixés à la grosse louche. Ça ne l'a pas empêchée de dire "j'adore"
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Los Teignos
Vous me faites bien rire avec vos " ah les jeunes et leurs mp3 pourris " et compagnie quand on voit que la plus part d'entre vous ne sont pas foutus de faire la différence entre la compression de la dynamique d'un signal et la compression d'un fichier numérique.
Autres chose qui me fait sourire aussi c'est votre tendance à pointer du doigt les jeunes, leur lecteur mp3, leur radios etc... pour dire qu'ils s'explosent les oreilles et que c'est bien fait pour eux, et tout ça pour au final conclure "oui mais moi je m'en fous de toute façon j'ai mes originaux pas remasterisé pas compresser !!"... Et bien lol pcq nous ont a quoi comme alternative quand tout nos originaux sont déjà archi compresser, que nos radios sont le fruit de l'industrie musicale, et de la commercialisation de la musique que vous avez initié, entretenus, et laisser déraper en vous en lavant les mains royalement !!
Alors continuer de jouer les chevaliers blanc en guerre contre la sur-compression si ça vous amuse mais prenez vos responsabilités plutôt que de vous planquer derrière les comportements de la génération que vous avez laissé bousiller.
Ca n'a rien, selon moi, d'une querelle anciens contre moderne où il conviendrait de fustiger les 'jeunes' comme certains le font, ou les 'vieux' comme tu le fais, en posant une génération comme victime de la précédente, ce qui est une façon aussi de la déresponsabiliser. Les baladeurs existent depuis les années 80 et il a fallu un certain temps pour mesurer leur impact sur la santé publique. Idem pour la loudness war ou les niveaux pratiqués dans les concerts. Si la réglementation bouge à l'heure actuelle, c'est d'ailleurs parce que quantité de gens sont victimes de problèmes et que l'info commence à circuler, malgré les assaut d'une industrie qui nie l'évidence.
Personne ne songera à dire en tout cas que c'est bien fait pour ceux qui s'abîment les oreilles. Bien des ingés son que je connais prennent leurs responsabilités, en expliquant à leur client que la surcompression n'est pas une bonne chose. Le problème, c'est que cette pédagogie rencontre une autre règle qui veut que le client soit roi. Et quand tu t'appelles Rick Rubin, tu peux sans doute envoyer chier qui tu veux, mais pas quand tu es l'ingé son lambda et que tu veux payer ton loyer à la fin du mois, tu finis par faire ce que le client te demande, quel qu'il soit. C'est la raison pour laquelle je souhaite personnellement que la règlementation cadre tout cela, pour que l'ingé son puisse refuser de faire certaines choses.
Après, ce n'est pas la faute d'une génération en particulier si NRJ surcompresse. C'est la faut de NRJ et de NRJ seulement : et donc de son responsable, son DG. Et ce n'est la faute de personne d'autre si Death Magnetic de Metallica est un scandale en terme de niveaux, si ce n'est celle du groupe lui-même, de sa maison de disque et des techniciens chargés de la prod. Ce n'est pas être chevalier blanc que de le dire, c'est juste un fait.
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Lola Tance
un titre sur-compressé à volume confortable est-il plus dangereux qu'un titre "aéré" trop fort ?
bref le volume en db ça compte ou pas pour se protéger ?j'ai du mal à saisir à la lecture de tous ces posts, thread confondus
pico
un titre sur-compressé à volume confortable est-il plus dangereux qu'un titre "aéré" trop fort ?
bref le volume en db ça compte ou pas pour se protéger ?j'ai du mal à saisir à la lecture de tous ces posts, thread confondus
pareil pour moi, je ne vois pas trop la différence à volume de sensation égale entre un original et un remaster, mise à part la sensation de l’ensemble ? Car une dynamique qui t"explose la tête comme avant ou il fallait monter le volume pour entendre les faible parties et tout d'un coup qui fait trembler les murs sur les passage fortissimo, je ne sais pas ce que je préfère en faite ?
Pour ce qui est des radios,je suis assez d'accord sur la faite que tout deviens "lisse et aseptisé" avec le "loudness war" comme si il n'y avait "qu'un seul artiste globale" on ne peux plus entendre les diverses subtilités de mixage des artistes.
Je n'ai plus la sensation de nouveauté, d'entendre "un nouveau son" ou "style" sur ce type de support.
On consomme la musique comme on mange un burger, c'est à dire vite, très sucré, ayant finalement le même goût.
[ Dernière édition du message le 06/03/2015 à 13:43:45 ]
Los Teignos
Le problème de la loudness war, c'est le fait que d'une part, on accoutume les gens à écouter 'plus fort', de sorte que lorsqu'ils écoutent la version non remasterisée d'un disque, ils auront tendance à monter le volume, et à se prendre des gros pains dans les oreilles du coup. Et d'autre part, l'appareil auditif est soumis à une pression acoustique permanente : pas de silence pour se relâcher, ce qui est problématique.
Mais rassurez-vous, dans le sillage de notre série d'articles, nous aborderons d'une part les questions médicales avec le concours d'un ORL, et de l'autres les réflexes à avoir pour se prémunir d'un traumatisme, ou les gestes à faire pour limiter la casse en cas de traumatisme.
Et je ne résiste pas à la nostalgie de vous renvoyer au premier article que j'ai écrit sur le sujet, un témoignage publié par Psycom, le fondateur d'Audiofanzine : c'est comme ça qu'on s'est connu et que finalement, j'en suis venu à travailler ici.
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Big bern
Cette vidéo que tu évoques était une émission d'"Envoyé Spécial" sur les nuisances sonores. On y voyait notamment une rave party au cours de laquelle un inconscient se mettait la tête dans un haut-parleur qui crachait à plus de 110 db. Suite à cette séquence, je me souviens de cette question posée par le médecin oto-rhino intervenant dans l'émission : "pourquoi aller jusqu'à se détruire pour se faire du bien ? "
Projacks :
la plus part d’entre vous ne sont pas foutus de faire la différence entre la compression de la dynamique d’un signal et la compression d’un fichier numérique.
Ah bon ?
Projacks :
prenez vos responsabilités plutôt que de vous planquer derrière les comportements de la génération que vous avez laissé bousiller.
J’ai enseigné la musique en collège pendant plus de 30 ans et depuis l’apparition du baladeur, je n’ai eu de cesse de mettre en garde mes élèves contre l’utilisation abusive et à haut volume des écouteurs dans les oreilles. Je doute d’avoir été le seul à agir comme ça.
[ Dernière édition du message le 06/03/2015 à 23:48:44 ]
Jean-Marc57100
Du sel dans les plats d'un grand chef pour leurs donner du goût?
(La liste n'est pas exhaustive)
Alors pourquoi la musique???!!!
Je suis frustré depuis longtemps de ne plus pouvoir écouter mes artistes favoris.(sans parler du "remastered",la quintessence de l'absurdité)
Cette compression des niveaux est bien sûr une hérésie.
Alors comment faire?
Auteurs,directeurs artistiques,producteurs, REVEILLEZ-VOUS et ne laissez pas saboter (je pèse mes mots) votre travail !!
Mais comment et à qui l'expliquer???
Signé: je hais le "mastering"
pico
Doit-on rajouter des projecteurs sur la Joconde pour qu'on la voit mieux?
Du sel dans les plats d'un grand chef pour leurs donner du goût?
Encore une fois je ne me sent pas solidaire de toutes ces commentaires un peu réactionnaires, si il fallait faire une analogie dans le monde de la peinture avec un mastering je penserais + à la restauration dans le domaine des tabeaux qui révèle le plus souvent des couleurs beaucoup plus vive que nous sommes habitué :
http://www.franceinter.fr/sites/default/files/imagecache/scald_image_max_size/2012/03/29/325179/images/visu_double.jpg
Un bon mastering (au delà de la course du volume)est là avant tout pour améliorer le rendu générale de l’œuvre et la rendre plus éclatante, plus belle, après comme tout œuvre artistique il y a des tendances et en ce moment on aime écouter un son avec pas mal de dynamique c'est comme cela, cela ne nous empèche pas de baisser le volume d'écoute c'est notre responsabilité.
Si l'on pouvait voir nos cathédrales peintes comme à l'origine on les verrais comme ceci :
Si encore une fois on pouvait faire une analogie je les comparerais aux chateaux des parc de Walt Disney ;
http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/83/Sleepingbeautycastle50.jpg
Je trouve dingue que passé un certain âge on deviens facilement très réactionnaire face aux améliorations technique que nous apporte nos nouveaux outils dont font partie ceux dédié aux mastering.
Pour ma part je trouve que les albums sont en générale mieux enregistrer mieux mixé et mieux masterisé qu'avant, je ne comprend pas trop vos arguments dépassé, il faut vivre avec son époque et pas contre...
Lola Tance
Pour ma part je trouve que les albums sont en générale mieux enregistrer mieux mixé et mieux masterisé qu'avant, je ne comprend pas trop vos arguments dépassé, il faut vivre avec son époque et pas contre...
Anonyme
je trouve que les albums sont en général mieux enregistrés mieux mixés et mieux masterisés qu'avant,
Productions léchées qui ont tendance à masquer la pauvreté créative de beaucoup de musiques du moment. On est plus dans le marketing que l'artistique.
je ne comprend pas trop vos arguments dépassé,
C'est à dire qu'à force d'écouter des musiques compressées de 2015, l'auditeur devient incapable d’apprécier les nuances de volume qu'il y a dans toutes les musiques précédentes. En particulier, cela rend les gens physiquement incapables de supporter la musique classique et ses pianissimo/fortissimo
il faut vivre avec son époque et pas contre...
Etre pour ou contre son époque, ce n'est pas un dogme, ça dépend des événements
blackbollocks
En particulier, cela rend les gens physiquement incapables de supporter la musique classique et ses pianissimo/fortissimo
Euh non, faut pas pousser, un orchestre en plein face en fff ça a toujours détruit les tympans et ça les détruira toujours.
#ALAPLAJ L'été n'est pas fini partout!
pico
Productions léchées qui ont tendance à masquer la pauvreté créative de beaucoup de musiques du moment. On est plus dans le marketing que l'artistique.
Je ne suis pas là pour juger d'une œuvre artistique, car "il n'y a pas de progrès dans l'art" mais par contre souvent c'est par des avancés techniques que l'art change (ex les tubes de peintures qui ont permis la peinture en plein air) il y a eu d’ailleurs à chaque époque des réactionnaires face aux nouveaux mouvements, comme le mouvement du fauvisme qui fut le départ de la libération de la couleur.
Un peu comme l'arrivé des synthétiseurs grâce à leur palette sonore très riche qui sont autant de couleurs qui vous explose à la figure.
Il y a un avant et un après.
Je suis artiste peintre avant d'être musicien et l'ordinateur a changé ma manière de peindre, je suis donc moi même entrain de faire l'expérience de vivre une mutation dans ma manière de travailler et de faire des tableaux, est-ce un progrès ? Je ne pense pas mais forcément, mais cela amène a produire des œuvres différemment.
C'est à dire qu'à force d'écouter des musiques compressées de 2015, l'auditeur devient incapable d’apprécier les nuances de volume qu'il y a dans toutes les musiques précédentes. En particulier, cela rend les gens physiquement incapables de supporter la musique classique et ses pianissimo/fortissimo
Encore une fois c'est un autre débat, "classique contre modernité" un pianissimo/fortissimo pourrait se comparer à une ouverture de filtre d'un arpège sur un synthétiseur ce sont des effets de styles qui amène notre écoute à la contemplation, il y a d’ailleurs beaucoup d'analogie entre la musique classique et la musique électronique, on peux tout comme la musique classique y mettre de l'âme et des émotions.
Etre pour ou contre son époque, ce n'est pas un dogme, ça dépend des événements
Je ne parlais que des "courants artistiques" et des oeuvres qui en découle, pas de la politique et des événements je ne me le permettrais pas.
#Houba
Sortir un titre sans mastering ça revient à sortir à poil, qu'il fasse moins 20° ou plus 30°, qu'il neige, qu'il pleuve ou qu'il vente. Le mastering il est là pour habiller le mix en toutes circonstances, qu'il sonne à faible volume comme à fort volume, qu'il soit confortable sur une chaine haut de gamme comme sur des HP de PC bas de gamme, avec un bon casque ou avec des oreillettes standard, dans l'environnement calme de son salon, dans l'environnement bruyant du bistrot ou sur son autoradio, qu'il soit agréable partout.
On n'écoute plus la musique comme on l'écoutait il y a 30 ans. Aujourd'hui on écoute la musique partout, tout le temps. Forcément, sans nier les excès de la loudness war, ça implique une autre approche du mastering. Avec malheureusement une perte de nuances pour celui qui écoute dans des conditions idéales. Mais cette perte est à relativiser. Les meilleurs studios et ingés de mastering, avec un matériel qui n'a cessé de s'améliorer, arrivent à des compromis étonnants entre les exigences des uns et des autres.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Lola Tance
c'est peut-être parce que aujourd'hui les gens "consomment" plus la musique plutôt que de l'apprécier…………….
pico
Je suis surpris que jusqu'ici personne ou presque n'évoque le (ou les) rôle du mastering, comme si ça se résumait à sonner plus fort que le voisin.
Ouf enfin un commentaire un peu censé, je pensais que j'étais le seul...
Los Teignos
Je suis surpris que jusqu'ici personne ou presque n'évoque le (ou les) rôle du mastering, comme si ça se résumait à sonner plus fort que le voisin.
Sortir un titre sans mastering ça revient à sortir à poil, qu'il fasse moins 20° ou plus 30°, qu'il neige, qu'il pleuve ou qu'il vente. Le mastering il est là pour habiller le mix en toutes circonstances, qu'il sonne à faible volume comme à fort volume, qu'il soit confortable sur une chaine haut de gamme comme sur des HP de PC bas de gamme, avec un bon casque ou avec des oreillettes standard, dans l'environnement calme de son salon, dans l'environnement bruyant du bistrot ou sur son autoradio, qu'il soit agréable partout.
On n'écoute plus la musique comme on l'écoutait il y a 30 ans. Aujourd'hui on écoute la musique partout, tout le temps. Forcément, sans nier les excès de la loudness war, ça implique une autre approche du mastering. Avec malheureusement une perte de nuances pour celui qui écoute dans des conditions idéales. Mais cette perte est à relativiser. Les meilleurs studios et ingés de mastering, avec un matériel qui n'a cessé de s'améliorer, arrivent à des compromis étonnants entre les exigences des uns et des autres.
Tout à fait!
Rappelons-le : le mastering est une étape qui vise à mettre en conformité un contenu audio pour l'adapter aux contraintes d'un support (et de son contexte par extension). Et c'est quelque chose de nécessaire (on n'équilibre pas de la même façon un teaser de film lu par un téléphone portable avec une connection 3G et un CD). C'est surtout une étape passionnante qui réclame beaucoup d'expérience.
Loin de moi l'idée donc de faire un procès au mastering, ce serait comme faire un procès au violon! Mais juste à mastering façon boucherie tel qu'il est pratiqué trop souvent.
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