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Editorial du 9 décembre 2017 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 9 décembre 2017 : commentaires

S’il ne fait aucun doute que Jean d’Ormesson ne laissera pas une grande trace dans l’histoire de la musique comme Johnny Halliday ne laissera pas une grande trace dans celle de la littérature, il est indubitable qu’une page se tourne cette semaine avec la disparition des deux hommes. Une page du Figaro pour Jean, et une page de la vie des baby boomers pour Johnny, ce qui n’est pas rien. Du yéyé à la variété « wack’n’woll », le chanteur belge à l’incroyable voix aura fidèlement accompagné cette génération et ses enfants durant 55 ans, pour le meilleur et pour le pire, se produisant dans des énormes shows à l’américaine, avec cascadeurs et effets spéciaux, et enregistrant plus d’un millier de chansons, dont quelques-unes sont devenues des standards de la chanson française. Ça mérite bien un coup de chapeau même si, comme il le chantait lui-même, le cœur du rock'n'roll bat encore et que tout reste encore à faire sur ce terrain.

On pourra relever le défi avec le remarquable bundle d’Arturia sorti en début de semaine, comme en lisant l’interview de l’ingénieur du son Billy Bush. Et ce faisant, on en profitera pour saluer le départ de Will Zégal, notre modérateur en chef pendant plus de 11 ans, qui raccroche justement les gants pour justement vivre pleinement sa musique.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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@Los Teignos: tout Eddy...:bravo:

...non, rien....

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"Chassez le naturel et il revient au galop": le mépris de certains de nos nostalgiques khmers-rouges n'a qu'une et une seule raison: une partie du peuple pense mal, c'est intolérable , il faudrait le "rééduquer" . Ah quel dommage qu'il n'existe pas de camps de rééducation...:aime:
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Bah la France a toujours été un pays de beaufs hein. Drucker, Foucault, Mini mati, Arthur et j'en passe ...
Un tel battage-matraquage médiatique est disproportionné: vas y que je t'interviewe le tatoueur débordé, le quidam dans la rue, les Bikers du club d'un patelin du 62, les casseroles éphémères du top 50... Même sur France Musique on a eu droit à un morceau , moi qui pensait y échapper.icon_facepalm.gif
Que l'on aime ou pas cet interprète français ... pardon, belge euh non attendez ...suisse ? je ne sais plus où il est domicilié (fiscalement), trop c'est trop.
en dehors de ça, je suis persuadé qu'il a été manipulé et pressé jusqu'au bout,au lieu de prendre une retraite tranquillou.

[ Dernière édition du message le 09/12/2017 à 11:49:37 ]

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Je remarque - en passant - que si l'on souligne ici, à juste titre, les proportions déraisonnablement ridicules du tapage exercé autour du décès de Johnny Hallyday, on agit de même en poursuivant la conversation et, donc, on contribue activement audit tapage.

Certains comparent le traitement médiatique de cet "événement" avec la mort d'un homme de lettres, accessoirement académicien, la veille ; ils ne peuvent que constater que tous les morts ne se valent pas.

On observe d'ailleurs que si Los Teignos évoque Jean d'Ormesson dans son éditorial, ce n'est ni pour la qualité de sa langue, ni pour son talent de la conversation, ni pour ses études, ses nombreux écrits, ni même pour son entrée de son vivant dans la Pléiade mais seulement parce qu'il fut (entre 1974 et 1977) directeur du Figaro - opprobre éternel !

Pourtant, qui oserait, par exemple, résumer la carrière du chanteur de variété désormais décédé à son histoire belge d'exil fiscal ? (... oui, je sais : pour certains, ce sera toujours moins pire que d'être mêlé au Figaro).

Restent les faits : dans ce pays qui a toujours eu un rapport passionné à la littérature, l'on pleure aujourd'hui davantage celui qui a, sans doute avec talent, interprété les paroliers du moment (Goldman, Zazie, Obispo... chacun à son tour lorsqu'ils étaient de mode) plutôt que celui qui a porté, non sans élégance, son regard bleuté sur la beauté de notre langue. Triste époque.

Au-delà des deux défunts, c'est à se demander si quelque chose de plus grand n'est pas en train de mourir.

Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.

 

30
Citation :
en dehors de ça, je suis persuadé qu'il a été manipulé et pressé jusqu'au bout,au lieu de prendre une retraite tranquillou.

Clairement la même impression et il en a bavé avec toutes ses opérations (dont 4 prothèses de hanches ..oui 4 soit 2*2)....
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…on sort de la messe ( si,si) et le «mono» nous emmène dans une salle de jeux : flippers et juke-box.
50 centimes ( chacun y a mis sa part ), on scrute les petites étiquettes dactylographiées, le choix puis la manipulation attentive, hum voyons H et 4 , et le 45 tours est délicatement placé sur la platine, le bras s'abaisse et alors là :


«Le Pénitencier»…

Badadoum : le choc

C'est neuf, instinctivement on est d'accord avec tout : musique, texte et LE chanteur qui projette tout ça dans nos petites têtes ravies.

Quel plaisir, bon sang.

Quelques cinquante années plus tard je me dis qu'on n'a fait un de nos plus intelligent et heureux geste de notre vie ce jour-là, un moment de sens parfait donné à la vie, par des musiciens inspirés, par la musique tout simplement.

Merci à toi, Johnny.

et à Hughes aussi, bien sûr.

Bernard


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Splonge > Il est certes un peu raide de ma part de résumer d'Ormesson au Figaro mais c'était fait sciemment, sachant qu'il est de mon point de vue à la littérature ce que Johnny était à la musique, BHL ou Finkelkraut à la philosophie, Max Gallo ou Alain Decaux à l'histoire, soit l'idée un peu caricaturale de ce que le grand public et les médias de masse peuvent se faire d'un homme de lettres. Une figure de la société plus qu'une figure de l'art en somme, et dont je peine à comprendre comment il a pu se retrouver, autrement que par copinage, publié dans la collection de la Pléiade censé être un panthéon littéraire alors que des auteurs autrement plus importants pour l'histoire littéraire française ou mondiale, qu'ils soient morts ou vivants, n'y figurent pas. Ca ne retire rien à la sympathie que m'inspirait le personnage, à son talent d'interviewé pour répondre avec esprit aux questions de Pivot, Rapp ou PPDA ou Ardisson et au fait qu'il manquera au paysage médiatique français, comme Johnny.

Note que je ne veux certainement pas dégouter les amateurs de Jean d'Ormesson comme ceux de Johnny Hallyday, mais il m'apparaissait intéressant d'établir ce parallèle entre les deux hommes qui, à leur manière et dans des proportions très relatives, auront marqué la France de leur temps plus que leur art vraiment, ce qui est déjà une forme de réussite. Ce que je sais en revanche, c'est que lorsque mon fils sera en âge de vouloir découvrir la littérature ou la musique, je lui recommanderai ni les livres de l'un ni les disques de l'autres car il y a quantité de choses à lire et écouter avant cela.

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«Le Pénitencier» ?? lol
une pauvre interpretation de l originale "house of the rising sun"
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Teignos > Loin de moi l'idée de considérer d'Ormesson pour plus qu'il ne fut (et je te rejoins sur la Pléiade). Je ne partage pas nécessairement ton point de vue sur l'art ou la science en rapport à leurs personnages médiatiques, même si, comme toi, je suis parfois lassé d'entendre les mêmes sur tous les plateaux, qui ne font pas toujours (mais parfois, si) honneur à leur discipline.

Pour autant, un interprète reste un un interprète - entendons-nous bien : nous ne parlons ni de jazz ni d'opéra, n'est-ce pas ? Or, si l'on ose avancer l'idée d'une hiérarchie dans les oeuvres esthétiques, le chanteur de variété, bien que souvent populaire, n'égale pas l'écrivain - même si, dans chacune des deux catégories, tout ne se vaut pas non plus.

Bref, si je suis d'accord avec toi pour recommander d'autres références à ceux qui viennent, je serai toujours moins atterré par quelqu'un qui lit - voire qui a aimé lire d'Ormesson (c'est tout de même pas Marc Levy !) - plutôt que par ces piliers de concert qui finissent toujours par demander au musicien sur scène de "jouer du Johnny". D'autant qu'il faudra toujours un peu plus d'effort pour aller vers le livre (y compris le chef d'oeuvre) tandis que la variétoche (même le fond du seau) viendra toujours facilement à tous, et de surcroît sans qu'on la sollicite.

Oui, je sais : tous les amateurs de Johnny Hallyday n'ont pas ce profil. J'ajoute même qu'en tant qu'il représente une certaine figure de la France, populaire dans le bon sens du terme et n'ayant pas peur d'assumer une certaine virilité - un peu "à la Delon" - le personnage n'est pas si détestable que quelques uns pourraient le penser.

La mort du chanteur ne me réjouit pas et je pense que nombreux sont ses amateurs qui le pleurent avec sincérité. Je crains toutefois que le traitement médiatique de l'une et l'autre disparition ne révèle, comme je l'écrivais plus tôt, un vide plus inquiétant.

Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.

 

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N’habitant pas en France et n’étant pas français, j’observe vos réactions avec un certain recul et je suis sidéré de constater à quel point plusieurs ne comprennent pas pourquoi il y a un tel tapage médiatique autour de cette mort. Comme l’évoque Los Teignos, cela a en fait très peu à voir avec la qualité (ou l’absence de qualité) de son « art », c’est surtout une réaction normale et des plus humaine envers tout personnage public qui a marqué son époque, d’une façon ou d’une autre. Je vis au Canada et je n’ai rien à foutre de JH (ce qui crédibilise mon propos et me rend impartial, en quelque sorte), mais je suis parfaitement en mesure de comprendre qu’un personnage public (une célébrité, une « vedette », etc.) qui est présent pendant près d’un demi-siècle dans le paysage culturel d’un pays puisse provoquer autant de « bruit » lorsqu’il décède. C’est tout à fait normal voyons. Wake up!

C’est le « sentiment de proximité » que resent le public envers un personnage public, dus à une présence médiatique d’un demi-siècle, qui créer se sentiment, comme lorsqu’on perd un proche que l’on connaissait et/ou côtoyait depuis tjrs (d’ailleurs, on ne se soucis pas du talent en divers domaines des proches que l’on perd quand ils décèdent, hein. Cela nous « choque » juste parce qu’ils font partie de nos vies. c’est tout). Bref, que vous l’aimiez ou non, c’est compréhensible, mais feindre de ne pas comprendre pourquoi l’on attribue autant d’importance à sa mort, c’est complètement ridicule! :facepalm: Et, ici, au Canada, ce sera exactement pareil quand Celine Dion trépassera! Ce sera un « deuil national » même si elle chante surtout des trucs pour les « matantes », qu’elle n’est qu’une interprète et, qu’au final, mis à part ses cordes vocales, elle n’a rien d’une « grande artiste » (au sens « noble » du terme). Le fait est, qu’on l’aime ou non, nous l’avons vu grandir sous nos yeux et qu'elle est présente (médiatiquement parlant) depuis des lustres, comme votre JH.

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

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Très bonne analyse du sentiment de la proximité, darkmoon. Sauf qu'on ne regrette pas forcément cette même proximité entre un dictateur qui reste au pouvoir pendant des années et un artiste qui a su apporter une certaine joie à ses fans.
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En effet! ;)

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

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Faut savoir !
Ou bien l'on considère l'écrivain comme équivalent médiatique du chanteur (ce que fait Los Teignos) ou bien on estime que l'art de l'un n'équivaut pas à celui de l'autre (ce qui est ma position).
Dans les deux cas, leur mort et leurs obsèques font preuve d'un traitement très différent.
Citation de darkmoon :
je suis parfaitement en mesure de comprendre qu’un personnage public (une célébrité, une « vedette », etc.) qui est présent pendant près d’un demi-siècle dans le paysage culturel d’un pays puisse provoquer autant de « bruit » lorsqu’il décède. C’est tout à fait normal voyons. Wake up!

C'est précisément le cas de Jean d'Ormesson, peut-être même plus populaire ces dernières années qu'au temps du Figaro ! Alors pourquoi le tapage johnniesque qui éclipse le décès de l'homme de lettres ne te wake up-t-il pas ?

Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.

 

[ Dernière édition du message le 09/12/2017 à 15:32:52 ]

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... et en plus, en France, on se farcit JH et la môdite Céline !

Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.

 

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@Splonge, tes remarques (et celles de nombreux autres) au niveau de la hiérarchie culturelle me siderent. Pourquoi etre moins atterre par qqun qui lit D Ormesson plutôt que Marc Lévy ou qui écoute Mozart plutôt que Johnny? Est ce que parce qu'un idiot lit Kundera il sera plus fréquentable que qqun qui lit Musso? Alors si qqun écoute a la fois du classique, du jazz et de la variété tu vas le classer comment?

Quand je crée, ce n'est pas moi qui vais vers la toile, c'est la toile qui vient vers moi.

[ Dernière édition du message le 09/12/2017 à 16:24:18 ]

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C'est vrai, tu as raison. Je vais donc opter, comme toi, pour le positionnement relativiste : J.S. Bach et le groupe du lycée, ça se vaut ; le tag et Léonard de Vinci, c'est du même niveau ; un vers de Victor Hugo et l'un des messages que je laisse ici, c'est pareil.
J'espère que ça te sidère moins.
Mais remarque quand même que j'ai parlé seulement de hiérarchie des oeuvres là où tu me reproches de classer des gens.

Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.

 

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Citation de : Lennon Mercury

@Splonge, tes remarques (et celles de nombreux autres) au niveau de la hiérarchie culturelle me siderent. Pourquoi etre moins atterre par qqun qui lit D Ormesson plutôt que Marc Lévy ou qui écoute Mozart plutôt que Johnny? Est ce que parce qu'un idiot lit Kundera il sera plus fréquentable que qqun qui lit Musso? Alors si qqun écoute a la fois du classique, du jazz et de la variété tu vas le classer comment?

Je suis fatigué de ces classements sectaires et cette sorte hiérarchie culturelle qui en découle. Comme tu le soulignes aujourd'hui il est acquis qu'on peut avoir une palette musicale très large, aimer autant le rock que le jazz, le classqiue, le contemporain, y prendre plaisir. Et il a fallu batailler pour ça, pour que la diversité puisse avoir droit de cité. De pouvoir prendre plaisir à écouter le piano de Jerry Lee Lewis, primal en diable, puissant voire sensuellement sauvage, et apprécier l'interprétation de Glenn Gould sur les Variations de l'Opus 27 d'Anton Webern. Je veux pouvoir avoir de la tendresse pour Johnny parce qu'il a accompagné mon histoire et qu'il m'a fait acheter en 1965 (et notamment en raison de la sortie en 1964 des Rocks les plus Terribles avec Joe Le Greco à la guitare) et de pouvoir aimer Boulez, Xénakis, Murail, Stockhausen, etc. Et je dénie à quiconque de pouvoir me dénier ce droit. Et j'en suis fier de pouvoir apprécier Répons ou le Marteau sans Maître et "La  musique que j'aime". Pour la littérature, c'est pareil, je lis énormément, j'ai discothèque et une biblothèque très fournies, et j'ai du Jean d'Ormesson qui cotoie du Sartre, du Francis Jeanson, du Kerouac, du Philippe Roth, du Burroughs, du Marcuse, etc... J'aime la diversité et j'aime bien savoir ce qu'il en est par moi-même plutôt que par des commentaires.  

 

 

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Je souscris complètement.
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Qui a parlé d'interdire quelque droit que ce soit ?

Comment parler de diversité si tout est au même niveau ?

Qui est sectaire ? Celui qui reconnaît que "Mon curé chez les Thaïlandaises" est un film mineur par rapport à "Psychose" ou celui qui rejette toute comparaison ?

Comment concilier ouverture à la diversité et refus de ce qui pense autrement ?

En quoi le fait de reconnaître que toutes les oeuvres ne se valent pas empêche-t-il de les apprécier ?

Et enfin - enfin ! - si rien n'a vraiment plus de valeur qu'autre chose, si tout est relatif, pourquoi cela ne s'appliquerait-il pas aussi à la position relativiste ? Après tout, s'il n'y a aucune hiérarchie et donc que tout se vaut, l'affirmer n'a pas davantage de valeur qu'un autre propos...

Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.

 

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Citation de deb76 :


... J'aime la diversité et j'aime bien savoir ce qu'il en est par moi-même plutôt que par des commentaires.  
 


Ô Brother !
Je me retrouve dans toutes ces références musicales... En détail et dans le principe ; je veux dire : dans la diversité, l'ouverture, la disponibilité à découvrir - et, donc, tout particulièrement, dans la morale finale - définitive : devenez vous-même en éprouvant vous-même, sans attendre pour cela que qui que ce soit d'autre que vous-même vienne vous dire ce que vous devez éprouver.
Amen !

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

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Voilà comment est mort Mozart cela fait réfléchir...

«Le 6 décembre à 15h, son corps fut transporté à Saint Etienne pour une misérable cérémonie, sans pompe et sans une note de musique. Süssmayer, Salieri et trois autres suivirent le cercueil jusqu’aux portes de la ville. Mais la tempête leur fit alors rebrousser chemin. Constanze, accablée de douleur, n’était pas en état de sortir. C’est ainsi que les restes de Mozart furent ensevelis dans la fosse commune au cimetière Saint Marx.»

Si j'avais une chanson à retenir de Johnny ce serait "l'envie d'avoir envie" car elle reflète bien son parcours et sa plus grande qualité d'avoir su toujours garder l'envie d'être toujours présent et de garder le contact auprès de ses fans.
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Moi,ce qui me fait envie chez Johnny, c'est sa voix qui doit être une énigme pour tous les ORL de France et de Navarre. Quand on sait ce qu'il a vécu, sa voix aurait dû plus ressembler à celle de Vissotsky qu'à cet organe vibrant avec une telle puissance jusqu'à 74 ans ! Même avec une vie saine, on sait que les cordes vocales s'usent. Les siennes n'ont pas perdu un iota de tonus de justesse ou de tessiture. Si quelqu'un connaît son secret, je suis preneur.
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Citation :
Très bonne analyse du sentiment de la proximité, darkmoon. Sauf qu'on ne regrette pas forcément cette même proximité entre un dictateur qui reste au pouvoir pendant des années et un artiste qui a su apporter une certaine joie à ses fans.


:bravo::bravo::bravo::bravo:
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Citation :
Les siennes n'ont pas perdu un iota de tonus de justesse ou de tessiture. Si quelqu'un connaît son secret, je suis preneur.

j'en sais rien mais il y a quelques années il y avait eu une histoire concernant une doublure voix qui prenait le relai en concert sur les titres un peu "techniques"....rien de choquant mais ça explique peut être cette constance.
en fait voila l'histoire https://nofi.fr/2017/12/connaissez-erick-bamy-lancienne-doublure-vocale-de-johnny-hallyday/46175

[ Dernière édition du message le 09/12/2017 à 19:56:26 ]

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Citation de : patrick_g75

Citation de deb76 :


... J'aime la diversité et j'aime bien savoir ce qu'il en est par moi-même plutôt que par des commentaires.  
 


Ô Brother !
Je me retrouve dans toutes ces références musicales... En détail et dans le principe ; je veux dire : dans la diversité, l'ouverture, la disponibilité à découvrir - et, donc, tout particulièrement, dans la morale finale - définitive : devenez vous-même en éprouvant vous-même, sans attendre pour cela que qui que ce soit d'autre que vous-même vienne vous dire ce que vous devez éprouver.
Amen !

 J'ai 26 ans de presse écrite quotidienne et régionale dans un journal où j'ai pu éprouver par moi-même ce que je souhaitais découvrir. Y compris les concerts et les interviews dans le domaine du classique, contemporain, rock et jazz. Ceci expliquant peut-être celà.