Editorial du 15 juin 2019 : commentaires
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Los Teignos
Ce qu’il y a de bien avec l’avenir, c’est qu’il n’hésite jamais à se recycler. La preuve avec Bandcamp qui, après avoir joué un rôle important dans la dématérialisation de la musique, est sur le point d’ouvrir son premier magasin physique à Oakland en Californie. Là-bas, les visiteurs pourront acheter 99 albums au format vinyle et peut-être même bientôt des cassettes, ce qui est bien sûr un bon coup de com’ plus qu’une vraie stratégie commerciale, mais n’en révèle pas moins l’attachement des hommes aux bons vieux objets depuis qu’un homo habilis s’est mis en tête de tailler un caillou avec un autre caillou, et qu’un autre homo habilis s’est dit qu’avec le son que ça rendait, il y aurait de quoi inventer la musique. Évidemment, tout le monde était à l'époque loin de se douter que l'Homo Newtonus en ferait des disques et que l'Homo Capitalistus en ferait une industrie menacée par l'Homo Piratus. Mais c'est une autre histoire...
Quelques millions d’années plus tard, on en restera donc sur Audiofanzine à l’âge de l’outil, avec le test du synthétiseur Quantum de Waldorf et les recettes de RED BEATS pour faire des cymbales synthétiques avec Massive. Et parce qu’à l’approche de la fête de la musique, un certain nombre d’entre vous manque sans doute encore de matos pour célébrer dignement l’événement, j’en profite pour annoncer qu’Audiofanzine, en partenariat avec Audio-Technica et Audient, vous propose un concours permettant de gagner une interface audio et un casque chaque jour pendant dix jours.
Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.
Los Teignos
From Ze AudioTeam
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
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Musella
Cher Los Teignos, tu as vraiment un talent de haute tenue, pour tirer ainsi des considérations générales si pertinentes, de faits si particuliers - et pour le faire avec une verve si plaisante... mine de rien, quoi !
D'accord avec toi Patrick...
Un samedi matin sans l'Edito et un bon café, c'est triste !!!
Musella
Et pour ceux qui habitent en Alsace, c'est encore considéré comme France, donc toléré dans le jeu...!?
Ah bon, c'est où l'Alsace ?
Je croyais que c'était en Allemagne ou en Lorraine, enfin, un truc du genre, quoi !!!!!!!!
3.......2.......1...... feu !!!!!!!!!
ripger
Citation de MaiMai :
Et pour ceux qui habitent en Alsace, c'est encore considéré comme France, donc toléré dans le jeu...!?
Ah bon, c'est où l'Alsace ?
Je croyais que c'était en Allemagne ou en Lorraine, enfin, un truc du genre, quoi !!!!!!!!
3.......2.......1...... feu !!!!!!!!!
Alors ça, ça mérite d'aller manger en Allemagne comme punition
C'est assez différent de l'Alsace et de la Lorraine
Will Zégal
D'autres en ont une autre lecture, mais ce n'est pas celle qu'on a largement diffusé. Désolé si c'est long. C'est de l'histoire.
L'industrie du disque était une industrie un peu à part, parce que la musique, ça a beau être un produit, ça reste basé sur l'art. Alors les maisons de disques avaient des stratégies adaptées :
- les décideurs étaient des "directeurs artistiques", souvent issus du monde musical, souvent musiciens eux-même (cf Boris Vian chez Polydor)
- un artiste, ça met du temps à pousser. On recrutait un artiste prometteur, mais on n'exigeait pas de lui qu'il soit disque d'or au premier album. On le couvait pendant longtemps en attendant le succès. Les ventes des artistes gros vendeurs finançaient tout ça. Le dernier dinosaure qui ait bénéficié de ce traitement a été (à ma connaissance) Pascal Obispo dont Sony a produit je crois 4 albums sans succès avant qu'il ne cartonne (et ne soit largement rentabilisé) avec le 5ème.
- un artiste, pour le développer, il faut le promouvoir, le soutenir et l'aider à acquérir de l'expérience. Donc, tournées, premières parties... Maintenant, un artiste n'est signé que s'il a déjà une énorme fanbase et a vendu un paquet d'albums en autoproduit (Matmatah : 30 000 albums autoproduits vendus avant d'être signés).
- pour la production d'album, on restait dans des budget raisonnables. On n'avait pas érigé certains ingés son en stars surpayées et les artistes qui réalisaient les merveilleuses pochettes n'étaient pas ou peu connus du grand public.
- les ventes s'appuyaient sur un réseau de spécialistes : les disquaires, des gens qui s'y connaissaient en musique et connaissaient les goûts de leurs clients, savaient leur faire découvrir ce qu'ils risquaient d'aimer, avaient établi une relation de confiance qui faisait qu'on allait chez son disquaire chercher le dernier album de Machin et qu'on repartait avec d'autres disques dont le premier album de Truc.
Ensuite est arrivé une merveille : le CD. Le Grall de la qualité sonore dans une petite galette réputée inusable et même lisible dans un baladeur. Les gens se sont équipés en masse de lecteurs (vendus justement par des boîtes qui étaient déjà des majors du disque, pratique).
Les gens ont donc racheté massivement en CD ce qu'ils avaient déjà acheté en vinyl ou en K7 (parfois les deux). Coûts de production quasi nuls (on reprenait les bandes existantes, on les numérisait et on gravait. Eventuellement, dans le meilleur des cas on refaisait un petit mastering pour pouvoir mettre "digital" sur la jaquette). Coût de promotion nul aussi puisque les fabricants et vendeurs de matériel se chargeaient de promouvoir le CD et que les artistes, eux, avaient déjà été promus.
Et on vendait ça très cher parce que support nouveau = prix élevé. Au début du CD, un même album coûtait au moins 30% plus cher sur CD si ma mémoire est bonne, si ce n'est le double.
L'âge d'or des maisons de disque et le rêve du capitalisme : faire beaucoup d'argent en dépensant le moins possible.
Comme il ne s'agissait plus de faire émerger des artistes (c'était déjà fait), la musique (enfin, le CD) est devenu un produit comme les autres.
On s'est pas emmerdé avec des directeurs artistiques : on les a remplacés par des chefs de produits, souvent des jeunes loups sortis d'écoles de commerce et n'ayant au mieux comme expérience de musique que d'avoir pris quelques cours de guitare et d'avoir eu un groupe avec d'autres élèves à HEC.
Pourquoi s'emmerder avec un réseau de disquaires qui vendent des disques par dizaines quand on peut vendre en supermarché qui vendra par centaines ou milliers ? On lâche les disquaires, on envahit les supermarchés.
Mais un supermarché n'est pas un disquaire : il prend beaucoup moins de références, mais il faut que chacune se vende bien. C'est pas un rayon de supermarché qui va prendre le premier album de Truc totalement inconnu, sauf si ce dernier est promu à grand coups de com comme une lessive ou une saucisse industrielle.
Donc, terminé la production de beaucoup d'artistes. Les majors se recentrent sur les artistes "bankable", qui vont vendre beaucoup. C'est l'époque ou des Nougaro se faisaient virer de leurs maisons de disques : pas assez chiffre.
A la place des disquaires qui vendaient quasi à l'unité des milliers d'artistes, les supermarchés vendaient par dizaines ou centaines une poignée d'artistes. Les autres ? Allez vous faire voir.
Mais pour qu'un artiste vende beaucoup et pour qu'un supermarché accepte de le mettre en rayon, il faut mettre le paquet. Donc, les coûts de production explosent avec des intervenants stars (ingés son, mais aussi photographes pour les jaquettes, graphistes...) et surtout, on investit massivement dans la pub, laquelle représente désormais autant que le coût de production du disque lui-même quand ce n'est pas plus. D'ailleurs, les maisons de disque cherchent à devenir des "marques", croyant qu'on va acheter un artiste Universal parce qu'il est chez Universal.
Sauf que si cibler peu de gros artistes, ça marche à peu près avec le public lambda qui achetait en moyenne un disque par mois, ça ne marche pas avec l'amateur de musique qui en achetait plusieurs et c'était lui qui faisait tourner la boutique. L'amateur ne va pas aller chaque mois au supermarché acheter un Céline Dion, un Whitney Huston, un Johnny Halliday, un ACDC et une compil des années XX.
Et paf, voilà que pendant ce temps le numérique a envahi les foyers, que la circulation et la copie de musique sont devenues hyper faciles. Le public, pas si concon qu'on aime tellement le croire, en a marre qu'on lui refourgue les mêmes vieilles merdes et s'il peut ne pas payer pour ce qui n'est qu'un produit de toutes façons vendu à des millions d'exemplaires dont "l'artiste" roule sur l'or, ben pourquoi payer ?
Et on ne va pas se poser des questions éthiques pour des produits marketés et vendus comme du Coca ou de la lessive et produit par des multinationales riches à milliards dont on sait désormais qu'elles sodomisent "leurs" artistes avec des poignées de gravier.
Et puis, les gens ont vite pris l'habitude de la dématérialisation. Pourquoi s'emmerder à acheter un CD, essayer de le ripper en mp3 quand on ne sait pas faire et en tentant de contourner des DRM et autres dispositifs anti-copie quand on peut simplement le télécharger pour le mettre dans son lecteur ?
Or, comme il n'y a pas d'offre légale de téléchargement, les gens se rabattent sur les offres illégales.
Les études et sondages ont beau montrer que les gens sont prêts à payer, les maisons de disque ne veulent rien savoir : le téléchargement, c'est le diable. Seule la vente de disque physique est une vraie industrie. La licence globale ? Beurk ! C'est du communisme !
Et, par ailleurs, l'amateur dispose à nouveau d'un formidable moyen de découverte de musique pour remplacer celui disparu avec les disquaires. Alors il télécharge.
Alors on crie au vol. Alors les maisons de disque voient leur CA s’effondrer, licencient, demandent une répression sauvage.
Pendant ce temps, une partie de ces même majors vendent aux gens de connexion internet et des baladeurs en leur faisant miroiter l'accès à toute cette culture. Rappelez-vous de Vivendi-Universal qui était à tous les bouts de la chaîne, de la production à la distribution en passant par la diffusion et promotion (groupe Canal +) mais aussi dans les réseaux avec Cegetel dont les marques commerciales les plus connues étaient SFR, 7 Cégétel, AOL France...
On gagne d'une main ce qu'on est sensé perdre de l'autre.
Sauf que :
- le niveau de vente des disques d'alors s'était bien effondré, mais par rapport à quoi ? A la période bénie où les gens ont massivement racheté leur collection en CD. Une fois ceci fait, le niveau de vente était revenu à celui qu'il était avant l'avènement du CD. Crise des ventes ou fin d'une bulle ?
- la seule étude (à ma connaissance) sérieuse (universitaire) sur le téléchargement illégal (faite au Canada) avait montré que c'étaient ceux qui "pirataient" le plus qui achetaient aussi le plus de musique. Et que c'étaient les plus gros acheteurs de disques qui pirataient le plus. Piratage = perte de chiffre ou gain de ventes grâce aux découvertes ?
- les chiffres de "pertes" annoncés par les majors étaient fantaisistes. J'ai entendu le Négrier dire que le disque de je ne sais plus quelle grosse vendeuse avait été téléchargé XX milliers de fois et que ça représentait X millions de perte (chiffre basé sur le prix public de vente, soit bien loin du CA de la maison de disque et à des années lumière de la part de l'artiste). Ouais... A considérer que tous ceux qui ont téléchargé l'album l'auraient acheté, ce qui reste à prouver. Combien d'entre nous ont téléchargé des albums qu'ils n'auraient pas acheté ? Et qu'ils n'ont souvent même pas gardé ? Combien d'entre nous aussi on téléchargé des albums (ou reçu une copie de la part d'un copain) et ont ensuite acheté l'album, ou au moins les autres albums de l'artiste ?
Evidemment que les industriels du disque n'allaient pas dire (surtout vis à vis de leurs actionnaires) "Bon, on a merdé. On a pensé vivre sur la rente du remplacement des discothèques, mais la rente a finit par se tarir. On a arrêté notre rôle de découvreurs / promoteurs d'artistes pour cibler des produits, mais ça ne suffit pas. On a flingué le réseau de revendeurs spécialisés, on n'a pas vu venir la vague du numérique et donc on s'est fait complètement dépasser par l'évolution technologique et des usages"
Donc, on a hurlé "les pirates m'ont tuer ! Repression ! Repression !"
Et comme on tient aussi les médias, désormais, dans la tête des gens, l'unique responsable de crise de l'industrie du disque, c'est le piratage. Point.
[ Dernière édition du message le 18/06/2019 à 11:58:08 ]
dana12
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Will Zégal
patrick_g75
Par ailleurs, cela en dit autant sur la maladie sénile du capitalisme (la financiarisation comme excroissance cancéreuse de tous les échanges macro-économiques) en général, que sur ces errements de l'industrie de la musique enregistrée, en particulier. Ces "errements" ne sont qu'une manifestation particulière, un symptome, de la "maladie".
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Dr Pouet
Evidemment que les industriels du disque n'allaient pas dire (surtout vis à vis de leurs actionnaires) "Bon, on a merdé. On a pensé vivre sur la rente du remplacement des discothèques, mais la rente a finit par se tarir. On a arrêté notre rôle de découvreurs / promoteurs d'artistes pour cibler des produits, mais ça ne suffit pas. On a flingué le réseau de revendeurs spécialisés, on n'a pas vu venir la vague du numérique et donc on s'est fait complètement dépasser par l'évolution technologique et des usages"
Je pense que le « budget loisir » des foyers, généralement pas extensible comme on le voudrait, s’est aussi reporté sur des produits soit nouveaux, soit renouvelés plus fréquemment (à cause des évolutions technologiques rapides) :
Appareil photo numérique, télé LCD, ordinateur ou console ou tablette (plusieurs par foyer ), smartphone (plusieurs par foyer) etc...
[ Dernière édition du message le 18/06/2019 à 12:25:17 ]
dana12
Je ne suis pas sur que "résumé" soit le terme adéquat, mais merci
Ben tu n'as pas été complètement exhaustif :
- il y a eu la période K7 qui a permis d'avoir des copies de qualité acceptable de nos vinyles (et transportables : la musique devenait itinérante avec le auto-radio et les walkman), et les maisons de disques se sont offusquées déjà de ces "pertes kolossales" liées à ces bandes magnétiques
- le téléchargement a été au début un partage de fichiers peer to peer : j'ai un fichier, CD acquis légalement, rippé en mp3 et je le partage avec des amis, puis une communauté. Ce n'était pas pire que la copie K7. Puis il y a aujourd'hui les plate-formes de téléchargement...
Donc pour moi résumé clair, concis, précis
la semaine dernière, à la caisse d'un magasin, la vendeuse proposait une vente additionnelle ou un jeu pour gagner des places de cinéma. La femme à qui elle s'adressait (mère, je présume, avec 2 enfants avec elle) a répondu :" Bof ! Le cinéma, y a longtemps qu'on n'y va plus ! Quand on a tous les films gratuits sur internet...."
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 18/06/2019 à 12:24:16 ]
Myckaël Marcovic
le téléchargement a été au début un partage de fichiers peer to peer : j'ai un fichier, CD acquis légalement, rippé en mp3 et je le partage avec des amis, puis une communauté. Ce n'était pas pire que la copie K7.
Sauf que quand on payait une K7 ou un CD vierges, quoi qu'on y mette, on payait systématiquement une taxe à la SDRM, tant de centimes à la minute (donc plus sur une C90 que sur une C60) ou au mégaoctet, ce qui est une autre sorte de vol si on comptait y enregistrer un enregistrement audio personnel ou y stocker des photos personnelles.
Sinon, toutes mes félicitations à Will Zégal pour son historique aussi lucide que peu réjouissif !
dana12
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Musella
Il faut savoir que lorsqu'on achète un support enregistrable comme un CD, une clé USB, un disque dur etc... on paye une taxe sur la copie.
C'est à dire que l'on est censé pourvoir copier, librement, nos CD dessus !
Idem pour nos DVD achetés... on devrait pouvoir en faire une copie, au cas où, normalement !
Mais bon, dans ce cas, ils ont le beurre et l'argent du beurre !
Ici, à La Réunion, les CD, les DVD, les bandes magnétiques, ne se conservent pas bien, quoi de plus normal, donc, de vouloir en faire une copie pour archiver !
[ Dernière édition du message le 18/06/2019 à 16:56:59 ]
Myckaël Marcovic
Quant aux duplications des œuvres achetées :
"La loi autorise le consommateur a faire une copie "privée", surtout à titre de sauvegarde, d'œuvres qu'il a acheté légalement, et l'oblige à la réserver à son usage personnel et non commercial. Mais elle n'autorise pas ce même consommateur duplicateur à porter atteinte aux intérêts des ayants-droits dans l'exploitation de l'œuvre, en particulier en diffusant même à titre gratuit ou en vendant en série des copies illicites de cette œuvre".
Donc Musella, tu peux tranquillement dupliquer toute ta bibliothèque !
dana12 : s'échanger des vinyles ou bandes magnétiques ne lèse personne. C'est comme un prêt qui sortirait d'une bibliothèque municipale. Tout à fait légal.
Will Zégal
Je pense que le « budget loisir » des foyers, généralement pas extensible comme on le voudrait, s’est aussi reporté sur des produits soit nouveaux, soit renouvelés plus fréquemment (à cause des évolutions technologiques rapides) :
Appareil photo numérique, télé LCD, ordinateur ou console ou tablette (plusieurs par foyer ), smartphone (plusieurs par foyer) etc...
C'est exact. D'autant que les salaires n'ont pas cru à proportion de ces nouveaux usages. Rien que le prix d'un smartphone et surtout le prix mensuel d'un abonnement représentaient, jusqu'à encore il y a peu, plus que le budget moyen des ménages dans les dépenses de disques, même à la grande époque.
Myckaël Marcovic
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-60178QE.htm
Myckaël Marcovic
Musella
Mea culpa. Il ne s'agit pas de taxe SDRM qui gère les œuvres mises sous presse, quels qu'en soient les supports, mais de redevance SORECOP sur des supports vierges. J'ai trouvé le barème pour tous les supports : https://www.copiefrance.fr/images/documents/tarifs-FR-2018---D18vd.pdf
Quant aux duplications des œuvres achetées :
"La loi autorise le consommateur a faire une copie "privée", surtout à titre de sauvegarde, d'œuvres qu'il a acheté légalement, et l'oblige à la réserver à son usage personnel et non commercial. Mais elle n'autorise pas ce même consommateur duplicateur à porter atteinte aux intérêts des ayants-droits dans l'exploitation de l'œuvre, en particulier en diffusant même à titre gratuit ou en vendant en série des copies illicites de cette œuvre".
Donc Musella, tu peux tranquillement dupliquer toute ta bibliothèque !
dana12 : s'échanger des vinyles ou bandes magnétiques ne lèse personne. C'est comme un prêt qui sortirait d'une bibliothèque municipale. Tout à fait légal.
Sur certain DVD, le système de cryptage est tellement puissant que cela devient un vrai casse tête !
J'ai acheté toutes les séries d'un feuilleton des années 80, pour tout dire, c'est Magnum.
Comme je l'ai précisé, plus haut, les DVD, CD et autres se conservent très mal et très peu de temps.
J'étais décidé à en faire des copies mais, un DVD d'une saison a grillé mon lecteur DVD du PC alors que je cherchais juste à regarder les feuilletons !
J'ai abandonné l'idée de copier ! J'en serai quitte pour acheter un autre coffret...
Il m'a été, même, impossible de lire cette saison tellement la protection était forte.
Et cela passait très mal sur un lecteur de salon !
Bref !
Alors, on a le droit de copier mais encore faut-il pouvoir le faire...
Will Zégal
Musella
T'as plus qu'à télécharger ce que tu as acheté.
Je ne voulais le dire mais c'est exactement ce que j'ai fait ! Et j'ai dû acheter un nouveau graveur DVD pour le PC ! C'était même pas une histoire de zone, juste la pu-ain de protection qui faisait faire un bruit atroce au lecteur... un genre de bruit de casseroles !!!
Je précise que le lecteur était tout neuf !
[ Dernière édition du message le 19/06/2019 à 09:49:48 ]
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