Sujet de la discussionPosté le 09/11/2019 à 01:50:04Editorial du 9 novembre 2019 : commentaires
Partant des accords de 745 tubes, une équipe de chercheurs allemands a cherché à comprendre le plaisir que pouvaient ressentir les auditeurs en fonction des progressions harmoniques. Analysant le fonctionnement cérébral de 80 personnes via un IRM, ils ont ainsi pu déterminer que lorsque les gens étaient relativement sûrs du prochain accord, ils éprouvaient du plaisir si ce dernier les surprenait. Mais le plaisir pouvait aussi provenir lorsqu’ils n’étaient pas certains de la suite et que l’accord suivant n’étant du coup pas surprenant. Dur de dire si la chose pourra vous être d’une quelconque utilité pour vos compos de ce week-end de trois jours, mais sachez que les progressions les mieux notées étaient celles de Invisible Touch (Genesis), Hooked On A Feeling (BJ Thomas) et Ob-La-Di, Ob-La-Da (Beatles).
@kamusik... Eleanor Rigby a déjà plus de 50 ans (53 exactement) mine de rien !... si on ne s'en rends pas aussi bien compte c'est que les meilleures chansons des Beatles n'ont pas pris une seule ride !
idem pour Brel, Ferré et d'autres...il y a eu et il y a encore une relève dans la chanson française, tout n'est pas à jeter heureusement, sauf que concernant le rapport harmonie/mélodie il y a selon moi une évolution dans la fabrication d'un morceau, la base rythmique (Basse/Batterie) pour commencer est différente de celle du demi-siècle précédent, mais je pense aussi à l'enchevêtrement lead vocals + arrangements vocaux/background harmonique/bruitages sonores/effets divers (delays + maîtrise des différentes réverbes + harmoniseurs + spacialisation), le tout amenant une sorte de pâte sonore qui change drastiquement notre rapport à l'harmonie globale, les accords en paraissent souvent enrichis en comparaison au côté nettement défini des progressions d'accords d'avant...ça peut même sembler parfois trop riche et amener une fatigue auditive pour certaines oreilles de vétérans disons !