Editorial du 2 mai 2020 : commentaires
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Los Teignos
Après des semaines à compter des malades, des victimes, des lits ou des masques, voici que les gouvernements commencent à ne plus compter que les jours qui séparent les confinés du droit d’aller, venir, gagner de l’argent et le dépenser comme autrefois, le plus important étant désormais de se rendre au chevet du PIB qui fait grise mine dans une carte coloriée en vert ou en rouge pour feindre l’organisation. Back to work donc, sans grande garantie de ce qui va se passer ensuite, vu qu’à dix jours de la délivrance, on n’en sait pas beaucoup plus qu’il y a un mois sur la manière de se débarrasser du satané virus.
En attendant d’être malade, guéri ou reconfiné, on profitera de ces derniers jours à la maison pour faire de la musique évidemment, mais aussi lire les tests du CrushStation d’Eventide, de l’Atlantic Chorus de Carl Martin sans oublier la petite séance cinéma avec les covidéos de la semaine sur le thème des musiques électroniques.
Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.
Los Teignos
From Ze AudioTeam
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
Dr Pouet
[ Dernière édition du message le 08/05/2020 à 00:58:06 ]
Anonyme
Cette remarque, de mon point de vue, je l’avoue, assez terre à terre, me parait hallucinante. Du coup, on peut se poser la question. Comment mesure t’on l’efficacité d’un traitement ?
Le principe est simple, la réalisation évidement pas autant. Sans entrer dans les détails et en partant du principe qu'il n'y a pas de traitement efficace connu (c'est le cas du CoVID-2019 il me semble). Sur une population de patients définie (age, sexe, taille, poids, autres pathologies... On évite ce qui pourrait interférer ou retirer le patient de l'étude. On va évaluer l'effet d'un traitement comme hydroxychloroquine + azithromycine. C'est embêtant d'associer les deux médicaments d'office car ça risque de compliquer l'interprétation et d'exclure des patients (effets secondaire par exemple), mais à priori ce n'est pas impossible. Dans le cas de l'hypothèse de Raoult ce serait au diagnostique positif déterminé par des critères objectifs comme un test positif de la présence du virus en biologie moléculaire ce qui impose de définir ce test, sa validation, connaître le seuil de détection... Un test "maison" pose problème pour la validité et comparaison, mais reste possible. Puisque son idée est qu'il faut traiter tout de suite. On traite dès ce moment. Un essai clinique valide est en double aveugle, ni le patient, ni le médecin ne sait qu'elle traitement est réalisé. Ici c'est un traitement placebo (de 2 faux médicaments) ou bien traitement des 2 molécules actives. Jusque là ce n'est déjà pas si simple. Ensuite il faut définir qu'est-ce qui est mesuré/évalué et quel est le bénéfice thérapeutique attendu. Est-ce que c'est la charge virale, l'évolution en cas moyen ou grave de syndrome respiratoire (hospitalisé ou aussi sous assistance respiratoire), la mortalité ? Maintenant se pose une autre question : sur combien de personnes il faut faire le test ? Si on veut comparer la mortalité par exemple, il va falloir un sacré paquet de gens ! En effet si on test les gens dès les symptômes, la mortalité mesurée pour un groupe (placebo vs test) = nb morts dans le groupe testé / nb personnes infectée de ce groupe. Si la mortalité du groupe contrôle est de 3% et celle du groupe test de 2% (ce qui est hypothétique car je ne crois pas que ce soit clairement définit aujourd’hui) et qu'il y avait d'un côté 100 personnes et de l'autre 100 autres personnes, tu compares 3 morts à 2 morts... Sans expertise en statistiques, tout le monde voit bien ça ne voudrait rien dire, il faut donc faire l'étude sur beaucoup de gens (sans doute des x1000 dans chaque groupe, ça se calcul selon l'évaluation de la mortalité attendue). Tu comprend donc pourquoi il y a débat... Sans compter que si la population de l'étude est âgée, les comorbidités vont interférer.
PS il y a sans doute des erreurs ou imprécisions dans ce que je dis, ce n'est pas ma spécialité. Si un expert en études cliniques passe par là, qu'il me corrige (mais pas trop fort quand même )
Anonyme
C’est sympa d’avoir pris du temps pour écrire ces explications.
Tout ce que j’espère, c’est que l’efficience des soins soit identique quelque soit l’hôpital.
Mais là, j’ai un gros doute
Anonyme
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