Sujet de la discussionPosté le 17/10/2020 à 01:50:06Editorial du 17 octobre 2020 : commentaires
SI le mouvement du #metoo avait jusqu’ici mis pas mal de choses au clair dans le monde du cinéma, il semblerait que la parole des femmes se libère enfin aussi dans le monde de la musique. En l’espace de deux mois et demi, le compte Instagram @musictoofrance a ainsi répertorié plus de 300 témoignages concernant des agressions sexistes et sexuelles au sein du monde de la musique française, rejoignant une étude publiée en 2019 par le Collectif pour la santé des artistes et des professionnels de la musique (CURA) et de la Guilde des artistes de la musique (GAM), selon laquelle 31 % des 256 femmes interrogées travaillant dans le secteur musical disaient avoir été harcelées sexuellement. Des chiffres atterrants pour un milieu qu’on imagine souvent ouvert et progressiste, et qui n’est visiblement pas moins sinistré que d’autres milieux professionnels. Gageons que nous aurons dans les prochaines semaines du temps à partir de 20 heures pour penser à cela et améliorer la situation…
c'est pas faux, mais avant même d'ouvrir un dossier, il est bon d'accueillir la personne de manière à ce qu'elle se sente à l'aise.
"accompagner" suppose cela, il me semble.
Je ne suis ni avocat, ni psy pour juger du bien fondé de la démarche de cette personne. Je sais juste qu'elle était assez spécialisée dans la défense des cas de harcèlement, donc je suppose qu'elle a un peu plus d'expérience et d'expertise en la matière que nous tous/toutes réuni.es
moi je suppose qu'elle élude dans son propos la première étape d'approche de ses clients.
il n'y a pas 36 manières de nouer le contact avec une personne qui a connu un traumatisme quelconque.
On peut estimer que cette avocate n'a pas le bon comportement. C'est une question de point de vue.
On peut aussi penser que c'est un excellent moyen de créer le contact !
Bon, que le contact ainsi créé n'est pas sympathique (dans le sens premier du terme), c'est vrai. Et ça ne traite pas les conséquences psychologiques du traumatisme, je suppose...
Mais, encore une fois, ça, ce n'est pas le boulot de l'avocat.
Par contre, on peut se dire que si, par ce moyen entre autres, l'avocat aide son client à se sortir à son avantage de son parcours judiciaire, ça, ce pourrait être bénéfique - pour son client.