réactions au dossier Spotify n'aime pas les petits artistes
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Red Led
3236
Administrateur·trice du site
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 10/11/2023 à 07:00:01Spotify n'aime pas les petits artistes
Au menu de cette matinale, Red Led vous parle du nouveau Kaoss Replay de Korg, d'Universal Audio qui passe son catalogue au format VST3, d'un grosse mise à jour chez Line 6 et du move pas cool de Spotify.
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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Hermon de Vinon
3535
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 13 ans
2 Posté le 10/11/2023 à 13:38:23
Suite à l'annonce de Spotify, il conviendrait de demander à l'Académie française de valider et intégrer au dictionnaire le verbe "spotiifier".
Spotifier (verbe transitif du premier groupe): priver de rémunération un petit ayant-droit.
Exemple: "avec mon dernier single, je me suis bien fait spotifier".
Spotifier (verbe transitif du premier groupe): priver de rémunération un petit ayant-droit.
Exemple: "avec mon dernier single, je me suis bien fait spotifier".
hhub17
3113
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
3 Posté le 10/11/2023 à 17:23:20
Spotifier : synonymes arnaquer, escroquer, enc...
Comme les autres réseaux dits sociaux et services internet, Spotify participe de la merdification de l'internet en démarrant un truc plus ou moins gratuit et efficace, pour accrocher les client ( musiciens et public sont en fait clients) puis brutalement changer les règles pour rentabiliser la chose. Cela semble être un principe de fonctionnement de la Silicon Valley, utilisant des techniques interdites en France comme la vente à perte ou la collecte de données personnelles sans consentement vraiment éclairé, voire la désinformation pure et dure.
Et tout le monde court derrière leurs effets de mode, croyant à la 8° merveille du monde alors que celui-ci s'écroule.
Comme les autres réseaux dits sociaux et services internet, Spotify participe de la merdification de l'internet en démarrant un truc plus ou moins gratuit et efficace, pour accrocher les client ( musiciens et public sont en fait clients) puis brutalement changer les règles pour rentabiliser la chose. Cela semble être un principe de fonctionnement de la Silicon Valley, utilisant des techniques interdites en France comme la vente à perte ou la collecte de données personnelles sans consentement vraiment éclairé, voire la désinformation pure et dure.
Et tout le monde court derrière leurs effets de mode, croyant à la 8° merveille du monde alors que celui-ci s'écroule.
Be bop a loulou !
Airkraft
194
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 16 ans
4 Posté le 10/11/2023 à 20:51:11
Perso depuis la communication d'Espen Kraft j'ai désinstallé l'appli
The AirKraft
ronny-féroce
27
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 12 ans
5 Posté le 10/11/2023 à 21:45:47
Tu gagnes pas assez, alors pas la peine de te payer.
C'est mieux comme ça !
C'est mieux comme ça !
[ Dernière édition du message le 11/11/2023 à 00:31:12 ]
Anonyme
6 Posté le 11/11/2023 à 09:41:12
Ils sont dans un bon mood Spotify là, dernièrement, ils ont aussi augmenté leurs tarifs de façon totalement arbitraire et automatique avec comme seule issue possible pour le client de mettre fin à son abonnement s'il n'est pas d'accord... C'est bien, ils gagnent sur les deux tableaux là entre les artistes et ceux qui écoutent. Pour ça que même si je les écoute moins, je garde bien précieusement mes vinyles pour ne pas être full dependant de Spotify...
dreamstar
560
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
8 Posté le 11/11/2023 à 14:32:00
Rien ne m'étonne de la part de ces requins de Spotify. Ils n'ont apparemment aucune considération ni pour les artistes, ni pour la musique. Heureusement que mes albums passent à la TV, Spotify n'étant qu'une vitrine pour être visible.
C´est à cet emplacement que je devrais mettre une citation intelligente
Anonyme
9 Posté le 11/11/2023 à 17:21:09
Plus généralement cela pose la question de la légitimité de la "professionnalisation" des artistes, de la "businessisation" de l'art : est-il normal de se faire payer pour l'exercice d'un art, pour l'exercice d'une passion ?
Passe encore que les techniques (ingés sons, ...), rôles souvent ingras et mal malheureusement nécessaire dans certains cas, reçoivent salaires mais pour les interprètes, pour les auteurs ?
Est-ce normal de recevoir de l'argent en plus de l'attention d'un public ? L'existence même du droit d'auteur, ce fléau et frein à la créativité, est-elle légitime ?
Je conçois que lorsqu'un concert est organisé le public paye les frais liés à la logistique nécessaire à l'organisation de l'évènement, que les artistes soient défrayés, mais pour le reste ?
Un auteur a écrit quelque chose : ok. Il le publie, c'est à dire le rend public -> l'histoire devrait s’arrêter là pour lui. Une fois publié, une fois rendu public, une œuvre devrait appartenir au public et ce public devrait pouvoir en faire ce qu'il en veut.
Un titre est enregistré : ok. L'artiste décide de le publier -> l'histoire devrait se terminer là pour lui. Le titre devrait alors appartenir librement au public, public qui, par l'intérêt qu'il va lui porter va assurer le succès et la postérité de l’œuvre ?
La professionnalisation et le business ne devraient rien avoir à faire avec l'art ....
Passe encore que les techniques (ingés sons, ...), rôles souvent ingras et mal malheureusement nécessaire dans certains cas, reçoivent salaires mais pour les interprètes, pour les auteurs ?
Est-ce normal de recevoir de l'argent en plus de l'attention d'un public ? L'existence même du droit d'auteur, ce fléau et frein à la créativité, est-elle légitime ?
Je conçois que lorsqu'un concert est organisé le public paye les frais liés à la logistique nécessaire à l'organisation de l'évènement, que les artistes soient défrayés, mais pour le reste ?
Un auteur a écrit quelque chose : ok. Il le publie, c'est à dire le rend public -> l'histoire devrait s’arrêter là pour lui. Une fois publié, une fois rendu public, une œuvre devrait appartenir au public et ce public devrait pouvoir en faire ce qu'il en veut.
Un titre est enregistré : ok. L'artiste décide de le publier -> l'histoire devrait se terminer là pour lui. Le titre devrait alors appartenir librement au public, public qui, par l'intérêt qu'il va lui porter va assurer le succès et la postérité de l’œuvre ?
La professionnalisation et le business ne devraient rien avoir à faire avec l'art ....
azertyvince
3157
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
10 Posté le 11/11/2023 à 18:40:29
Spotifier ou spolier.
Learn, learn, learn.
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