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Editorial du 24 février 2024 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 24 février 2024 : commentaires

Neurones BPMPrenez une petite vingtaine de personnes âgées de 18 à 22 ans auxquelles vous faites écouter six extraits de musique électronique allant de 99 à 171 BPM. Monitorez les cerveaux des sujets à l’aide d’un électroencéphalographe et soumettez-les ensuite à des tests cognitifs pour mesurer leur concentration et leur temps de réaction…

Qu’observez-vous ? Que l’activité cérébrale des participants et le rythme de la musique se synchronisent au tempo, ce qui évoque un état de conscience altéré comme on peut en observer sous l’effet de médicaments, de drogues ou de divers traumatismes menant à la perte de conscience ou au coma.

Cette découverte, on la doit à un groupe de chercheuses de l’Université de Barcelone, conduite par Aparicio Terrés. Et ce n’est pas seulement intéressant d’un point de vue musical, mais c’est une piste que les scientifiques entendent bien suivre pour traiter des comas ou des états végétatifs, comme pour « faciliter les états de détachement de la réalité, en particulier dans des environnements cliniques tels que les unités de soins intensifs ». Bon, je vous rassure : on est encore loin du fait qu’un dentiste vous propose d’écouter du Aphex Twin plutôt que de vous anesthésier avant de fraiser une de vos molaires, mais si ça peut aider des belles au bois dormant à sortir de leur torpeur et des princes charmants à se lever un lendemain de cuite, ce sera déjà pas si mal.

En attendant de voir tout cela aboutir, on se synchronisera au programme de la semaine sur Audiofanzine qui vous mènera du test d’un casque Ultrasone à celui du légendaire micro MD-421 de Sennheiser, en passant par un chouette dossier sur l’usage de la convolution en audio et un guide pour sonner comme Metallica...

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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11
Citation :
C'est marrant : je tirais les conclusions exactement contraires !
:clin:

oui c'etait un peu ironique de ma part parce que je trouvais un peu strange de limiter l'analyse à des 18-22 ans . pourquoi s'arreter a 22 ans dans l'etude ? le bpm agit sur tous les cerveaux quelque soit l'age. et il ya le facteur des influence culturelles. quelles peuvent etre les réactions cérébrales d'un auditeur qui a passe sa vie à écouter des partitas de bach ou des valses de chopin, un autre fan de musique japonaise de koto ,un rocker baigné de Gene Vincent , un autre tritouilleur de lfos et d'env. planantes a la mode krautrock allemand ou un autre d'electro psytranse ? :)
12
Citation :
le bpm agit sur tous les cerveaux quelque soit l'age

[ Dernière édition du message le 25/02/2024 à 11:21:49 ]

13
Il y a le synthé, syn-Teignos, et avec lui la synthèse d'une époque en constante évolution, chaque marque se démarquant de l'autre pour coller à l'actualité, au temps présent qui ne cesse de courir et atteindre le graal du son – à moins que ce ne soit le son du graal perdu - qui va faire tilt ou bingo et générer un style, de la sape, une danse aussi, un verbiage, une attitude, toute une culture, une époque. Et dans la foulée, des titres, des groupes et des sous-groupes, des bus ( allez ! ) et des masters à ne plus savoir qui de l'oeuf ou... fait l'autre pour « être de son temps », ou faire le temps.

Vaste sujet mais quand j'entends parler de synchronicités, à une époque de dérégulations et de dérèglements ( et je ne peux encore m'empêcher de citer le massacre de NOW & THEN par Les Beatles eux-mêmes pour avoir supprimé cette si belle et si originale séquence harmonique faussement, trompeusement attribuée à une IA, les humains plus bêtes que la machine jusqu'aux auditeurs et aux fans ) en oubliant de s'écouter et de transpirer pour trouver à s'inspirer, me vient cette pub-ovni de Michael Jordan qui synchronise son cœur... à sa balle ! Seul au milieu du terrain, esseulé dans un stade vide bien avant le match - un peu comme s'il n'avait jamais quitté son ballon sauf si c'était le ballon qui ne le quittait pas d'une semelle ( cela se pourrait fort bien ) - le joueur, statique, écoute le rebond, l'autre cœur de métier, et synchronise le sien de cœur, d'abord à contre-temps, civil, biologique, libre et décalé, pour l'amener progressivement, lentement, vers la synchronisation suprême, ultime, le long d'un zoom de 33 secondes cagiennes, sans rien d'autres que le son du cœur et de la balle, le cœur de LA balle, la balle DANS le cœur et en plein cœur ou dans le mil comme on dit aussi, LA mission de sa mission, sa missive ou son contrat. Etre au cœur et sûrement en choeur avec la partie qui se joue sous nos yeux, entièrement, intégralement, sur chaque temps, chaque pied, chaque rebond, semble nous dire Jordanball.

A quelques centaines de milliers de dollars LE centimètre ou LA seconde qui nous rapprochent de la figure héroïque du maître, le regard fixé sur la ligne d'horizon, sur l'objectif … du match, le panier, le cerceau, le filet, il EST la balle, il est le filet, il est le point, il est LE match à lui tout seul. On le voit dans ses yeux alignés sur le cœur de la caméra, nous visant nous au cœur de notre cœur, notre regard happé jusqu'au centre de sa pupille, invité en son cœur, laquelle bat, on le sent, elle aussi au rythme du rebond, sur la même trajectoire suprême du shoot marqueur, du shoot vainqueur, le shoot sniper aurait dit l'autre cannonball : Adderley, le saxophoniste aux mitrailles de notes, chez lui, des entrailles.
La Terre a tonné. Son pouls ressort par le « petit trou » rebondissant de cette autre caisse de résonance sphérique. Notre Terre, boule, est balle. Un cœur répond à un cœur. C'est un cœur à cœur. De boule ou de sphère, ball elle est devenue, basketball, tout comme les baskets, paires, appairées à cette affaire olympienne, olympique qu'elle est d'emblée par nature. Nous ne sommes pas terriens mais « balliens ». Nous sommes au Panthéon là où tout bat, où le Tout bat, où tout combat est inutile. Tout y va droit au but. Là où les batailles n'auront pas lieu, n'ont pas lieu d'être, où l'on bat des ailes.

Nous voilà donc au cœur du sujet quand la messe est dite. Michael Jordan est LE basketball. La balle, qui revient dans ses mains comme un chien qui ramène son nonosse, ira dans le basket car elle y est déjà, elle y est toujours, elle ne l'a jamais quitté ; il ne peut en être autrement et on le voit dans ses yeux. Tout est relié, lié dans un Tout, un grand Tout où tout le monde s'est réuni pour voir cet ensemble divin. Cela s'appelle une partie intégrale. Et nous y sommes intégralement intégrés: rare ! SAINT-chronisés.

Le zoom avant, temps astronomique impassible, glisse imparablement vers son but ultime : le cœur invisible devenu sonore, devenu acoustique, devenu balle et battement. En sortant de ses gonds il a pris un tour universel : un balancement. Il approche l'autre centre névralgique, l'autre cœur en croix, constellation DU sigle fameux à l'écartèlement extrême, vitruvien, au beau milieu du plexus solaire, autre alignement astral, pour finir en plongeant dans le firmament étincelant du t.shirt de la star au plus profond de la source céleste, de l'origine coronarienne d'où tout vient et où tout s'en va. Le cœur est une couronne infinie. Le cœur n'est que couronne et couronnement.

Derrière lui, comme un rideau de salle de spectacle, opaque, une bâche nébuleuse nous élève sur ce sol fait piédestal, métronomique. Nous sommes entrés dans l'Olympe, au cœur de l'Olympe, dans la sérénité de l'Olympe grâce à notre sérénissime passeur de balles, passeur de cœur, de balles en plein cœur si les cœurs, haut-les-coeurs sont dans les balles ; et c'est au son que l'on entend cela. Pas dans la vue. Pas plein la vue.
En marchant ou en courant, sans jamais regarder ses pieds ou ses baskets, sans jamais regarder sa balle, ni même ses co-équipiers qu'il devine, qu'il présume, sans regarder le panier qu'il connaît... par cœur jusqu'au bout des doigts, il se lancera et s'élancera de dos pour juste prolonger la courbure du temps et de l'espace qui mène la danse des astres dans le panier de l'Univers en extensions ; si et seulement si l'intention y est, les intensions y « sont » ... sonores. C'est au son de la balle qu'il sait à l'avance et en avançant, si elle va trouver son panier, la baballe, si elle va rentrer au bercail.

Dans cette pub magistrale, nous pouvons voir la synchronicité d'une balle et d'un cœur gros, celle d'un sportif avec son sport. Mais voyons-nous aussi la synchronicité de tous les écrans télé-visés et disséminés de ces temps reculés qui ne sont plus aujourd'hui quand, comme un seul homme, une pub pouvait toucher du doigt l'humanité réunie et parfois le génie dans une télé-sonnie intérieure et intense.
Alors oui, le corps s'allie au cœur par le son en pénétrant le cœur du son, depuis longtemps. Mieux : nous ne savons toujours pas comment 2 cœurs et même 4 cœurs parviennent à jouer ensemble la même musique, ce que l'on appelle l'empathie surtout quand on pense à l'élasticité einsteinnienne du temps musical quand, trop pressés, il s'agit de ralentir tout en avançant pour, imperceptiblement, se recaler en reprenant le train en marche lequel continue de varier. Nous sommes même capables de deviner un plantage garanti en train d'arriver. Et le summum consiste à entendre la potentialité dans l'erreur d'une justesse assurée autrement dit la faute par inadvertance et occasionnelle qui ne se reproduira pas et celle, chronique, révélatrice d'un défaut technique structurel ou d'une volonté délibérée de sabotage, d'indifférence aussi. Incarné ou désincarné, simplement écoeurant autrement dit.

Rien à voir avec l'espace, la 2D, un tableau ou un écran.

Désormais les écrans sont dans nos poches, dans nos vestes et bien sûr sur à nos poignets et dans nos mains sans que le coeur y soit jamais, même quand il y est, ce qui est pire, et bien sûr sans lien, sans liant et, si l'on y regarde de près, de bien plus près, si on en ausculte le battement palpitant et quasi hystérique qui fait la bataille pour trouver ou ne pas perdre cet obscur objet de désir inextinguible, avec plus qu'un seul doigt, nous fonçons, sombrons aveuglément sur la vitreuse plaque reluisante qui nous appelle, nous rappelle à l'ordre, pour nous laisser choir dans notre solitude désynchronisée, assouvie certes mais toujours décalée, alternée, alternant les alternances, entraînant l'alternance à outrance, l'esseulement de l'individu divisé, profondément et secrètement à contre-coeur, secrétant du contre-coeur. Nous nous échouons sur cette plage vitrée quand nous pensons atteindre le firmament dans une jonction qui n'est jamais conjonction, dans une conduction qui n'est jamais reconduction, un temps réel qui n'est jamais réel car il ne se réalise jamais à temps, sur le temps, pendant le temps et dans la réalité. Mais ça, si nous ne le voyons pas, il nous faudra l'entendre un jour quand nous parviendrons à un tantinet de concordances plus que de « coordonnances », ce que l'on appelait jadis : un accord ou un « a-coeur » pour réveiller, comme tu le dis si bien, Los SynTeignos, les coeurs des princes et des belles au bois dormant... en présentiel bien sûr !

Désolé pour l'assommoir.

14
Comme tu dis .:clin:

Nous cronstuisons le son mais ce n'est qu'un début:

https://atome69.bandcamp.com/releases

15
Citation de paladin6169 :
Fut un temps plus jeune où je programmais mon lecteur cd pour se lancer pour me réveiller le weekend, avec le fameux "Rain tree crow " et le plannant "Stories Across Borders"des ex Japan notamment .
Je me réveillais d'excellente humeur.

J'ai toujours été couche tard et quand j'étais ado, le lever était dur pour aller prendre le car. Ma frangine avait trouvé un moyen infaillible : elle mettait le radiocassette à fond dans ma chambre avec un morceau de Billy Idol. Cela me faisait bondir du lit en pleine forme.

Plus grave, j'ai un ami musicothérapeuthe. Jusqu'au COVID, il intervenait dans une unité de soins intensif. Il allait jouer de la musique aux mourants qui le voulaient.
Le personnel lui avait déclaré que les jours où il venait, il y avait moins de demande de médication anti-douleur et que les gens dormaient mieux.
Je ne sais pas si ça a grand rapport avec le sujet puisque ça n'est pas que l'effet de la musique elle-même : ils n'avaient pas le même résultat simplement en passant de la musique aux patients.

A son regret, le copain n'a pas repris après le COVID : trop loin, trop de route, trop d'activités par ailleurs et très dur à vivre, même si c'était gratifiant.
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De mon expérience personnelle je me souviens qu'à un moment de ma vie je n'écoutais plus de musique chez moi en dehors de vidéos sur internet. C'était une longue période où je vivais seul et où j'étais sans cesse sur mes instruments. Donc soit je jouais ou soit j'étais dans du silence dans lequel je pensais. Puis ma situation familiale a changé et il y a eu du monde à la maison et je me souviendrais toute ma vie d'un de ces premiers jours où j'ai mis de la musique sur la chaîne hifi, pour les autres, j'ai ressentis une émotion de bonheur, comme si le monde environnant avait changé instantanément, c'était un matin.
Vous voyez ce moment de début de soirée d'été où après une journée de travail on se relaxe enfin autour d'un apéro avec des supers amis ? l'instant très particulier de cette première bière où on se détend subitement sous l'effet de l'amitié et de l'alcool ? (avant la deuxième bière donc) Et bien j'ai ressentis une sensation similaire ce matin là, juste avec la musique, en même temps que ça m'a replongé dans ma jeunesse où j'en jouais beaucoup moins mais où j'en écoutais tout le temps ...
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L'étude du fonctionnement neurochimique du cerveau, son système plaisir / récompense dopaminergique et autres neuro-transmetteurs peut fournir beaucoup d 'explications à cela, confirmant ce que les poètes nous chantent depuis bien longtemps sur les plaisirs (ou tristesse) de la vie.

[ Dernière édition du message le 26/02/2024 à 12:35:07 ]