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Le rôle d’un label ?

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Sujet de la discussion Le rôle d’un label ?
J’aurais aimé savoir quel était le rôle d’un label.
Si ils payent le studio ou du moins le mastering, car j’ai reçu une proposition d’un label mais ils veulent un droit exclusif sur mon album autoproduit pendant 6 ans.
2
Je précise un peu mon dernier post. :idee:
Je viens de m’autoproduire et j’ai payé le mastering de ma poche.
C’est un choix personnel, je voulais avoir un produit fini et à mon gout, choisir le studio de mastering qui me convienne le mieux avant d’aller sonner aux portes des labels.

J’ai juste un peu l’impression de me faire arnaquer par une proposition qui demande un droit exclusif de 6 ans alors que le label n’a rien à investir sur la prod.

Je mélange peut-être un peu les rôles, voila pourquoi cette question, un label est il sensé d’investir dans la prod d’un album ou c’est pas du tout son rôle ?

Au juste le label il fait quoi ?
Faire connaître le CD par la pub, car la distribution il me semble que c’est encore un autre domaine. Non ?
:???:
3
Les labels peuvent dvper en "interne" alors ils payent le studio, le mastering etc ils deviennent propriétaires des bandes, ou alors prendre des disques en licence (par exemple en prenant des disques sorti à l'étranger sous un label pour la france, ou avec des gens qui ont deja produit eux même leur disque)et là c'est le producteur (celui qui a mis l'argent) qui reste propriétaire

dans tous les cas ils doivent assurez la promo dessus et trouver un distrib

ce qu'il me semble en tout cas (mais c'est peut être à vérifier)


voila , dslé de ne pouvoir t'aider plus
4
(flag)

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

5
Tout depend du label !

en regle generale, evites un contrat a long terme car ils sont tres difficiles a rompre.

si tu as un produit fini, le label peut te dupliquer ton album et doit absolument avoir un budget de promotion. c'est le role premier du label : assurer la promotion de l'artiste et de l'album : tournees, promo TV, placement radio, etc...

si le label n'est pas capable de faire cela, rien ne sert de signer avec.

de nombreux artistes pensent que signer un contrat avec un label leur assurera le succes. la plupart du temps, c'est l'inverse qui se passe.

lorsque tu signes avec un label, tu es en partenariat avec eux et tu dois leur rendre des comptes. dans un premier temps, tu ne toucheras rien vu qu'il te faudra rembourser l'investissement de la prod' (nulle dans ton cas) et de la promo.

Si le boulot est mal fait, tu te retrouves avec un album qui est certes signe par un label, peut-etre distribue nationalement mais dont la promotion est mal faite.

au bout du compte, tu es sans argent, sans boulot et coince pour x annees avec le dit-label. une situation delicate qu'il vaut mieux eviter.

un conseil : mieux vaut que le label s'interesse a toi plutot que d'en chercher un. fais des concerts, construis une fan-base, vends tes CDs en autoprod', etc.

si ta musique est bonne (merci JJG), fais un concert evenement et invites des agents. la plupart du temps, tu n'auras meme pas a le faire. les labels entendront parler de toi et viendront a toi tout naturellement...


Vincent
www.musiquepromo.com
Trucs et astuces pour le musicien en promo
6
S'cuse mais,

Citation : 'il te faudra rembourser l'investissement de la prod' (nulle dans ton cas) et de la promo.



un truc m'échappe: ça sert à quoi un label si tu dois financer leur travail? En gros ce que tu décris c'est des publicitaire à qui tu fais un chêque pour qu'ils te promotionnent, j'ai l'impression.
A ce compte là autant le faire soi même.

T'es sur de ton truc?
7
Nop
un label te finance la production, la promotion et s'occupe de la distribution.
Aprés, tu touche un pourceantage sur les ventes de cd (plus la sacem bien sur).
Le pourcentage dépend de ton financement. Tu peut ne rien payer (et la tu touche pas grand chose) ou payer un partie (genre la moitié) et la c le pactole.
Dans ton cas, un label sérieux te proposera la promo et la distri (et la fabrication si c'est pas fait).
En tout cas, c'est de cette facon que je procede.

Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions!

 

8

Citation : J’ai juste un peu l’impression de me faire arnaquer par une proposition qui demande un droit exclusif de 6 ans alors que le label n’a rien à investir sur la prod.


Et si en plus ils n'ont aucune obligation de moyens et de résultats (promo, ventes...), y s'engagent vraiment pas des masses...
Ils voudraient tout simplement te bloquer qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. :??:
9

Citation : i ils payent le studio ou du moins le mastering, car j’ai reçu une proposition d’un label mais ils veulent un droit exclusif sur mon album autoproduit pendant 6 ans.

si au contrat, ne figurent aucune obligations pour le label (budget marketing,...), il vaut mieux zapper en effet.
En revanche si leurs obligations sont clairement définies, que l'investisssment mktg/promo figure au contrat, et que tu es sur qu'ils ont une distribution crédible, il est illégitime qu'ils aient une période d'exploitation un peu longue pour récupérer leurs billes; dans le cadre d'un contrat de licence, à l'issue duquel tu redeviens propriétaire de tes bandes et des tes droits d'exploitation (en général c'est plutôt 5 ans, mais bref).
10
Salut je trouve le sujet très intéressant moi même j'ai un ami qui voulais sortir son album en autoproduction puis qui changea d'avis pour le sortir sur son propre label qui souhaite monté prochainement seulement quelle difference il y a t il entre sortir son album en auto prod ou sous une structure que l'on a monté ? merci
11

Citation : quelle difference il y a t il entre sortir son album en auto prod ou sous une structure que l'on a monté ? merci




moi je dirais que monter une structure c bcp de boulot et ça peut être intéressant si tu veux sortir d'autre disques par ce biais là ensuite
l'un des avantages d'un label c'est de diminuer l'incertitude à long terme, c a d que les disques qui suivent bénéficiront (ou si le disque a été tres mal reçu au contraire seront géner) du travail de promo sur les sorties précédentes

en clair à mon avis c utile si derriere il veut sortir d'autres artistes, ou même ses propres disques de manière régulière
mais globalement c peut être bcp de boulot pour pas grand chose

ça aide surement aussi au niveau du distributeur ? là dessus j'en sais rien , c 'est un point à revoir :clin:
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Merci de ta reponse cest bien ce qui me semblait mais justement mon pote enquestion projete de signé des artiste de sortir une compil de son collectif puis son album derriere c'est dailleurs pour cela que l'on songe a monter un label
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Bah dans cet esprit là ça me semble logique de monter un label

dans une certaine mesure si vous metiez en avant le collectif et la participation au collectif , ça ferait un peu office de "label" à sa manière

mais un label c bien dans ce cas là je crois :clin:
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Yes merci je lui en parlerais en tout cas merci bien pour vos conseils
15
Flag !

Le marchand de sable

16
17
Citation :
Le rôle d’un label ?


dans le cadre d'une licence c'est à dire si tu as payé tes frais de productions bref que tu as auto-produit ton disque toi même.

voici les questions que tu doit poser à un label pour savoir si il est sérieux et si il va te faire concrètement avancé et gagné de l'argent avec ta musique.

1 / quel moyen financier va t'il mettre concrètement en promotion marketing ? tout doit être noté noir sur blanc dans le contrat ( les sommes engagés et le détails de ces sommes )

2 / combien accepte t'il de te donné comme rémunération sur les ventes ( négociation )

3 / sur combien d'années tu t'engage avec lui ? et sur quel territoire il exploite

4 / dans le contrat les obligations de moyen du label doivent être écrit et détaillé noir sur blanc tout ce qui ce dit oralement doit figurer clairement dans le contrat c'est sur ce point qu'on repère les loups et les arnaqueurs donc prudence


bref faut parler argent argent argent argent business business business business. les label essaye souvent d'endormirent les artistes qui veulent signer en leur parlant uniquement d'artistique , de potentiel , de çi de ça ! le tout bien poudré de compliments et de caresses bien calculé de sorte à ce mettre l'artiste dans la poche et lui faire croire que c'est la chance de sa vie pour mieux négocier à la baisse avec lui
18
Citation de pierrotlepiednoir :

1 / quel moyen financier va t'il mettre concrètement en promotion marketing ? tout doit être noté noir sur blanc dans le contrat ( les sommes engagés et le détails de ces sommes )
2 / combien accepte t'il de te donné comme rémunération sur les ventes ( négociation )

Euh, on est en 2012, hein! Pour le point 1, à moins que tu ne sois en fin de contrat ailleurs, avec un paquet de disques d'or à ton actif, aucun label ne prendra ce genre d'engagements. Si ils signent en licence ils vont tester sur une promo minimale et seulement allonger ensuite si ça mord.

Quand au pourcentage, à 1/2% négociable près, et encore, c'est à prendre ou à laisser. Faut pas rêver, c'est le label qui a la main. Pour reste d'accord, un contrat ça ne signe pas les yeux fermés et les contrats proposés sont presque toujours très à l'avantage du label.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


19
Citation :
aucun label ne prendra ce genre d'engagements.


s'engager est une chose , répondre à une simple question en entretien en est une autre . si le label n'est déja pas capable de répondre à la question d'un artiste qu'il veux signé je cite

bonjour monsieur merci d'aimer ma musique combien aller vous concrètement engager de frais sur ma musique et mon image ? ( et quel genre de dépense )

si il te répond pas c'est déjà pas la peine, le mec tôt ou tard voudra te niquer sur un truc ou un autre , un label et un artiste c'est comme une histoire d'amour chacun doit faire une concession si ont veux que ça marche pour les 2 partie , bref ça doit être gagnant gagnant pour les deux et la confiance doit régner .

Citation :
Quand au pourcentage, à 1/2% négociable près, et encore, c'est à prendre ou à laisser. Faut pas rêver, c'est le label qui a la main.


faux un label n'a pas la main :non: car sans artiste un label n'est rien. alors ok certe un label à les thunes mais un label n'a pas la création ( la musique , les mélodies , les compos , le chanteur , le charisme , bref l'artiste ou le client )

t'aura beau mettre un milliard sur la table, si tu mise sur le mauvais cheval t'es thunes seront perdu à coup sure. l'argent fabrique pas un savoir faire inné.

moralité si ont veux que ça marche le label et l'artiste doivent s'entendre !;)




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Le label qui a un budget pour assurer la promotion de 10 sorties sur l'année il va d'abord miser sur les bons chevaux qu'il a dans l'écurie. Les canassons qui ne vendent pas, ou plus, il attend la fin de contrat ou un prétexte pour les virer.

Reste 2 ou 3 places pour des sorties de nouveaux artistes (à moins qu'il ne réduise la taille de l'écurie) et il a 2 ou 3000 candidats à ces places. Et il ne va pas miser gros du premier coup sur ses nouveaux poulains, à moins d'être certains d'avoir déniché le nouveau Michael Jackson. Les poulains vont devoir faire leurs preuves avant.

Si ce n'est pas être en position de force je ne sais pas comment appeler ça.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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mais, pardonnez moi cette question :
quels sont les charges d'un Label ?
Parce que avec tout ce que je lis ici, il est beaucoup question d'argent "misé" sur l'artiste.
Alors, à combien se monte cette mise ? Cet investissement ?
Et dans quoi principalement ?
La pub dans magasine ? Les flyers ? les affiches de concert ? Le coût de la distribution ?
Et cet investissement c'est combien ?
1000€, 5000, 10000€ ???
Eclairez moi un peu...
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Il va déjà falloir distinguer le label producteur (qui va prendre en charge tous les frais de production) et le label licencié (qui va "seulement" s'occuper de commercialiser)

Le label c'est une marque (comme Justin Bridou = Mercury) qui appartient à un groupe (Le Groupe Aoste = Universal) qui commercialise des produits (le bâton de berger = l'album X de l'artiste Y)

Dans le cas label producteur, le label va financer la production jusqu'au stade master = Justin Bridou finance le développement du prototype du bâton de berger (éventuellement sur base d'une recette protégée = droits d'auteur)

Si le prototype du bâton de berger existe déjà, il a été cédé en licence et Justin Bridou n'a plus qu'à le reproduire à l'échelle industrielle = l'artiste cède au label une licence sur son master, le label n'a plus qu'à presser les disques et/ou créer les fichiers aux formats des distributeurs numériques.

Ensuite arrive le gros morceau, la commercialisation. Justin Bridou doit faire connaître le bâton de berger (publicité sous toutes ses formes) et négocier avec les distributeurs = Mercury doit faire connaître l'album X de l'artiste Y avec une campagne de promotion (publicités, articles de presse, passages radio/télé -- programmateurs à convaincre et/ou chaînes à rémunérer, tournée promotionnelle etc) et négocier prix, marges et emplacement chez les distributeurs (même numérique, l'album en page d'accueil du site ça se paie)

Cet investissement c'est combien? Il n'y a pas de règle. Tout dépend si Justin Bridou a pensé tout de suite que le bâton de berger allait marcher (si Mercury a pensé que l'album X de l'artiste Y allait bien vendre) ou s'ils ont misé peu au départ et que voyant que le public adhérait ils ont mis le paquet sur la promo par la suite. Une campagne promo ça peut être 5 fois le prix de la production (jusqu'au master) aussi bien que 500 fois voire plus. C'est toujours un pari sur la rentabilité. Un album peut être rentable pour le label avec 5000 ventes, un autre déficitaire s'il ne fait pas 500 000 ventes.

Reste le cas du petit label producteur qui n'a pas les moyens d'une grosse promo et va essayer de le céder en licence à de plus gros labels, ou commercialiser lui-même sans y mettre trop de moyens s'il n'a pas signé de licences.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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ok Epe_be, je comprends bien ce que tu veux dire et ta vision du monde des Labels,
et d'ailleurs, c'est la partie commercialisation / promotion qui m'intéresse ici : je vais devoir faire une petite enquête car j'ai du mal à évaluer le coût d'une campagne de pub, par exemple : avoir une page dans un magasine de ziq ça coûte combien ? etc...

Je reviens également sur ta derniere remarque concernant le petit label producteur.
Son but est de céder en licence son produit à un gros Label (on pourrai dire : "vendre son produit")
Mais dis moi EPE_be, comment ça se négocie tout ça ? quels sont les contrats ? les prix ?

Merci A+
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Citation de JO38Z :
ok Epe_be, je comprends bien ce que tu veux dire et ta vision du monde des Labels
Ce n'est pas MA vision du monde des labels, au niveau majors et gros labels c'est ainsi que ça se passe. Vendre de la charcuterie ou de la musique c'est la même chose pour eux, les mêmes techniques, si ce n'est que gérer les états d'âme d'un artiste c'est un peu plus compliqué que gérer les états d'âme d'un saucisson pur porc.

A côté de ça il existe des artisans charcutiers qui ont le respect de la bête et du produit comme il existe des petits labels qui ont le respect de l'artiste et de la musique. Si ce n'est que l'artisan charcutier pourra vendre son saucisson deux fois le prix de l'industriel et encore trouver des clients si son produit est bon. Alors qu'en tant que petit label essaie toujours de vendre ton CD deux fois le prix de la production major, juste pour voir...

La pub il y en a de toutes sortes à tous les prix. Une petite pub dans le magazine des spectacles local ce n'est pas la même chose qu'un spot de 30 secondes à 21h00 sur TF1. Mais pour le petit label toutes ces publicités sont en général trop chères. La priorité c'est de faire diffuser l'artiste et souvent le meilleur investissement est de s'assurer les services d'un attaché de presse connu dans la place pour obtenir des diffusions radio, des interviews, des articles de presse etc.

Une licence c'est un droit de reproduire et de commercialiser un enregistrement via un contrat de licence, pour un territoire précis, une durée précise, parfois une quantité précise. Elle se négocie en général entre 15 et 20% du PPD (« Published price to dealers ». Prix publié à l’intention des détaillants et s’approchant de la notion de prix de gros) pour le CD physique. Pour le numérique ça peut être plus élevé, de l'ordre de 50% des recettes nettes (sommes perçues des distributeurs numériques) Mais ces chiffres et contrats évoluent en permanence en fonction de l'état du marché et des techniques. Le streaming audio et vidéo devient important. Il peut y avoir des demandes d'intéressement aux produits dérivés (image de l'artiste), aux droits d'auteur (sous-édition, co-édition) Il faut mieux se faire aider par un juriste pour négocier ce genre de contrats.

Enfin, pour être en mesure de négocier une licence, il faut évidemment déjà que le label soit demandeur, que le disque soit jugé commercialement intéressant. Peu importe comment il est parvenu au label, qu'il ait été présenté par quelqu'un de son réseau professionnel si on en a déjà un, ou simplement proposé par envoi au label (si on a la chance qu'il ait été écouté et retenu)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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alors je rejoints l'avis de Pierrot : il faut vraiment tomber sur un Label très professionnel et de renommée nationale, avec un contrat où tout est noté noir sur blanc !!

En attendant de signer, continuons de faire vivre l'autoproduction, et de trouver des solutions pour faire connaître notre ziq.