Qu'est ce qu'un label ?
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Anonyme
Citation : Les histoires du genre....on paye la moitié du studio, l'autre moitié tu la règles etc
Pour le label avec qui je collabore, il ne fonctionne pas de cette façon, il prend tout en charge. C'est un label et il a un studio d'enregistrement.
Mais c'est à l'artiste de se trouver un agent (ou un manager si l'on préfère)
Enfin bon, un label c'est comme une maison de disque avec moins de moyen financier c'est tout.
damijodd
A bientot pour le retour de la mort du come back de damijodd n°3 (cf zero)
high_ligh
cosmicsee
Citation : Au niveau du cadre juridique, le label peut très bien être une simple petite asso de loi 1901 ( c'est souvent le cas pour les petits lables indés français).
à la rigueur, rien ne t'empêche de créer une assoce "damijood", de tamponner "damijodd" sur tes disques, et ton label aura une existence artistique.
oui mais à quoi cela avance lorsque l'on veut se produire ou produire d'autres artistes ?
quelle crédibilité aurai-je à faire signer un artiste pour mon association par exemple ?
0adrian0
Citation : oui mais à quoi cela avance lorsque l'on veut se produire ou produire d'autres artistes ?
quelle crédibilité aurai-je à faire signer un artiste pour mon association par exemple ?
J'arrive peut-être un peu tard mais si tu signes un morceau sur un label, il devient un produit fini. Par exemple, il peut passer à la radio et peut être mis en vente.
Et il est important de noter aussi qu'un label signe des morceaux et pas des artistes. Du coup, un artiste peut avoir plusieurs labels. Bien sur tout dépend du contrat, surtout avec les majors j'imagine.
#Houba
Citation : Et il est important de noter aussi qu'un label signe des morceaux et pas des artistes.
Faux, c'est l'éditeur qui signe des morceaux. Le contrat entre un label et un artiste est un contrat d'artiste, la plupart du temps exclusif. Il y a une raison à ça, le gros du travail d'un label c'est du marketing, c'est amener l'artiste à la notoriété, ce qui n'est généralement pas rentable sur un seul album. Le contrat porte donc en général sur X albums et/ou X années.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
le_grateu
Par exemple, j'imagine qu'il faut d'abord définir le courant artistique assez précis pour choisir quelques labels potentiels
Mais ensuite ? Inviter un responsable à un concert ? Prendre un rendez-vous ?
#Houba
Citation : Mais ensuite ? Inviter un responsable à un concert ? Prendre un rendez-vous ?
Tous les moyens sont bons, le but c'est de se vendre, même si l'expression en dérange beaucoup. Le label est un investisseur à risque, un joueur. Il va miser de l'argent sur ce qu'il croit être un gagnant. Il joue au tiercé. A toi de convaincre le label que tu es un cheval de course qui peut gagner et pas un tocard qui n'a aucune chance d'être à l'arrivée.Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Sp|ne
Un label n'est pas l'autre.
grandola
Aloha,
Un label est une marque. Rares sont ceux dont la constance en qualité survit à leur fondateur.
Motown, aujourd'hui label de chez Universal, est à l'origine un label de soul de Détroit fondé par le grand Berry Gordy. Sa star était stevie Wonder. Aujourd'hui, sa filiale française est à comme D.A. une rapeuse.
Stax, son pendant tenessien, fit de la southern soul, plus brutte, son cheval de bataille. La star était Otis Redding. Racheté par Atlantic records.
Ces deux exemples pour vous dire qu'un label digne de ce nom à une véritable politique de signatures pour donner une couleur, un sens, une direction artistique à un ensemble ou les artistes se reconnaissent et parfois, s'apprécient.
La structure juridique peut être très variable. En france, asso, société, coopérative... sont quelques une des formes juridiques que peuvent prendre les labels.
Les labels peuvent être indépendants. Ce terme, souvent galvaudé, désigne les structures financièrement indépendantes. Certains labels typés "indies" sont la propriété des 4 grosses MAJORS. Méfiez vous des faux amis.
Pour en revenir à l'essentiel, le label produit en contrat d'artiste, coproduit parfois avec un producteur moyenant une baisse des royautés.
En licence, le label loue le droit d'exploiter une prod sur une durée définie contractuellement. Pour ça, il faut une distribution, physique et/ou numérique.
Parfois pour compléter un catalogue, le label passe des accords avec des labels étrangers qui sont sur le même créneau musical (hélas pas toujours).
Donc, je shématise, un label finance la prod, la promo, et le marketing d'un disque, qu'il distribue parfois ou qu'il laisse en distrib (de Universal à Zimbalam...)
Petite précision: il ne faut pas confondre la signature avec un label phonographique et un éditeur. Le premier a en charge l'exploitation commercial de l'oeuvre fixé ( du support), le second s'occupe des oeuvres de l'esprit (auteur compositeur, arrangeur) comme disait Danton.
Buena suerte
Gabemusica
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