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Label : To sign or to be at the four and at the moulin?

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Sujet de la discussion Label : To sign or to be at the four and at the moulin?
Bonjour a tous.
malgres l'humour (moyen?) de mon titre, l'heure est grave...
voici un resume de ma situation :
je suis un compositeur-auteur-...bref un "auto producteur amateur".
mes morceaux sont tombés dans les oreilles du responsable d'un label naissant.
ce responsable me solicite pour des projets où il serai editeur, producteur, distributeur...
Si c'etait universal je ne me poserai pas trop de questions (quoi que..), mais c'est un label tout neuf qui ne compte pas encore de "coup gagnant" a son compteur.
en meme temps c'est ma toute premiere proposition, je ne peu pas "jouer la star".


voici les questions qui me viennent spontanement :
1) ce label veux etre mon editeur. Ne serai t'il pas possible de m'editer moi meme sans trop de dificultés (techniques, juridiques, fiscales...)?
en effet je me dit que tant qu'a faire autant recolté le max de benefices via les droits d'auteurs. je suis dans le vrais ou je me transforme en mini requin?

2)je pensai deja a  faire un micro label pour ma musique et celle de mes amis/colaborateurs.
la paperase ne me fait pas peur, ni la comptabilité, les investisements sont legers mais possibles.
en gros je me sent capable de gerer un label de taille raisonable.
Vous me conseilez de me lancer, ou c'est un terain plus miné que je ne semble le croire?


Donc selon vous je devrai plutot signer et me concentrer sur la creation ou alors etre au four et au moulin comme ca je ne me fait pas trop... avoir par des gens qui font un boulot que je saurai peu etre faire moi meme?

j'attend vos conseils , qu'ils soient "agreables " ou pas!


PS: milles excuses pour les fautes dotobraf.
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Citation de epebe :
Pour l'aide juridique je ne peux pas t'aider, je ne suis pas en France. Mais bon, un avocat valable qui va contrôler ton contrat ça doit se trouver pour 2 ou 300 euros, non?

Renseignes-toi déjà auprès du SNAC (Syndicat National des Auteurs et Compositeurs), il me semble qu'ils fournissent pas mal d'infos juridiques quand aux droits d'auteur, etc...

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

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Citation de epebe :
Co-édition ça existe mais avec l'artiste ça n'a pas de sens.
hoops! je me suis enmelés les pinceaux. comme quoi je me voi vraiment en artiste qui essaie de vivre de son art. quitte a etre editeur, producteur... couteau suisse quoi!
dans ma petite histoire le gars est artiste et pas du tout editeur ou quoi que ce soit d'autre.
dans mon cas je voudrai etre editeur, meme si je suis l'artiste.
voila les choses sont claires dans mon esprit sur ce point.

Citation de epebe :
S'il est éditeur et label il doit déjà faire pas mal. S'il s'occupe de tout, il agit en plus comme manager. Ca à l'air confortable pour l'artiste mais c'est dangereux. Ca veut dire que tu as un seul interlocuteur et que tu es bien obligé de croire ce qu'il raconte. Tu ne vas te te promener en permanence avec ton avocat à côté de toi... C'est une relation de confiance
Citation de epebe :
Mais voilà. C'est toujours le choix, pour revenir au sujet du fil, de toucher un gros pourcentage de sans doute pas grand chose en devant investir et bosser beaucoup pour la promo ou toucher un très petit pourcentage de potentiellement beaucoup, et avec le risque de se faire arnaquer à chaque coin de rue.

cette situation m'inquiete, meme me terrorise. c'est pour ca que, meme si je ne sais pas faire grand chose dans ces domaines, je voulai faire un max de boulot moi meme.
mais comme tu me dit si il est posible de s'editer, produire, distribué sois meme, il faut des sous et des contacts. choses que je recherche et qu'il me dit avoir.
et puis si je m'autoproduit...avec ma propre structure plus besoin d'autre label? non? ou alors il me sert juste de soutient/ associé sur le plan financier et de manager sur le plan commercial.c'est respectable comme proposition de ma part?
je sais je semble ne pas vouloir etre incisif, mais je ne sais pas du tout sur quel pied danser. et comme tout le monde se connais dans le milieu, mieu vaut une question bete qu'une action qui condamne mon parcours avant meme d'exister.

enfin, là j'exprime mon dilemne facon calimero.mais la decision est de mon coté, ca arrive pas souvent dans la vie!
comme le dit dany boon ; "je vais bien, tout vas bien!".

Citation de Newjazz :
Renseignes-toi déjà auprès du SNAC (Syndicat National des Auteurs et Compositeurs), il me semble qu'ils fournissent pas mal d'infos juridiques quand aux droits d'auteur, etc...
etrange, mais il a sufit que tu me le dise pour que je cherche un peu mieu sur leur site.
resultat, là, je scrute et osculte le contrat type pour l'edition musicale.
quand je voi a quoi s'engage l'editeur dit sous des termes juridiques, je me dit qu'une bonne recherche au bon endroit vaut milles questions "Nioubiennes".

alors pour ceux qui lisent . faisez comme moi :

https://www.snac.fr/accueilsnac.htm

https://www.sacem.fr/WportailSacem/jsp/ep/home.html


pour finir :
Citation de epebe :
Pour l'aide juridique je ne peux pas t'aider, je ne suis pas en France. Mais bon, un avocat valable qui va contrôler ton contrat ça doit se trouver pour 2 ou 300 euros, non?
oui il me semble que tu vis en belgique.
je posais la question au cas ou il existait un bon plan pour reduire un peu les couts de mon aventure.
si le snac et autres sacem repondent a toutes mes questions, super.
mais s'il faut payer, yo pago. parceque croire en soi c'est aussi investir sur soi.

bon, je retourne me plonger dans mes lectures et reviens avec des questions plus specifiques et/ou des nouvelles.

@+


13

Citation de epebe :
Mais voilà. C'est toujours le choix, pour revenir au sujet du fil, de toucher un gros pourcentage de sans doute pas grand chose en devant investir et bosser beaucoup pour la promo ou toucher un très petit pourcentage de potentiellement beaucoup, et avec le risque de se faire arnaquer à chaque coin de rue.
je ne peut resister a l'envie d'approfondir ce sujet avec vous.
sans trop devoiler le bouzin, ma musique est tantot mainstream (comerciale) tantot underground voir abstraite (ambiente-experimentale-defilm-idm..., vous voyez le truc).
la partie qui interesse ce label est bien sur la partie mainstream.
j'ai concue les deux types de musiques avec la meme passion et minutie. lachons le mot : le meme AMOUR.
mais voila, la partie mainstream a étée composée, mixée... dans le but de plaire a la masse la plus large possible.
elle a étée produite pour etre vendue. vendue en BtoB (buisness to buisness, pro à pro, pour ceux qui s'interroge).
je pense que je suis arrivé a faire un travail qui est tout a fait banquable (vendable avec des benefices a la clef).
si la bonne personne l'entend dans une major ca devrai les interesser.
comme on ne peut pas faire le debat sur le bien fonder de mon point de vue (et de celui de Mr label), je propose de faire "comme si" je dit vrais.

alors je me dit que mes investisement temps, argent, fatigue... si mon oeuvre marche vraiment sur un plan commercial, ne seront pas vain. en tout cas si je fait le bon choix asser tot.

donc voila je ne sais pas si c'est le bon endroit pour demander ca mais :

1) vaut mieux etre un artiste independant ou etre le chef de sont propre label pour negocier des licences avec les majors?
dans mon esprit la SARL Tagadatswintswin est plus credible que Mc Poussierre. vrais?
dans mon esprit l'artiste peut etre un employer de la major, alors que le label est un soustraitant/fournisseur a qui on montre un peu plus de conscideration et de reconaisance financiere.vrais?


Citation de epebe :
Mais si ton label arrive à négocier des licences avec des majors il touchera lui-même moins de 20% du prix de vente. Donc ne t'attend pas à toucher 50%. Sous contrat l'artiste touche toujours de petits pourcentages mais...

2) est il possible de labeliser un album de mon cru pour un temps limiter? je veu dire est il possible de decider que lui soit  mon editeur, distributeur (moi je reste producteur) sur une periode limitée selon ma volonté? (une sorte de bail reconductible sur mesure.) edit:  la reponse a la question est oui. voila falait juste lire le contrat type.

3) est il acceptable de proposer au label une co-edition avec ma société d'edition perso. sachant que celle ci ne sert qu'a recevoir de largent qu'il aurai pecus sinon? est ce un point usuelement negociable?

mon petit cerveau grouille de questions!

bon aller cette fois ci je vais lire.
tchao et merci d'avance pour votre attention.



[ Dernière édition du message le 30/08/2009 à 13:25:07 ]

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Bon, ça devient un peu délicat.

Si tu es ton propre producteur (si j'ai bien compris c'est le cas) tu peux effectivement monter ton propre label et négocier toi-même des licences (donc droit d'exploiter dans tel pays pour telle durée)

Si tu as vraiment du banquable ça finira tôt ou tard dans une major, ne fut-ce qu'en distri ou en licence.

Dans ce cas (contact major ou gros label), je doute fort que tu puisses garder la main sur l'édition. Ils arriveront bien à te convaincre. A un moment ce sera à prendre ou à laisser. Ils ont assez de demandes pour se permettre de refuser ceux qui n'acceptent pas les conditions, même si c'est du bon. Et agiter quelques billets (le montant de l'avance) suffit en général à faire signer les plus réticents.

Là semble-t-il tu as une offre, sérieuse, mais des conditions sur lesquelles tu as des doutes.

Tu as trois possibilités :

- Soit tu refuses, tu montes ton label (mais tu en acceptes les contraintes administratives - au four et au moulin donc) et tu cherches à céder des licences (donc recommencer à démarcher les labels)
- Soit tu signes quand même avec ce label (après quelques discussions) parce que c'est le premier à avoir cru en toi, que tu leur en es reconnaissant et que tu as confiance en eux.
- Soit tu te dis que tu n'as pas envie d'être au four et au moulin, que les labels ont plus de contacts que toi  et que si un label y croit il doit y en avoir d'autres et tu fais jouer la concurrence.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Citation de epebe :
Dans ce cas (contact major ou gros label), je doute fort que tu puisses garder la main sur l'édition. Ils arriveront bien à te convaincre. A un moment ce sera à prendre ou à laisser. Ils ont assez de demandes pour se permettre de refuser ceux qui n'acceptent pas les conditions, même si c'est du bon. Et agiter quelques billets (le montant de l'avance) suffit en général à faire signer les plus réticents.Mmmmmmm... voici le genres de desillusions qu'il vaut mieux avoir tot.je pensais naivement pouvoir negocier sur l'edition. mais bon, pas grave.100% de 10 euros ou 1% de 1M? on vas dire que je sais rester pragmatique, surtout que cette musique est conscue pour seduire les vilaines Majors.

Citation de epebe :
Là semble-t-il tu as une offre, sérieuse, mais des conditions sur lesquelles tu as des doutes.

Tu as trois possibilités :

- Soit tu refuses, tu montes ton label (mais tu en acceptes les contraintes administratives - au four et au moulin donc) et tu cherches à céder des licences (donc recommencer à démarcher les labels)
- Soit tu signes quand même avec ce label (après quelques discussions) parce que c'est le premier à avoir cru en toi, que tu leur en es reconnaissant et que tu as confiance en eux.
- Soit tu te dis que tu n'as pas envie d'être au four et au moulin, que les labels ont plus de contacts que toi  et que si un label y croit il doit y en avoir d'autres et tu fais jouer la concurrence.

bon vu que c'est quand meme pas evident. je me dit que le mieux reste de faire jouer la concurence, puis signer avec le gagnant, ensuite observer et apprendre toutes les etapes de la mise en place de mon projet.enfin avec cette experience et les contacts qui voudront peu etre me debauché (faut voir grand sinon on reste petit, en tout cas c'est mon avis) je lance mon petit bébé de label qui agitera mes jours et mes nuits.
en effet apres des recherches poussées, vos conseils et la lecture de documents juridiques deux themes ressortent : experiences et contacts. et l'un ne va pas sans l'autre.
en conclusion je pense faire mon experience (en prenant le max de precaution avec qui je signe et quoi) tout en cumulant les contacts. l'argent du label qui me voudra servira a reduire les couts de mon entrée dans le milieu donc pas la peine d'etre trop gourmand. le moment d'en vivre n'est peu etre pas si proche que ma nature optimiste ne me laisse croire.
je parle ici d'un troisieme theme qui est le nerf de la guerre. une remuneration minime pour le debut ne me gene pas. j'usqu'a ce que je sache faire le max seul. apres trouver des investisseurs pour un projet solide j'ai deja vu. alors pourquoi pas dans ce milieu?
je veu dire par là que des que je sais que c'est un "bon plan" je devrai pouvoir trouver mecenes et associés pour financer le lancement de mon label...

bref, je m'etale en pensant a tout ceux qui lisent et qui ne disent mot. ils doivent etre nombreux a vouloir partager des experiences.
en tout cas je suis preneurs de conseils, idées, experiences de qui veut!

merci a epebe et newjazz pour ce suivit personnalisé. grace a vos conseils je peu voir les choses plus sereinement et surtout avec plus de lucidité.

je reste dans les parages pour donner des news(si ca marche et que je le peu, je vous revelerai volontier qui je suis), lire les nouvelles reponses et aider ceux que je peu!


See U soon!
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A plus et tiens-nous au courant, ta démarche est hyper-intéressante!!

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!