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studios d'enregistrements publics l'explosion

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Sujet de la discussion studios d'enregistrements publics l'explosion

Les studios d'enregistrements faisant partie de structure publiques sont en pleines expansion. A Sorgues le nouveau pôle culturel Camille Claudel inauguré le 20 octobre, dispose de telles installations.

http://www.sorgues.fr/pole_culturel/

 

A Nantes La fabrique en proposera aussi en 2011.

http://www.nantes.fr/la-fabrique

 

Le marché visé n'est pas le même, mais ceci oblige les  pros à se repositionner sur leur marché

 

 

 

Tous ces gars qui sont tout sauf professionnels (avec cette manie de tutoyer tout le monde genre "nous les zikos on est une grande famille",

[ Dernière édition du message le 24/10/2010 à 13:24:42 ]

2

Bonjour,
Effectivement, et c'est un véritable problème. Jusqu'où l'argent public peut-il concurrencer le marché professionnel ?

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Outre le salaire des techniciens/ingés si inclus les coûts principaux d'un studio sont le matériel, sa maintenance et les charges (loyer, chauffage, électricité,...)

Un studio sous forme d'association (sans but lucratif) a les mêmes frais. Par contre si une structure publique propose ce service gratuitement ou à prix cassé (en ne comptant pas, par exemple, les charges - payées par le contribuable), là il me semble y avoir concurrence déloyale (et illégale?)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Salut à tous,

 

De mon côté, il y a 6-7 ans, j'avais monté une petite structure d'enregistrement (bien équipée en matériel) dans ma petite ville natale, avant de déménager.

Et on avait du mal à lutter : le conseil général avait monté un petit studio, qu'il attribuait GRATUITEMENT aux groupes subventionnés... autant vous dire que tous les groupes un tant soit peu sérieux montaient des dossiers de subventions, les obtenaient et donc => petit studio gratos. Comment voulez-vous lutter ??

Je ne suis pas super d'accord avec ce genre de pratique... même si je suis complètement d'accord sur le fait qu'il faille aider les jeunes (ou les vieux) groupes locaux à concrétiser leurs projets.

 

5

La Fabrique (Nantes)

Livraison prévue pour Mai 2011

Équipement municipal dédié aux musiques actuelles, aux arts numériques et aux pratiques émergentes

La Fabrique est un laboratoire d'expérimentations et de diffusion artistiques qui sera livré à l'automne 2011.

Elle constitue un ensemble d'espaces destiné aux artistes et aux structures de production, d'accompagnement et de diffusion locales, nationales et internationales qui ont besoin d'outils de création et d'accompagnement pour réaliser leurs projets artistiques. C'est un lieu transdisciplinaire ouvert à tous les publics et accueillant toutes les formes d'émergence. Construite à l'initiative de la Ville de Nantes qui a mandaté la SAMOA pour la maîtrise d'ouvrage, elle s'inscrit dans une démarche de proximité culturelle et artistique, d'aménagement du territoire et de mise en réseau des acteurs culturels. Ainsi, à l'image de la Fabrique des Dervallières ouverte dès 2009, de nouvelles "Fabriques" verront le jour dans les différents quartiers de la Ville.

En matière de création et de diffusion artistique, la Fabrique est un équipement structurant du Quartier de la création qui se développe à la pointe ouest de l'île. Dans ce quartier, le regroupement des établissements d'enseignement supérieur, des artistes, des acteurs culturels et des entreprises, crée une dynamique d'échanges, de partage de savoir-faire et de connaissances.

La Fabrique a été imaginée en concertation avec des acteurs culturels nantais afin de répondre au mieux à leurs besoins en matière de production et de création. Ainsi, cinq associations nantaises, l'Olympic, Trempolino, Mire, Apo 33 et Microfaune, se sont investies aux côtés de la Ville pour donner naissance à ce projet.

L'ensemble se développe sur deux bâtiments :

Le premier, une grande construction revêtue de tôle, acollée aux Nefs, évoque par son aspect post industriel l'esprit des chantiers navals. Il habrite :

  • 2 salles de diffusion 1200 et 400 places : concerts, spectacles, performances, créations et répétitions.
  • 1 centre de création et d'expérimentation multimédia
  • 1 espace multimédia de création-montration
  • 1 bar - brasserie

Le second bâtiment tire parti de la présence d'un blockhaus posé à l'angle des deux boulevards : il s'appuie dessus, crève le toît et s'élance dans une construction sur six niveaux  qui accueille :

  • 16 studios de répétition, création, formation
  • 1 studio d'enregistrement
  • 1 centre d'informations ressources
  • 1 espace forum (accueil, rencontres, débats, conférences...)
  • 1 jardin expérimental

http://www.iledenantes.com/fr/projets/65-la-fabrique.html

Tous ces gars qui sont tout sauf professionnels (avec cette manie de tutoyer tout le monde genre "nous les zikos on est une grande famille",

6
Ah ces bureaucrates !!!
Ils utilisent l'argent du contribuable pour faire une concurrence déloyales aux contribuables.

Mais je pense que le but est plus politicien qu'autre chose.
La culture ayant toujours été un vecteur "éléctoralistique" courtisé. "nous on est les gentil et on aide la culture, votez pour nous":diable::diable::diable:

ALIENIK GROOVE FACTORY 

7
Citation :
Et on avait du mal à lutter : le conseil général avait monté un petit studio, qu'il attribuait GRATUITEMENT aux groupes subventionnés... autant vous dire que tous les groupes un tant soit peu sérieux montaient des dossiers de subventions, les obtenaient et donc => petit studio gratos. Comment voulez-vous lutter ??


Moi on m'a même fait pire que ça :
J'avais été mis en concurrence avec un studio de ma ville , et le mec la mairie qui s'occupait des dossier de subventions, avait clairement dit a mes "potentiels" client qu'ils auraient des subventions s'il allaient chez mon concurrent, et pas de subventions s'ils allaient chez moi.

Il faut dire que ce fameux studio concurrent est depuis longtemps en cheville avec les institutions locales, mairie , conseil régional, etc...

Mais beaucoup de la France fonctionne comme ça... Copinage, réseaux d'influence, corruption de fonctionnaires, pot de vin, etc. Et ça ne date pas d' hier.

Liberté, Egalité, "Franc-maçonnité" LOL:diable:

ALIENIK GROOVE FACTORY 

[ Dernière édition du message le 14/04/2011 à 07:29:31 ]

8
Bonsoir,

Je déterre ce sujet car j'ai une petite question qui me taraude:

Un studio d'enregistrement géré par une structure publique ou associative(et donc ultra subventionné offrant des tarifs imbattables) a t il le droit d'enregistrer des albums de groupes destinés à la vente? J'ai souvent entendu dire que ce genre de studio ne pouvait faire que des petites maquettes simplement à but promotionnel pour les groupes locaux...

En faite il se dit beaucoup de choses et son contraire... et je peine à trouver des infos pertinentes;

Merci d'avance.

[ Dernière édition du message le 16/10/2012 à 17:54:24 ]

9
Mannnu, ta question est pertinente, mais je n'ai pas la réponse ?

Je pense qu'il faut que cesse cette honteuse hémorragie d'argent public.
La lutte contre les déficits publics passe aussi par là.

Mon nouvel album "Zen Universe" vient de sortir :

http://www.qobuz.com/fr-fr/album/zen-universe-olivier-renoir/0806417200732

10
Citation :
Je pense qu'il faut que cesse cette honteuse hémorragie d'argent public.


Je ne dirais pas ca dans tous les cas; je pense que l’existence de ces associations reste pertinente pour tout ce qui est studio de répétition, là où le secteur privé ne pourrait pas répondre à la demande ou alors à des tarifs exorbitants...

En ce qui concerne les enregistrements, ces associations devraient s'effacer dès qu'un studio privé dans le même secteur est capable de répondre aux demandes du public à des tarifs raisonnables...parfois très proches de ceux des assos. Je parle en connaissance de cause car je gère un studio d'enregistrement privé ; j'ai aligné mes tarifs sur ceux de mon principal "concurrent" qui est une grosse structure publique.

Il y a deux ans, j'avais eu confirmation de la part du porte parole que cette association ne pouvait enregistrer d'album destinés au commerce. Son but était seulement d'aider les groupes locaux "à faire leur promotion"; donc cela sous entendait qu'ils n'enregistrait pas beaucoup de morceaux par groupe (4 à 6 pour une maquette), que les morceaux n'étaient pas "hyper produits" (temps limité en studio)...etc...
Dans la pratique, cela ne se vérifiait pas toujours. Même si la dérogation à cette ligne de conduite n'était pas systématique, elle n'était pas pour autant exceptionnelle...j'ai des tas d'exemples de groupes que je connais qui y ont enregistré un album (>10 titres) et qui l'ont commercialisé par la suite...

Il y a quelques jours, une personne de l'asso m'a confirmé que l'enregistrement à but commercial n'était pas du tout exclu et que rien ne l'interdisait...:??::???:
11
UP
12
Personnellement, je suis ravi que les collectivités s'investissent enfin dans ce type de structure (même si je ne me fais pas trop d'illusion sur les motivations premières). Il y a quelques années de ça, avoir ne serait ce qu'un pauvre local vide mis à la disposition de la mairie pour répéter c'était la croix et la bannière. Je vous rappelle que la majorité des gens font de la musique avant tout par passion en amateur. Alors de là, à opposer une structure associative qui répond à cette passion, à un studio professionnel, y a un truc qui m'échappe.

Ce que je crois surtout, c'est que beaucoup de studio qui se disent pro, ne le sont tout simplement pas.
Un studio pro pour moi, ne possède pas le même équipement, ni les même compétences, et surtout ne s'adresse pas à une clientèle amateur. Voilà, Ca c'est dit...

Citation :
j'ai des tas d'exemples de groupes que je connais qui y ont enregistré un album (>10 titres) et qui l'ont commercialisé par la suite...

Si tu pouvais nous dire de quels groupes il s'agît, je suis assez curieux de voir le préjudice subit par cette concurrence déloyale ?


Dans ma ville, la structure qui a été créée est exemplaire : les amateurs disposent à présent de plusieurs studio de répéte tout équipés (et du bon matos marshal, orange, nexo,...) avec possibilité d'enregistrement de maquette et mixage, dans un cadre excellent. Le rêve !

Les enregistrements ne peuvent pas être réalisé dans une optique commerciale. Après si ça atterrit sur bandcamp et que le groupe en vend 10 a ses potes, c'est plutôt cool non ?

L'équipe qui gère les studios, fait partie d'une vielle association de passionnés qui se démenait avec rien pour faire vivre la musique localement, il sont aujourd’hui salariés et jouissent d'une certaine autonomie car ils n'ont plus rien à prouver de leur motivation. Quelle reconnaissance !


Si vous estimez que votre cœur de clientèle se situe en direction des amateurs (au lieu d'essayer de leur gratter un billet de 100 balles), je vous suggère de vous rapprocher des collectivités locales qui pourrons vous faire travailler en partenariat ou autre si votre projet tient la route. An lieu de raller, il aurait été préférable de monter un joli dossier (l'époque des élections était favorable), car sur le papier une collectivité a tout intérêt a s'appuyer sur une structure ou des compétences comme les votres. Peut-être que pour le coup en vous remuant un peu, vous apprécierez l'argent public finalement ? En tout cas, j'apprécie moi qu'on "dilapide" le miens comme ça.

[ Dernière édition du message le 19/03/2014 à 21:14:59 ]

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Ma question est simple: Pourquoi créer (ou continuer à soutenir) des studio d'enregistrement subventionnées alors qu'il existe une offre étendu au niveau privé?

Anathonh, je ne comprends vraiment pas tes arguments; studio d'enregistrement subventionnés pour les groupes amateurs et studio privés pour les groupes professionnels? Pour toi, dès qu'une activité est réalisée dans un cadre amateur, c'est l'argent public qui doit être utilisé pour répondre à la demande? Tout comme les groupes, un studio évolue, il se "professionnalise". Les structures subventionnées étouffent cette évolution, l'initiative et la prise de risque. Ce n'est pas aux décideurs publiques de décider si telle ou telle structures doit bénéficier de son soutient. C'est aux musiciens de décider; Chaque studio à droit à sa chance, et j'ai envie de croire que son existence ne repose pas uniquement sur un savoir faire en montage de dossier de sub...

Les studio pro (même les plus gros) enregistrent des amateurs et donc gagnent de l'argent grace à eux. Ils sont une composante non négligeable de leur clientèle et donc, de leur chiffre d'affaire...

Citation :
Ce que je crois surtout, c'est que beaucoup de studio qui se disent pro, ne le sont tout simplement pas.


Ca, on s'en tape. Si le studio est pas bon, il disparaîtra naturellement...je vois pas en quoi ca rend plus légitime l'existence des studio subventionnés??!!

Citation :
Alors de là, à opposer une structure associative qui répond à cette passion, à un studio professionnel, y a un truc qui m'échappe.


Mais le studio pro répond aussi bien qu'un stud subventionné à cette passion. Sauf que lui, il ne coûte pas un sou au contribuable et il fait même gagner de l'argent à l'Etat. Le studio privé est libre d'investir comme il veut ou peut; il est inclus dans une réelle dynamique, la même qui englobe les groupes de musiques. Il doit faire ses preuves chaque jour car son existence ne tient que si les groupes lui font confiance. Le studio sub, n'est pas du tout dans cette dynamique puisque son existence est seulement subordonnées à la bonne volonté des pouvoirs publiques de lui accorder ou non les subventions nécessaires... Pour le coup, ces deux approches sont réellement opposées et je préfère, pour mon éthique personnelle, me situer dans la première.

Citation :
Si tu pouvais nous dire de quels groupes il s'agît, je suis assez curieux de voir le préjudice subit par cette concurrence déloyale ?


Je ne suis pas dans une approche quantitative. Même s'il n'y en a qu'un, je trouve ca déjà trop. C'est le principe qui me choque . (Sans parler de la jalousie que cela crée pour les autres groupes...). Non, je ne citerai pas de groupe ici.

Citation :
je vous suggère de vous rapprocher des collectivités locales qui pourrons vous faire travailler en partenariat ou autre si votre projet tient la route.


Mais qui sont ils pour décider si mon projet tient la route ou pas??!!

Citation :
il aurait été préférable de monter un joli dossier (l'époque des élections était favorable), car sur le papier une collectivité a tout intérêt a s'appuyer sur une structure ou des compétences comme les votres. Peut-être que pour le coup en vous remuant un peu, vous apprécierez l'argent public finalement ? En tout cas, j'apprécie moi qu'on "dilapide" le miens comme ça.


C'est marrant car au début tu disais :
Citation :
(même si je ne me fais pas trop d'illusion sur les motivations premières)
. Sorry mais je n'ai pas vraiment envie que mon existence serve juste d'alibi a une équipe nouvellement en place...

[ Dernière édition du message le 20/03/2014 à 15:07:18 ]

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Et bien... déjà que la part du gâteau est réduite !
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Subventions, Contribuables ? Voilà tout de suite les grands mots.

Voici ce qui me semble être, l'expression d'un intérêt particulier qui se sent menacé et toute la rhétorique qui l'accompagne de plus en plus dans les médias, quand il s'agît de la substituer à un avenir collectif bien plus grand où tous auraient à y gagner.


Je ne vais donc pas te faire la description d'un projet où chacun ici, acteur s'il le souhaite, (il s'agît de La Rochelle) est (ou sera, petits comme grands, pro ou pas) gagnant et qui s'inscrit dans une vision qui dépasse de très loin le cadre local et national dans le monde audiovisuel.

Je ne vais pas non plus disséquer en petit bout ta vision du monde comme des petites phrases sorties de leur contexte, on en perdrait que trop l'idée générale qui revient à opposer les forces et les bonnes volontés plutôt que favoriser les synergies nécessaires à tous projets.


En fait, je fais l'inverse, partons d'un mot et retrouvons l'idée. Je te laisse réfléchir au sens premier du mot "contribuable" pour qu'il t'évoque autre chose que ce dont on nous parle dans les journaux :



Contribuable, du verbe contribuer (du latin contribuo : "donner en partage") : Aider, de quelque manière que ce soit, à l’exécution, au succès d’un dessein, d’une entreprise ; avoir part à un certain résultat.
Ses synonymes pourraient être : collaborer, favoriser, concourir, participer, coopérer, apporter,...



J'entends bien ton discours, mais je rêve d'autre chose et je ne suis pas le seul.
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Là, tu t'envoles un peu quand même... Tu as dégainé le Robert!:mdr:

Les idées humanistes m'animent aussi, tu n'en a pas le monopole. Et ce n'est pas parce que je m'interroge sur l'utilité des studio subventionnés que je veux la disparition de l'initiative collective. Faut pas pousser quand même; là tu me fais un sacré procès! fin, bon....

Excuse de rester très terre à terre mais là, je parle d'un cas très précis: celui de la place des studio privés dans le paysage français. De la pertinence de l'existence de studio subventionnés pratiquant les mêmes tarifs que pas mal de studio privés (où de tarifs pas forcément très en dessous). De leur utilité pour le bien commun? du bénéfice que la société en tire En gros, quelle est la chose que vous apportez en plus par rapport aux studio privés? Pourquoi cela nécessite de l'argent public, argent qui pourrait être utilisé autre part...etc...

Citation :
Voici ce qui me semble être, l'expression d'un intérêt particulier qui se sent menacé


Non, c'est l’intérêt de tous les studios privés. Autant de palettes sonores dans l'audiovisuel français.

[ Dernière édition du message le 20/03/2014 à 22:21:07 ]

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Bon, j'avoue j'y ai été fort dans l'épouvante. :mdr:

Mais faut bien avouer que cette histoire, c'est un peu comme si le libraire tirait sur le bibliobus.
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Oui, tu m'as fait peur! :8O:

Dans l'association dont tu parles à La Rochelle, quels sont les tarifs pratiqués pour l'enregistrement?
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Salut,

Ici à Lille, nous avon une salle qui possède un studio, et bien, nous avons obtenu pour un groupe pro, je précise, d'y avoir accès la saison prochaine, 1 jour par semaine pdt qq mois (sans personnel, c'est moi qui m'en chargera puisque je suis l'ingé live du groupe). Nous allons utiliser ce formidable outil pour maquetter en direct le futur album, au fil des repet et des inspirations. Question, quel studio commerciale permettrai cela à un petit groupe pro ? ce n'est pas rentable.

Ensuite, la maquette passera par un réal. pro et le disque sera bel et bien enregistré dans un studio modeste mais pro.

Donc au final, je ne suis pas sûr qu'il faille voir systématiquement dans ces initiatives institutionnelles un concurrent déloyal.

Est-ce que ces outils ne sont pas finalement utilisés par des artistes qui n'iraient pas dans un studio à 150, 300, 400 euros la journée ?
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https://www.la-sirene.fr/

tu vois bien que la structure d'enregistrement ne fait pas trop d'ombre à

https://www.studioalhambracolbert.com/
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@grol : Tu te tires une balle dans le pied. C'est effectivement, de part la description même du parcours de ton groupe, une concurrence déloyale. Si ce groupe sort son projet, et que l'étape de l'enregistrement a été dans une structure publique ou subventionnée, alors on est tout à fait dans le cadre de la concurrence déloyale pour les pros qui perdent cette clientèle. Mais en France, la musique n'est pas une profession, après tout, ça ne devrait donc pas poser de problème.

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Je n'ai absolument rien contre les assos, au contraire, elles font souvent du bon boulot.
mais il faut penser aux gars qui veulent vivre avec leur studio d'enregistrement, c'est un beau métier qui malheureusement risque de se perdre...

Mon nouvel album "Zen Universe" vient de sortir :

http://www.qobuz.com/fr-fr/album/zen-universe-olivier-renoir/0806417200732

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Citation :
Dans l'association dont tu parles à La Rochelle, quels sont les tarifs pratiqués pour l'enregistrement?


Je me réponds à moi même, je viens de trouver l'info: 210 Euros / jour . Plus chère que moi qui ne suis pourtant pas subventionné. Et plus chère de 50 euros par rapport à la moyenne journalière de tous les studio indé(que j'ai référencé sur le net) en Poitou Charente...

Anathonh, tu faisais la comparaison " c'est un peu comme si le libraire tirait sur le bibliobus " sauf que le bibliobus, lui est quasiment gratuit par rapport au libraire indépendant et son utilité est justifiée pour ceux qui n'ont pas le budget pour accéder à des livres... Là, ya plus de logique ou c'est moi qui comprend plus...

Le but pour moi des studios subventionné, c'est de donner "le premier sous" au tout jeunes groupes qui débutent; fournir leur 1ere maquette à un groupe qui n'en aurait vraiment pas les moyens. Mais quel intéret si ces structures sont plus chères que les privés???!!!
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Citation :
Ensuite, la maquette passera par un réal. pro et le disque sera bel et bien enregistré dans un studio modeste mais pro.


Citation :
Si ce groupe sort son projet, et que l'étape de l'enregistrement a été dans une structure publique ou subventionnée, alors on est tout à fait dans le cadre de la concurrence déloyale pour les pros qui perdent cette clientèle



Ils vont seulement "maquetter" dans la structure subventionnée, pas enregistrer leur album. Il n'y a donc , selon moi, pas de concurrence déloyale...
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Mea maxima culpa : je n'avais pas lu le "modeste mais pro"... Mauvaise lecture et du coup interprétation du message. Désolé. Alors effectivement, j'irais dans ce sens là également.