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Label: co prod ou royalties ?

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Sujet de la discussion Label: co prod ou royalties ?
Salut,

Je suis sous le point de signer dans un petit label familial, motivé. Je suis entierement producteur des bandes (musique electro, j'ai tout fait de la compo jusqu'au mastering).

Seulement je suis un peu tiraillé par un point, le directeur du label me propose 10% sur les ventes physiques et 35% sur les ventes numériques. Avec cette signature, il devient le producteur des bandes... A priori il veut vraiment faire une communication sérieuse sur le produit, mébon...

Que faire, devenir co-producteur sur le contrat (est-ce compliqué ?) ou lacher la co-prod et récupérer plus de royalties ?

Edit: Je précise que le label est aussi mon éditeur (pas que pour ces musiques), donc 50/50 pour les droits, ce qui vérouille et rassure la chose.

[ Dernière édition du message le 19/09/2011 à 10:18:30 ]

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je suis carrément hors sujet .dsl .

mais... ceux que je veux dire c'est que les bon producteur savent bien te manipuler !

 

encore un truc hors sujet :

pour les artistes feminine :

un truc qui marche a tous les coup pour signé , c'est de faire la promotion canapé! mrgreen

 

 

 

[ Dernière édition du message le 21/09/2011 à 15:54:31 ]

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Ouais, bon, faut pas mettre tout le monde dans le même sac non plus, et mesurer les risques que les producteurs prennent. J'ai en tête un artiste pour qui j'ai dépensé des milliers d'euros, qui s'est barré en sabordant son groupe (d'où perte sèche)et en me piquant du matériel et qui arrive encore à me traiter d'escroc parce qu'il a un contrat...

Quant au show business (télés, albums et tournées Majors etc) faut prendre le terme au premier degré. L'artiste est juste un pion du spectacle. Tant que tu rapportes (et plus tu rapportes) on est aux petits soins et on te déroule le tapis rouge. Dés que tu ne rapportes plus c'est la porte sans ménagement. Il y en a d'autres derrière la porte qui attendent leur tour.

C'est la règle du jeu, autant le savoir avant de commencer pour éviter de tomber de haut. Ce n'est pas facile d'entrer dans ce monde, c'est tout à fait exceptionnel d'y rester longtemps. Mais je connais des artistes qui ont vendu des millions et qui ne sont pas aigris, même après être retournés dans l'anonymat. Faut juste rester lucide.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


43

c'est le risque du metier!

et pour ton probleme , pkoi tu prend pas un avocat , et faire en sorte que se soit eux qui te doivent de l'argent.

par exemple :

les frais des sessions

les frais d'avions

le temps que ta passé...

 

j'ai un producteur sur paris , il a pris un avocat , il a eu le même problème que toi , il la réussi a retournée la situation. le groupe a tous repayé au producteur!

 

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Il se cache et il est insolvable (pour le moment) mais je le piste. Content de voir que tu reconnais que ce n'est pas facile pour les producteurs et que nous aussi parfois on se fait avoir.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Citation :
Oui il se méfiera même de son ombre.


Je commence à avoir des suées froides même dans la rue :mdr:

Sinon pour mon histoire je lui ai renvoyé un contrat commenté et sans concessions mais juste, avec un argumentaire béton. A priori ça passe. A voir...
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Le label viens d'accepter mes conditions, ils me renvoient un contrat lundi, donc wait and see.
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demande 40.000 eur d'avance!!
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Citation :
demande 40.000 eur d'avance!!


:bravo:

Est-ce vraiment 40.000€ d'avance alors que mon taf de production (zick + clip) est finit ? On pourrait plutôt dire 40.000€ de vente !
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Quant on parle d'avance, c'est une avance sur royalties (royalties producteur en contrat de licence, royalties artiste en contrat d'artiste) et les royalties c'est un pourcentage des ventes.

On parle en général d'avance récupérable non remboursable. Ça veut dire que le label ne paiera plus rien tant qu'il n'a pas récupéré (sur les ventes) l'avance versée. Mais aussi que s'il ne vend pas assez pour récupérer l'avance, c'est pour sa pomme, la somme reste acquise à l'artiste. C'est bien pour ça que les labels rechignent à payer une avance. Il faut qu'ils soient assez sûrs de leur coup et/ou qu'il y ait une sérieuse concurrence entre labels qui veulent faire signer le même artiste.

L'avance existe aussi en contrat d'édition. Elle est versée quand l'éditeur cherche à obtenir une exclusivité étendue sur les futures compos Ça peut aller jusqu'à une exclusivité à vie. L'auteur-compositeur est alors tenu à vie de proposer ses nouvelles compos en priorité à cet éditeur. L'éditeur est cependant tenu de prouver qu'il bosse réellement pour promouvoir ces compos. S'il ne fait rien le contrat pourrait être cassé.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016