Régime Intermittent VS Régime Auto-Entrepreneur
- 25 réponses
- 8 participants
- 10 560 vues
- 7 followers

Anonyme

J'aimerais savoir si certains d'entre vous ont déjà été confrontés à des employeurs indélicats opérant une sorte de chantage au travail en les persuadant de facturer leur prestation artistique (et donc en les obligeant à recourir au régime d'Auto-Entrepreneur)
C'est pratique est rigoureusement interdite et totalement illégale ! Elle est pourtant adoptée par de nombreux employeurs potentiels (et parmi eux des établissements publics comme des écoles ou des mairies, ce qui est proprement honteux !) au mépris total de l'article L7121-3 du Code du Travail relatif à la présomption de salariat.
Amis musiciens et artistes de tous bords ! Apprenez par coeur cet article et battez-vous lorsque vous avez à faire à un employeur de cette sorte. Le régime d'Auto-Entrepreneur n'est qu'un leurre car il transforme votre employeur en votre client, faisant disparaître comme par magie toutes la protection sociale dont vous bénéfici(i)ez en tant qu'intermittent du spectacle.
Prenez aussi connaissance de la circulaire éditée par le Ministère de la Culture, datée du 28 janvier 2010. C'est très instructif et c'est la preuve qu'il y a eu de nombreux abus dans ce domaine de la part des employeurs, obligeant les salariés à recourir à des pratiques inconfortables et frauduleuses !
J'attends vos témoignages...
Merci à tou(te)s !
- 1
- 2

melou2003

On s'est croisé sur un autre post traitant de ces pratiques tendancieuses
Je me permet ici de laisser mon temoignage et surtout mon sentiment face au titre du thread
Je suis d'accord pour dire qu'on a une espece de guerre entre intermittents et AE, guerre initiée surtout par ce que tu denonce, à raison
Pour ma part j'ai fait le choix d'etre AE pour ouvrir mon ecole de cours de guitare classique et me produire avec ma formation, c'est la solution la + adaptée à mes activités artistiques
Pour les cours je peux declarer tous mes revenus et payer mes charges et impots en toute legalité
Pour les animations, en etant AE les "petits" clients, je m'entend, les non professionnels comme les petits pub, les particuliers etc... qui ne connaissent pas le milieu et le fonctionnement de l'intermittence est un atout rassurant car je peux etablir une facture en bonne et due forme pour la prestation
Ceci m'emmene à dire que beaucoup d'organisateurs peuvent preferer l'AE, ce qui empeche en quelque sorte les intermittents de bosser
Cependant ça me permet aussi, moi, de bosser, "correctement"
Dans le debat AE vs intermittent faut penser à toutes les situations
D'un autre coté, proposer à un salarié, intermittent ou pas de devenir AE est illegal et caractérisé de salariat dissimulé. Je pense que chacun doit avoir le choix de decider de son statut sans etre influencer d'aucune sorte par des clients potentiels
L'intermittence c'est assez galere au depart, l'AE c'est pareil, on galere bien pour s'octroyer un petit salaire en essayant de se payer une hypothetique retraite
J'espere que l'AE ne se fera pas trop voler dans les plumes

Si elle te caresse la main à la St Valentin, vivement la St Gribouille

Anonyme

Je ne suis pas d'accord avec le terme de "guerre" que tu emploies. Il n'y a pas de guerre entre les Auto-Entrepreneurs et les Intermittents. On peut être les 2 en même temps. C'est compatible mais pas cumulable, comme dit si bien Pôle-Emploi, à condition de respecter les activités pour lesquelles ces régimes sont respectivement conçus. Auto-Entrepreneur pour des cours de musiques, des travaux d'arrangeurs, de copiste, etc. O.K. Mais pas pour une prestation artistique sur scène (cette catégorie est d'ailleurs introuvable dans la liste des activités qu'on trouve sur le site de l'Auto-Entreprise. Formations de toutes sortes : oui. Prestation scénique : non !). C'est interdit et ça fait beaucoup de mal à la profession artistique qui se produit sur scène !
Quant aux "non-professionnels" comme les petits pubs que tu évoques, n'oublions pas qu'ils font un chiffre d'affaire, parfois sur le dos des musiciens. Alors s'ils veulent employer des musiciens, qu'ils le fassent dans les règles. Quant aux particuliers qui ne connaissent pas le milieu et le fonctionnement de l'intermittence, c'est à nous de faire oeuvre de pédagogie et de ne surtout pas abonder dans leur sens en tombant dans la facilité de la facturation. Il y a un numéro spécial G.U.S.O., c'est le 0 810863 342, c'est justement fait pour ça.
C'est trop facile pour les employeurs de fermer les yeux sur certaines réalités. Ce n'est pas au musicien d'assumer la protection sociale et toutes les charges qui lui incombent sous le régime d'Auto-Entrepreneur alors qu'elle devraient être assumées par l'employeur dans le cadre du salariat.
Je le répète : c'est à nous artistes de nous battre et de faire valoir nos droits. Je sais que c'est difficile mais il ne faut pas céder au chantage au travail. Il en va de la survie de la profession.
[ Dernière édition du message le 20/12/2012 à 11:07:21 ]

digou

Melou 2003,tu dis:
Pour les animations, en etant AE les "petits" clients, je m'entend, les non professionnels comme les petits pub, les particuliers etc... qui ne connaissent pas le milieu et le fonctionnement de l'intermittence est un atout rassurant car je peux etablir une facture en bonne et due forme pour la prestation.
Ainsi que Dr Jules le précise, tu ne peux te vendre en tant que musicien ou chanteur sur facture d'AE.
Il me semble que tu es guitariste.
Alors quel est l'intitulé de ta prestation lors de tes animations?
Et que fais tu, de la guitare, tu chantes ..?
Ne vois pas en ma question une quelconque curiosité policière mal placée (d'ailleurs tu peux si tu veux ne pas répondre), mais je ne comprend pas ton fonctionnement.
Si tu pouvais éclairer ma (notre) lanterne, histoire de faire avancer le débat de façon intéressante, avec un véritable retour de terrain.
Cordialement.

melou2003

On peut facilement comprendre que animation musicale est une vaste appellation, et ça rassure la categorie de clients que je cite + haut. Pourtant avant une prestation j'insiste toujours pour fonctionner avec le GUSO mais certains connaissent peu ou pas, la paperasse c'est pas leur truc.
Ceci dit, avec ce genre de client on est rarement "sur scene" et c'est souvent du bouche à oreille, pas tres professionnel...
Si la scene etait ma priorité je demarcherais plutot via l'officiel de la musique, agences artistiques, festival etc... mais l'ecole me prend beaucoup de temps
Si elle te caresse la main à la St Valentin, vivement la St Gribouille

digou

Merci pour ta réponse.
Si effectivement tes prestations fonctionnant sur ce principe de rémunération sont plutôt anecdotiques et que surtout les tarifs que tu pratiques sont en correspondance avec ce qu'il se fait habituellement dans ton secteur, cela semble cohérent, mais tout de même bancal. Attention tout de même en cas de contrôles.
D'un autre côté, c'est vrai que pour le non professionnel de la scène (tu es on va dire professionnel de la musique mais pas de la scène ou occasionnellement), ce n'est pas évident de rester dans les clous par rapport au GUSO, qui en passant, à supprimé la commande de feuillets par téléphone, donc internet obligatoire pour l’employeur. Totalement stupide.
Si on possédait nos feuillets comme avant, je pense que cela serait plus simple.
Souvent je me heurte à des employeurs qui refuse un simple coup de téléphone au GUSO, malgré le fait que le budget cachets + charges ne leur fait pas peur. C'est la démarche qui les embêtent. C'est triste mais cela devient courant.
En tout cas, bonne continuation et prestations le cas échéants.
Cordialement

olix

celui-ci étant très déficitaire...
Ce gouvernement (ou le suivant) essaiera tôt ou tard d'y mettre fin.
Mon nouvel album "Zen Universe" vient de sortir :
http://www.qobuz.com/fr-fr/album/zen-universe-olivier-renoir/0806417200732

digou

L'année ou j'ai décidé de faire de la musique mon métier( 1994), on me disait déjà, fais gaffe, l'année prochaine les intermittents c'est fini. Quand les différents gouvernements de droite se sont succédé, tout le monde disait, ça y est, c'est mort. Lors de la réforme de 2003, certains voyait les annexe 8 et 10 disparaître à terme.
En 2012, j'attends toujours que ta prophétie se réalise. Soit tu as des infos que nous n'avons pas, soit tu es de ceux qui ont cru à la fin du monde.
Pas de sources fiables, que de la voyance.
Cette caisse est déficitaire, mais comme beaucoup d'autres dans ce pays, à commencer par le budget de l'état tous les ans déficitaire, parce qu’il emprunte sur les marchés pour pouvoir payer ses fonctionnaires, et là, les ordres de grandeur font froid dans le dos).
Je ne dis pas qu'à un moment on reverra sûrement la manière d'indemniser les artistes et techniciens dans ce pays, surtout à mon avis faire le ménage parmi les groupes audiovisuels qui abusent fortement du principe, mais pour l'instant, pas d'infos fiables, donc évitons la boule de cristal ou on ma dit que... même si on peut avoir des idées pour réformer le système.
Je rappelle que le débat est: régime intermittent contre régime auto entrepreneur.
Cordialement

Anonyme

Après, ce déficit n'est qu'une goutte d'eau comparé à l'océan de celui de la sécu où des retraites.
Bref, cest un autre débat...

Anonyme

En cela, je suis tout à fait d'accord avec El Compañero.
[ Dernière édition du message le 22/12/2012 à 11:25:37 ]

Anonyme

Ceci dit, avec ce genre de client on est rarement "sur scene" et c'est souvent du bouche à oreille, pas tres professionnel...
Si la scene etait ma priorité je demarcherais plutot via l'officiel de la musique, agences artistiques, festival etc... mais l'ecole me prend beaucoup de temps
Heu, comprends pas...

melou2003

Pour la 2ieme phrase, aujourd'hui mon souhait est de faire prospérer mon ecole de musique, mais il fut un temps j'aurais aimé pouvoir arpenter les planches de tous les cafe-theatres de ma region et ailleurs
Apres pour le debat intermittent contre AE, faut choisir c'est clair
Soit on est intermittent et on "cour" apres les cachets, ce qui conduit parfois à bifurquer (...) soit on est son propre patron et là, on doit courir apres ses benefices, ce qui implique aussi parfois quelques travers

Si elle te caresse la main à la St Valentin, vivement la St Gribouille

kojejefroots

Nous ne vivons quasiment que de la scène, et ne passons que peu de cours en cachets (il y a un taux légal autour de 50h, je crois).
Nous sommes à la fois intermittents et notre propre patron... Et les organisateurs sont des clients.
Quand au travail "d'intervenants" (je ne parle pas de cours), il est compatible avec le statut de musicien ou d'artiste du spectacle vivant, seulement si il est effectué dans l'optique de préparer une représentation au moins. On sera donc rémunéré en cachets de répétition. Ce qui n'est pas illégitime.
Quand au statut d'AE pour un musicien... Ca se justifie pour un prof de musique qui donne ça et là quelque concert. Pas pour un musicien qui donne quelque cours... Car si les musicien professionnel devait-être AE, le montant des prestation augmenterait exponentiellement, pour financer le temps de création.... Ce qui mènerait au choix suivant: Ou les concerts et musiciens se raréfierait énormément, car les concerts deviendraient trop chers pour la plupart des gens... (improbable)
-Ou les musiciens se mettrait à jouer au black en cumulant avec une autre activité ou le RSA, ce qui créerait une économie parallèle du spectacle, et ne serait pas idéal pour les finances publiques
J'ajoute que les écoles de musiques n'ont pas à payer les profs en cachets, vu que l'activité ne colle pas... Il s'agira ou d'un contrat au régime général ou d'une prestation d'un prof indépendant et non salarié (AE)...
Enseigner la musique ne fait pas partie des métiers du spectacles vivant que je sache...
Vu que les statuts ne correspondent pas au même activités, pourquoi opposer AE et intermittents?
[ Dernière édition du message le 31/12/2012 à 00:53:45 ]

Riderwood

Vu que les statuts ne correspondent pas au même activités, pourquoi opposer AE et intermittents?
+1
oui pareil... je me pose exactement la même question
pour moi intermitent = musicien live
AutoEntrep. = Prof... ou il y a quelque chose que je ne vois pas ?

digou

La chose que tu ne vois pas, c'est que certaines professions connexes au monde musical (comme les profs d’instrument par exemple), veulent également faire de la scène. Ce qui est légitime pour un musicien.
J'en connais, travaillant en tant que salariés dans des écoles de musique (municipales donc subventionnées ou privées) qui font plus de 50 dates (cachets) par an afin d'arrondir leurs fins de mois ou tout simplement jouer.
Ils entrent en directe concurrence avec les intermittents, dont c'est en principe la seule activité (la scène); et quand on sait que le taux de charges sociales n'est pas le même à salaire net égal, le calcul est vite fait (environ 25% de CS en AE et plus de 70% de CS avec le GUSO).
De plus, l'employeur règle sur facture, aucune autre démarche à effectuer. Moins contraignant que le GUSO et moins cher.
Je suis confronté toute l'année à ce type de problème;
Pour certains, c'est devenu une deuxième activité, créant une réelle concurrence faussée, rien qu'au regard des conditions tarifaires.
Ces AE sont protégés socialement par le fait qu'ils sont salariés (contrairement au AE dont c'est le seul emploi).
Même si le métier de musicien n'est pas dans la nomenclature des AE, il suffit de s'inscrire en tant qu'animateur, et cela passe comme une lettre à la poste.
Ceci n'est pas une vue de l'esprit, une supposition, mais un réel retour de terrain, sur lequel je suis toute l'année depuis bientôt 20 ans.
Cordialement

melou2003

Certains se dirigent donc vers la creation d'Entreprise, micro ou EURL ou autre
Si elle te caresse la main à la St Valentin, vivement la St Gribouille

digou

Et bien non.
Un artiste indemnisé par l'annexe 10 ne peut comme tu dis vendre des CDs, TShirt, organiser des manifestations...
Il y a alors confusion des genres. Un artiste intermittent est un salarié.
Il ne peut être employeur, organisateur, commerçant... Ces professions sont aussi heureusement pour elles réglementées.
On peut cumuler la présomption de salariat en étant intermittent ainsi qu'une structure de type AE (mais pas musicien, on l'a déjà dit), mais les revenus tirés de cette deuxième activité, vont en soustraction des indemnités ASSEDIC prévues par l'annexe10. Et ceci est normal bien sûr.
Donc si l'activité AE se développe fortement, les indemnités baissent aussi fortement.
Aucun intérêt.
L'artiste musicien salarié, ne peut pas développer grand chose en parallèle de son activité (je ne parle pas des quelques heures de cours convertibles en cachets sous certaines conditions, c'est vraiment anecdotique), tout en restant dans les clous de la légalité.
Même la couverture d'une ASSO avec licences 2 et 3 est limite vis a vis par exemple des agences de spectacles, dont elles entrent en concurrence directe, sans avoir les mêmes obligations administratives.
Le problème n'est pas simple.
Quelque part c'est logique. On ne peut bénéficier d'un système recourant à la solidarité interprofessionnelle et avoir un bizness à côté sans contraintes quasiment.
Musicien salarié intermittent est possible, à condition que les acteurs de ce marché (musique vivante) respectent tout simplement le droit du travail y afférent.
Si on est contre, ce que je peux comprendre, on se bouge pour changer les lois (je dis cela, mais moi je ne fais pas grand chose dans ce sens...)
Désolé pour la longueur.

melou2003

un intermittent peut etre emmener à vendre (..), donc il peut se mettre à son compte et ouvrir une société. Du coup, point de cachet pour ses presta mais des factures. Que ce soit en AE ou EURL ou + gros, l'intermittent est devenu patron
D'ailleurs pourquoi certains intermittents créent une asso? Pour vendre, pour produire sous le nom de l'asso
Une asso est une personne morale, au meme titre qu'une société mais les bénéfices ne profitent qu'a l'asso
Comment l'intermittent recupere t-il l'argent de ses disques? Comment remunere t-il les autres intervenants? etc...
Si elle te caresse la main à la St Valentin, vivement la St Gribouille

Anonyme

N'est il pas obligé d'etre auto entrepreneur?
j'ai jamais trop pigé le statut d'intermittent,et pourtant suis allé dans des poles emplois ,jamais personne pour m'expliquer concretement.
Franchement ces temps ci c'est tres dur dans le milieu,alors venir faire la morale au petit musicien qui declare quelques cours en prestation,le prof qui declare quelques prestat comme des cours et qui en chie malgré tout pour vivre,n'est pas contructif.
digou,djules ,je prefererai ,des conseils concrets sur comment continuer a vivre de la musique ou bien on vend les guitares?

Anonyme

Franchement ces temps ci c'est tres dur dans le milieu,alors venir faire la morale au petit musicien qui declare quelques cours en prestation,le prof qui declare quelques prestat comme des cours et qui en chie malgré tout pour vivre,n'est pas contructif.
Personnellement, je ne pense pas faire ni avoir fait la morale à qui que ce soit. Il suffit pour s'en convaincre de relire mon sujet initial.
Je n'ai pas souhaité opposer les 2 régimes dans l'absolu mais plutôt souhaité signaler certains abus et recueillir d'éventuels témoignages. Tout cela dans l'unique but de cerner (pour mieux attaquer ?) cette pratique assez répandue chez les employeurs qui consiste à convaincre un salarié potentiel de justement ne plus être salarié (salaire dans le spectacle vivant = cachet) mais d'avoir recours au régime d'Auto-Entrepreneur.
Cet abus existe dans de nombreux autres corps de métier et est inadmissible !
L'autre abus consiste à déclarer en cachet(s) une activité qui n'a rien à voir avec la scène : cours, prestations diverses, manutention, secrétariat, etc. C'est tout aussi scandaleux !
Quant aux conseils concrets pour continuer à vivre de la musique ? :
- travailler son instrument sans relâche
- savoir se promouvoir
- ne pas attendre qu'un mécène vienne vous chercher
- soigner sa communication, son savoir-faire et surtout son faire-savoir
- être mobile (avoir un véhicule...)
- être fiable musicalement et humainement (ponctualité, etc.)
La liste est longue et relève souvent du bon sens, on pourrait d'ailleurs ouvrir un autre sujet. Qui se lance ?

melou2003

Combien de musicos ont voulu franchir le pas? ouais je veux etre intermittent!!!! arf merde c'est la galere
Combien de musicos ont voulu franchir le pas? ouais je veux etre à mon compte!!!! arf merde c'est la galere
Ce thread va servir forcement à certains pour enlever leurs doutes ou pour confirmer des evidences
Quoi qu'il en soit
- travailler son instrument sans relâche
- savoir se promouvoir
- ne pas attendre qu'un mécène vienne vous chercher
- soigner sa communication, son savoir-faire et surtout son faire-savoir
- être mobile (avoir un véhicule...)
- être fiable musicalement et humainement (ponctualité, etc.)
Est valable dans les 2 cas, la liste n'est certes pas exhaustive

Si elle te caresse la main à la St Valentin, vivement la St Gribouille

kojejefroots

-Ne plus jouer au black
- Se structurer (monter une association ou passer par une asso possédant les licences 2 voire 3)
- Savoir répercuter le chiffre d'affaire facturé intelligemment (quand un musicien gagne 300 euros global sur une représentation, il peut consacrer 200€ à son cachets de représentation et 100€ pour se faire payer en heure de répétition par la suite... Ce qui peut permettre d'être intermittents avec 35 dates dans l'année... Ce n'est ni immoral, ni illégal)

Anonyme


kojejefroots

Ces licences sont indispensable pour payer des intermittents au nom de l'asso.
Les licences sont valables 5 ans renouvelables, il faut avoir un peu de sérieux dans la gestion, pour les garder.

melou2003

La reponse: l'asso va engager le groupe, l'artiste qui va faire son taff. Il va demandé à etre payé, normal
C'est l'asso qui va payer les charges et le cachet. Car asso ou agence de spectacle ou restaurateur qui emploi l'artiste, pour le declarer faut payer des cotisations.
On doit considerer l'asso comme ce quelle est, une personne morale qui fait bosser les artistes mais le fonctionnement est celui ci. Donc quand l'artiste qui peut bosser via une asso (tu la crée mais tu n'est pas dans le bureau, 2 personnes minimum) touche une somme d'argent pour sa prestation il doit aussi calculer la part de charge qu'il va declarer via l'asso, qui sera imputé sur son tarif.
Je ne connais pas le mode de calcul des cotisations pour un cachet d'un artiste, doit y avoir des thread qui en parle sur AF, je connais tres bien le fonctionnement d'un AE puisque je le suis, et je bosse en parallèle avec une asso

L'avantage: une asso a direction artistique et en rapport avec la musique est censée faire bosser des artistes, certes des licences d'organisation sont exigées mais pour quelques dates ça peut passer.
Si tu veux declarer 50 dates via une asso, fort probable qu'une licence soit obligatoire.
Si elle te caresse la main à la St Valentin, vivement la St Gribouille
- < Liste des sujets
- Charte
- 1
- 2