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ou et comment démarcher et combien facturer [débutant]

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Sujet de la discussion ou et comment démarcher et combien facturer [débutant]
Bonjour à tous,

Voila comme précise le titre. Je commence vraiment de presque zéro. Je suis une sorte de "one man Band" et je voudrais me produire pour payer quelques factures dans un premier temps et pourquoi pas me faire remarquer plustard.

Mes questions sont:

1/ Ou et comment démarcher des petites scènes/Bar qui payent un minimum.
2/ Ai je besoin d'un Label ou d'une asso pour me produire étant donné que je suis seul?
3/ Combien facturer 1h/1h 30 de concert dans l'hypothèse ou je trouve preneur

Merci
2
Mon Dieu... il y a un galérien de la musique dans la salle pour lui répondre honnêtement?

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


3
1) En contactant directement de visu les personnes en charge
2) Pas forcément
3) A ce stade de ton projet, probablement rien

Si tu veux payer des factures je te conseille de trouver rapidement un plan B.

[ Dernière édition du message le 31/07/2014 à 21:50:58 ]

4
Merci CloudBreak. Franchement j'en étais tellement sur le cul qu'en 2014 certains pensent encore à la musique comme moyen de payer leurs factures que sur le moment j'étais incapable de répondre...

Parmi tous ceux qui se déclarent artistes de la musique, je dirais qu'il y en a, à la grosse louche :

1 sur 100 qui arrive à couvrir quelques frais liés à ses activités musicales
1 sur 1000 qui arrive à couvrir tous ses frais ou presque
1 sur 10 000 qui arrive à un bénéfice net, petit à moyen.
1 sur 100 000 qui en retire un revenu significatif mais pas suffisant et doit y ajouter un autre métier (même lié à la musique, comme prof par exemple)
1 sur 200 000 à 500 000 qui en vit convenablement à temps plein
1 sur 1 000 000 qui gagne vraiment bien sa vie.

Bref, on ne le répétera jamais assez. La musique il faut en faire pour la musique. Si un jour elle devient rémunératrice tant mieux, mais en faire un but c'est la meilleure chance de perdre ses illusions.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


5
Rien à ajouter, on fait de la musique parce qu'on peut pas vivre sans elle.
Le reste pfffff comment dire...à se demander si réussir ne tient pas plus de l'accident de parcours, parce que ça n'est pas les talents qui manquent dans ce pays.
6
Bah oui mais, des milliers de françaises (et de français) font de la très bonne tarte aux abricots. Combien en vendent, combien en vivent? Et ceux qui en vendent le plus c'est de la tarte industrielle quelconque à dégueulasse vendue sous un bel emballage en hypermarché. Pourtant la tarte on ne peut même pas la télécharger ;-)

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


7
Citation :
Parmi tous ceux qui se déclarent artistes de la musique, je dirais qu'il y en a, à la grosse louche :

1 sur 100 qui arrive à couvrir quelques frais liés à ses activités musicales
1 sur 1000 qui arrive à couvrir tous ses frais ou presque
1 sur 10 000 qui arrive à un bénéfice net, petit à moyen.
1 sur 100 000 qui en retire un revenu significatif mais pas suffisant et doit y ajouter un autre métier (même lié à la musique, comme prof par exemple)
1 sur 200 000 à 500 000 qui en vit convenablement à temps plein
1 sur 1 000 000 qui gagne vraiment bien sa vie.

Bref, on ne le répétera jamais assez. La musique il faut en faire pour la musique. Si un jour elle devient rémunératrice tant mieux, mais en faire un but c'est la meilleure chance de perdre ses illusions.


Moi qui croyais que l'on pouvait en vivre, même difficilement..je ne dois connaitre que des 1 sur 100000 ou 200000, ou bien on ne définit pas de la même façon 'vivre de la musique'...
Même si c'est dur, c'est toujours possible, il ne faut pas vouloir tout ce qui existe et un niveau de vie trop élevé...
8
On est bien d'accord, les stats de EPE_be sont un peu abusives, sans doute que l'objectif est de faire comprendre qu'il est très difficile d'entrer dans le cercle vertueux qui permet de faire sa vie en tant que musicien
x
Hors sujet :
En tant qu'artiste plus généralement, à titre perso je bosse aussi comme danseur pour des compagnies qui m'intéressent vraiment, mais si je devais le faire pour gagner ma vie et virer mon métier de technicien ce serait pas la même blague


Néanmoins j'ai une soeur musicienne (classique) qui s'en sort plus que bien, pas mal d'amis de ce même milieu un peu fermé de la musique qui n'ont pas à se plaindre, et tout simplement dans le cadre de mon premier métier qu'est celui de technicien son je rencontre essentiellement des musiciens qui gagnent leur vie en tant que musicien, sur scène et/ou en studio.
Ce qui n'enlève rien à ce qui dit Epe_be (qui a raison) j'ai suivi pas mal de groupes d'amis en tant que sonoristeur, et ils aiment ce qu'ils font, le font bien, arrivent à avoir quelques dates payées de temps en temps pour amortir le matériel etc... mais dans le lot je n'ai qu'un groupe d'amis qui aujourd'hui tourne et fait ses heures déclarées ce qui permet aux 3 gus qui le composent d'en vivre (je parle ici d'un groupe de rock électro, je mets le jazz et le classique à part, les musiciens pour une raison que je ne m'explique pas ont toujours mieux défendu leur droit à rémunération dans ces styles et ça les préserve un peu j'ai l'impression)

 

The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)

[ Dernière édition du message le 01/08/2014 à 14:07:59 ]

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Mais la question c'est egalement de savoir quel est l'investissement necessaire pour arriver a un niveau ou on peut en vivre ou au moins en faire un complement de revenu. Si tu sors de nul part avec ta bite et ton couteau, faut pas s'attendre a des resultats immediats.
10
Citation de Potikinawah :
je mets le jazz et le classique à part
Le jazz c'est de moins en moins vrai mais je reconnais avoir forcé un peu le trait en ne comptant pas les musiciens classiques qui s'en sortent.

C'est vrai que par exemple ça fait pas mal de monde un orchestre symphonique et il n'y en a pas qu'un. De plus c'est un genre plus soutenu par les pouvoirs publics et avec un public au pouvoir d'achat généralement supérieur à la moyenne. Cela dit pour devenir musicien classique professionnel il faut quand même un sacré niveau et beaucoup ont du en faire des sacrifices pour arriver là.

Je n'ai pas compté non plus les artistes hors circuit qui continuent de (plus ou moins bien) vivre de leurs droits d'auteurs sur des succès passés qui tournent toujours en radios ou sont souvent repris, ni ceux qui sont sous le statut d'intermittent que je ne compte pas parmi les professionnels plein temps par définition.

Hors de ces estimations à la grosse louche aussi, ceux qui complètent leurs revenus en étant profs mais ça je l'avais déjà précisé.

A ces limites près, pour les artistes de musiques populaires actuellement en activité, je ne suis pas certain que mes chiffres soient tellement exagérés.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016