(enième) recherche de label
- 34 réponses
- 8 participants
- 4 588 vues
- 9 followers
antart
1278
AFicionado·a
Membre depuis 15 ans
Sujet de la discussion Posté le 09/11/2014 à 13:52:02(enième) recherche de label
Bonjour à tous !
vous m'excuserez d'avance de faire un post en plus sur la recherche de label mais j'ai rien trouvé de concluant jusqu'à maintenant... je m'explique.
Je souhaite sortir un EP "officiel" d'ici une année et j'aimerai le sortir en physique. Je suis vraiment ric-rac niveau sous donc je peux quasi-rien faire en auto-prod (par le passé on avait fait du bricolage de pochettes avec pochoirs tout ça et des cd pressés en espagne avec un collectif sans que ça revienne trop cher) mais là c'est nada niveau finances, je peux en presser 50 à la maison mais ça sera pour envoyer aux radio campus ou à filer si on me demande une demo. Je fais de l'IDM, de la techno expe, je cherche un label IDM mais je ne connais pas la démarche à suivre pour leur faire parvenir:
dois-je leur envoyer dans une enveloppe bulle avec un cd pressé maison accompagné d'une lettre ?
privilegier un premier contact par mail avant d'envoyer un cd ?
quels labels d'IDM se laissent-approcher par les "petits nouveaux" ?
mon but n'est absolument pas de faire du fric ni de trouver un tourneur et devenir la rockstar de la musique expérimentale, je ne cherche pas à me faire recruter par warp ni bruler les étapes !
j'ai expérimenté l'auto-prod et le do it urself et c'etait une experience assez sympa mais j'aimerai passer un autre "cap" dans la prod et avoir des relations plus "pro" à présent, pouvoir faire mes premiers pas dans le monde de la musique où on fait pas tout tout seul héhé, merci d'avoir pris le tps de lire mon post
vous m'excuserez d'avance de faire un post en plus sur la recherche de label mais j'ai rien trouvé de concluant jusqu'à maintenant... je m'explique.
Je souhaite sortir un EP "officiel" d'ici une année et j'aimerai le sortir en physique. Je suis vraiment ric-rac niveau sous donc je peux quasi-rien faire en auto-prod (par le passé on avait fait du bricolage de pochettes avec pochoirs tout ça et des cd pressés en espagne avec un collectif sans que ça revienne trop cher) mais là c'est nada niveau finances, je peux en presser 50 à la maison mais ça sera pour envoyer aux radio campus ou à filer si on me demande une demo. Je fais de l'IDM, de la techno expe, je cherche un label IDM mais je ne connais pas la démarche à suivre pour leur faire parvenir:
dois-je leur envoyer dans une enveloppe bulle avec un cd pressé maison accompagné d'une lettre ?
privilegier un premier contact par mail avant d'envoyer un cd ?
quels labels d'IDM se laissent-approcher par les "petits nouveaux" ?
mon but n'est absolument pas de faire du fric ni de trouver un tourneur et devenir la rockstar de la musique expérimentale, je ne cherche pas à me faire recruter par warp ni bruler les étapes !
j'ai expérimenté l'auto-prod et le do it urself et c'etait une experience assez sympa mais j'aimerai passer un autre "cap" dans la prod et avoir des relations plus "pro" à présent, pouvoir faire mes premiers pas dans le monde de la musique où on fait pas tout tout seul héhé, merci d'avoir pris le tps de lire mon post
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
21 Posté le 18/11/2014 à 21:38:51
Évidemment j'ai volontairement forcé le trait, c'est de la caricature sans intention méchante.
N'empêche, je comprends bien ton discours, mais la question reste de savoir comment tes ambitions peuvent rencontrer celles d'un label. Lancer un artiste pour un label, du moins un label qui fait vraiment son boulot de label, c'est un investissement, aussi minime soit-il. Et il ne va prendre le risque de l'investissement que s'il est persuadé de pouvoir au moins rentrer dans ses frais, même si il n'y arrive pas toujours. C'est la même chose, à l'ordre de grandeur près, que l'on parle d'un label hyper-spécialisé ou d'un label généraliste.
Personne ne va faire presser à ses frais ne fut-ce que 500 CD's s'il pense ne pouvoir en vendre que 20. En numérique les frais sont très réduits mais si c'est juste pour mettre ses titres sur les plate-formes de vente ou de streaming sans efforts promotionnels (par ex auprès des blogs spécialisés dans ton cas) autant le faire soi-même.
Même dans l'underground, dis-toi que les labels que tu vas contacter reçoivent probablement des quantités de demandes pour un budget disponible. Donc non seulement ta musique doit attirer l'attention des responsables du label, mais tu vas devoir aussi montrer que tu as envie de te bouger avec eux pour que ça se vende et que ça se diffuse.
Bref, le discours négatif est à proscrire. Ma caricature était vraiment trop facile. C'est toi qui doit avoir le budget du label parce que tu as plus de talent que les autres et que ta musique en vaut la peine. Sinon tu pars perdant d'avance.
N'empêche, je comprends bien ton discours, mais la question reste de savoir comment tes ambitions peuvent rencontrer celles d'un label. Lancer un artiste pour un label, du moins un label qui fait vraiment son boulot de label, c'est un investissement, aussi minime soit-il. Et il ne va prendre le risque de l'investissement que s'il est persuadé de pouvoir au moins rentrer dans ses frais, même si il n'y arrive pas toujours. C'est la même chose, à l'ordre de grandeur près, que l'on parle d'un label hyper-spécialisé ou d'un label généraliste.
Personne ne va faire presser à ses frais ne fut-ce que 500 CD's s'il pense ne pouvoir en vendre que 20. En numérique les frais sont très réduits mais si c'est juste pour mettre ses titres sur les plate-formes de vente ou de streaming sans efforts promotionnels (par ex auprès des blogs spécialisés dans ton cas) autant le faire soi-même.
Même dans l'underground, dis-toi que les labels que tu vas contacter reçoivent probablement des quantités de demandes pour un budget disponible. Donc non seulement ta musique doit attirer l'attention des responsables du label, mais tu vas devoir aussi montrer que tu as envie de te bouger avec eux pour que ça se vende et que ça se diffuse.
Bref, le discours négatif est à proscrire. Ma caricature était vraiment trop facile. C'est toi qui doit avoir le budget du label parce que tu as plus de talent que les autres et que ta musique en vaut la peine. Sinon tu pars perdant d'avance.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
[ Dernière édition du message le 18/11/2014 à 21:41:49 ]
greywilde
174
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 10 ans
22 Posté le 18/11/2014 à 22:58:03
La démarche est cool dans le fond, mais comme l'a dit EPE, qui a un million de fois raison, un label est une structure commerciale avant tout. Comme dans une entreprise/agence, le label n'est pas viable s'il ne produit pas avec un ROI à la clé.
Là, ton discours est double : "je veux diffuser du disque" (donc être dans une démarche commerciale avec un business plan, quel qu'il soit, et avec un produit couteux à la production) ET "je veux faire mon son expérimental / pas très vendable et de toute facon j'm'en tape". (qui du coup ramènera assez peu de thune).
Si tu veux être diffusé, Youtube, Soundcloud, Facebook, AF, etc... Tous les vecteurs webs actuels, bien plus accessibles pour une diffusion immédiate, accessible sans frais pour toi comme pour la cible (même si bien sûr, il y a aussi bien plus de contenus, et donc de perte dans le tas).
Des collaborations avec d'autres artistes, des relations, de l'échange. Pour moi, y'a que comme ca que ca marchera vraiment (et encore). Voir tes sons intégrés dans un set, remixés, cover, etc...
Bien à toi,
Là, ton discours est double : "je veux diffuser du disque" (donc être dans une démarche commerciale avec un business plan, quel qu'il soit, et avec un produit couteux à la production) ET "je veux faire mon son expérimental / pas très vendable et de toute facon j'm'en tape". (qui du coup ramènera assez peu de thune).
Citation :
Je ne cherche pas un major ou une maison de disque, voilà pourquoi vendre des disques ou avoir des articles dans la presse je m'en fous et j'en ai pas nécessairement envie. Pouvoir faire évoluer ma musique et la diffuser, ça oui.
Si tu veux être diffusé, Youtube, Soundcloud, Facebook, AF, etc... Tous les vecteurs webs actuels, bien plus accessibles pour une diffusion immédiate, accessible sans frais pour toi comme pour la cible (même si bien sûr, il y a aussi bien plus de contenus, et donc de perte dans le tas).
Des collaborations avec d'autres artistes, des relations, de l'échange. Pour moi, y'a que comme ca que ca marchera vraiment (et encore). Voir tes sons intégrés dans un set, remixés, cover, etc...
Bien à toi,
antart
1278
AFicionado·a
Membre depuis 15 ans
23 Posté le 18/11/2014 à 23:42:00
effectivement va falloir que je puisse me vendre j'avais refusé d'y prendre conscience...
ça par contre je sais pas, les collabs oui c'est sur mais tout ce qui est set et remix ... ça reste rare dans le monde de l'IDM, on se rapproche plus du milieu techno là !
en tout cas merci à vous d'avoir pris ce temps pour moi!en rentrant chez moi j'essaierai de faire un snippet de quelques songs en cours à poster ici et je vais commencer à lister même si les listes sont longues, si vous avez des idées je reste prenneur et attentif !
Citation de greywilde :
Des collaborations avec d'autres artistes, des relations, de l'échange. Pour moi, y'a que comme ca que ca marchera vraiment (et encore). Voir tes sons intégrés dans un set, remixés, cover, etc...
ça par contre je sais pas, les collabs oui c'est sur mais tout ce qui est set et remix ... ça reste rare dans le monde de l'IDM, on se rapproche plus du milieu techno là !
en tout cas merci à vous d'avoir pris ce temps pour moi!en rentrant chez moi j'essaierai de faire un snippet de quelques songs en cours à poster ici et je vais commencer à lister même si les listes sont longues, si vous avez des idées je reste prenneur et attentif !
Pounk
96
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 19 ans
24 Posté le 19/11/2014 à 00:07:17
Au risque de passer pour un pessimiste, je pense que les labels n'ont pas de problème pour trouver des artistes à produire et diffuser. Ceux que je croise auraient même plutôt des listes d'attente avec des projets qu'ils aimeraient produire et qu'ils n'ont pas encore les moyens de financer. Plutôt que de se demander comment trouver un label on devrait parfois s'interroger sur le fait que le label ne nous ait pas (encore) trouvé. En général la réponse est simple :
- Ce que je fais est confidentiel, personne ou presque ne l'a écouté et donc personne n'a pu me remarquer. Je vais donc me débrouiller pour faire connaitre mon travail en donnant des concerts, en mixant, en passant sur les radios universitaires, en diffusant sur le net...
- Ce que je fais est connu du public et j'ai épuisé toutes les possibilités d’auto-diffusion. Peut-être que je dois me rendre à l'évidence et accepter l'idée que mon œuvre dans sa forme actuelle n'intéresse qu'une poignée de potes et que c'est très bien comme ça.
- Ce que je fais est confidentiel, personne ou presque ne l'a écouté et donc personne n'a pu me remarquer. Je vais donc me débrouiller pour faire connaitre mon travail en donnant des concerts, en mixant, en passant sur les radios universitaires, en diffusant sur le net...
- Ce que je fais est connu du public et j'ai épuisé toutes les possibilités d’auto-diffusion. Peut-être que je dois me rendre à l'évidence et accepter l'idée que mon œuvre dans sa forme actuelle n'intéresse qu'une poignée de potes et que c'est très bien comme ça.
Ne passons pas à côté des choses simples - Rudolf Herta
antart
1278
AFicionado·a
Membre depuis 15 ans
25 Posté le 19/11/2014 à 01:13:35
totalement inconnu au public effectivement ! l'auto-prod etait quand on faisait de l'electro rock un peu ambiant avec mon collectif y'a trois ans ! actuellement j'ai un produit almost done que je ne sais pas comment communiquer, je cherche donc des entrées dans ce monde et la manière d em'y prendre, voila pourquoi je suis ici ! il est donc normal qu'aucun label ne m'ait trouvé puisque je n'ai jamais cherché à me faire connaitre des labels mais je pense qu'avec tes deux quotes tu as découvert l'eau chaude et l'eau froide ... merci du conseil quand meme
et au risque de me repeter, tout ce qui est mix et set c'est le monde de la techno, je mixe deja et ça me convient de ce coté je cherche pas à aller plus loin.
et au risque de me repeter, tout ce qui est mix et set c'est le monde de la techno, je mixe deja et ça me convient de ce coté je cherche pas à aller plus loin.
[ Dernière édition du message le 19/11/2014 à 01:17:17 ]
greywilde
174
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 10 ans
26 Posté le 19/11/2014 à 01:46:18
Moi je ne sais absolument pas ce qu'est l'IDM : Intelligent Dance Music ?
Si tu peux me montrer un petit extrait, ca serait top pour ma culture et le plaisir de mes oreilles
Si tu peux me montrer un petit extrait, ca serait top pour ma culture et le plaisir de mes oreilles
antart
1278
AFicionado·a
Membre depuis 15 ans
27 Posté le 19/11/2014 à 03:44:03
Si tu peux checker (j'ai post des liens depuis mon portable et ca a planté ... )
Ryoji ikeda - data matrix, superposition
Pan sonic - 4.41, tout l'album okasatus
7hurtz du peu qu'on trouve...
Silent harbour - geometry, aquatic movement
Sinon une prépa perd numérique que je fais http://m.youtube.com/watch?v=xzEc02bGGlI
Après tu as des mecs qui sont moins expe comme Akufen ou encore blondes (business, water)
Ryoji ikeda - data matrix, superposition
Pan sonic - 4.41, tout l'album okasatus
7hurtz du peu qu'on trouve...
Silent harbour - geometry, aquatic movement
Sinon une prépa perd numérique que je fais http://m.youtube.com/watch?v=xzEc02bGGlI
Après tu as des mecs qui sont moins expe comme Akufen ou encore blondes (business, water)
[ Dernière édition du message le 19/11/2014 à 10:51:44 ]
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
28 Posté le 19/11/2014 à 11:01:38
Citation de Pounk :
s'interroger sur le fait que le label ne nous ait pas (encore) trouvé
Oui mais les artistes repérés par les labels ont déjà souvent réussi à se créer une petite notoriété, ne fut-ce que locale et leur réseau d'informateurs fait le reste. Ceux qui sont repérés en venant de nulle part sont rarissimes. Sauf que ce mode de fonctionnement concerne les gros labels de musique mainstream.
Ici on parle d'un style ultra-confidentiel. Dans les styles confidentiels les labels n'ont pas de réseau d'informateurs, ils constituent juste une petite communauté où tout le monde connait tout le monde. Le gros label ce n'est pas un immeuble de bureau, c'est un type, sa compagne et un stagiaire dans un bureau aménagé dans le garage de la maison. Le petit label c'est un passionné tout seul qui y passe toutes ses soirées et ses WE parce qu'en journée il bosse. Faut bien bouffer et éponger les pertes du label. Même si à chaque fois qu'il sort un album il est persuadé que cette fois ça va marcher et qu'il pourra enfin payer ses dettes.
Ces labels-là sont plus accessibles. Quand tu téléphones c'est le "patron" (ou sa mère) qui répond. Sauf que s'ils sont là depuis quelques années ils ont déjà été échaudés quelques fois. Des artistes qui ne se sont pas bougés, "parce que c'est au label de faire tout le boulot", puis qui ont claqué la porte du label en traitant le patron de gros con voire d'escroc tout en laissant une belle ardoise, ils en ont déjà vu passer. Raison pour laquelle ils accordent autant d'importance à la personnalité qu'à la musique de celui qui présente sa candidature. Celui qui ne montre pas qu'il en veut vraiment, même si sa musique est excellente, il ne prendra pas le risque.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
position.on.off
4618
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
29 Posté le 19/11/2014 à 11:24:16
Citation de EPE_be :
Ici on parle d'un style ultra-confidentiel. Dans les styles confidentiels les labels n'ont pas de réseau d'informateurs, ils constituent juste une petite communauté où tout le monde connait tout le monde. Le gros label ce n'est pas un immeuble de bureau, c'est un type, sa compagne et un stagiaire dans un bureau aménagé dans le garage de la maison. Le petit label c'est un passionné tout seul qui y passe toutes ses soirées et ses WE parce qu'en journée il bosse. Faut bien bouffer et éponger les pertes du label. Même si à chaque fois qu'il sort un album il est persuadé que cette fois ça va marcher et qu'il pourra enfin payer ses dettes.
un très bon résumé de ce qu'est un label indépendant aujourd'hui !
très rare sont les gens à en vivre, et souvent "en vivre" nécessite de multiplier les sources de revenus "annexes" (par exemple être broker pour une usine de pressage etc.)
du coup la plupart des gens qui se lance dans l'aventure d'un label le fait avant tout par passion et pour l'envie de défendre des disques qui les touchent
leur but secret est probablement d'en vivre mais leur ambition sera avant tout d'arriver à sortir quelques disques qui permettront à la structure de continuer d'exister et de sortir d'autres projets
en gros je pense que les labels cherchent à être à l'équilibre et rien n'est moins évident
la concurrence est multiple et les canaux d'accès aux médias complexes
c'est presque impossible d'avoir accès aux radios nationales par exemple même si tu sais que ta came correspond à la ligne éditoriale de la radio en question
le quotidien des petits labels c'est aussi se faire piquer leurs groupes les plus porteurs par des structures un peu plus grosses et du coup, à un moment soit on reste dans une démarche artisanale et on accepte cette règle soit on essaie de "grossir" et mieux accompagner les groupes pour les garder le plus longtemps
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
30 Posté le 19/11/2014 à 14:23:48
Citation de position.on.off :
le quotidien des petits labels c'est aussi se faire piquer leurs groupes les plus porteurs par des structures un peu plus grosses
C'est un peu la règle du jeu aussi. Quand ça commence à marcher fort pour un artiste de petit label, ce label n'a pratiquement jamais les moyens de suivre le développement de son artiste, ni financièrement, ni encore moins logistiquement. Alors il faut avoir été assez malin contractuellement pour que l'artiste qu'on a fait éclore ne parte pas vers une major ou un gros label sans contrepartie financière. Chèque qui va servir à essayer de lancer d'autres artistes.
Ça c'est quand tout va bien. Quand ça va moins bien le chèque sert juste à rembourser les dettes, il n'y a plus d'argent pour de nouveaux artistes ou de nouvelles productions. Dans ce cas le label est en mode survie, condamné à terme. Si son catalogue a encore une petite valeur résiduelle il sera absorbé par un plus gros label. Ou disparaîtra purement et simplement.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
- < Liste des sujets
- Charte