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Sujet creation d un label independant

  • 25 réponses
  • 12 participants
  • 8 122 vues
  • 10 followers
1 creation d un label independant
yop

en cette belle année 2015, je devrais enfin creer mon propre label :aime:

toutes les informations concernant les etapes au sujet de la creation, du developpement , des aides et des fincancements divers sont les bienvenues (lien internet, ouvrage, structure/organisme)

je compte m orienter vers un label de musique electronique sans reelle restriction de genres
(house, edm, dubstep, trance ...)

trouver des nouveaux talents n est pas un reel probleme amha, avec des sites comme souncloud je tombe sur des perles chaque jour ;)

le principal probleme selon moi est la communication -_-

sinon comment se passe la distribution sur les differentes plateformes digitales du type beatport, junodownload, amazone, playgoogle et compagnie ???

qq un a t il une experience dans ce domaine ???
y a t il un minimum à respecter au niveau renumeration/droits d auteur lorsqu on signe un artiste ???

eventuellement je pourrais etre interesse si qq un souhaiterait rejoindre ma structure, en tant que collaborateur, associe ou autre statut
cette personne devrait avoir des competances complemntaires aux miennes comme un savoir faire dans la communication, un anglais pro, en gestion / comptabilite :8)

++




Hulkshare

Soundcloud

Youtube

Audiofanzine

 

 Il vaut mieux se perdre dans sa passion que perdre sa passion

 

2
je te souhaite beaucoup de courage dans cette aventure! Je gère un label depuis 7 ans
3

Je recommande cette bible de l'excellent Jean-Noël Bigotti : Je monte mon label.

 

Bon courage !

zéro degré | melatonine | MWTE

4
La question que je me pose est "pourquoi monter un label?" Une boite de prod à la rigueur, pour quelqu'un de passionné qui a du temps et de l'argent à perdre (+ de préférence un studio à lui et quelques contacts dans le milieu pro) mais un label? Un label aujourd'hui c'est un boite de marketing spécialisée musique, rien d'autre. Et pour ce qu'il reste à vendre sans soutien d'une major...

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


5
en tout cas je ne te recommande pas de passer par le statut d'auto-entrepreneur ! une vraie galère que le RSI ahah

sinon asso pour démarrer c'est bien, si tu es ambitieux statut d'entreprise (mais à mon avis démarrer en asso c'est pas idiot)

sinon pourquoi monter un label en 2015 ? Pour le plaisir d'aider à faire exister de la musique que l'on aime peut être...
6
Citation de position.on.off :
sinon pourquoi monter un label en 2015 ? Pour le plaisir d'aider à faire exister de la musique que l'on aime peut être...
Oui mais ça c'est plutôt le rôle d'une boite de prod, non? Parce que si c'est juste pour mettre sous une étiquette commune des artistes trouvés sur soundcloud comme dit DJ_1337 je ne vois pas trop l'intérêt et la valeur ajoutée pour les artistes en question.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


7
Citation de Dj_1337 :

toutes les informations concernant les etapes au sujet de la creation, du developpement , des aides et des fincancements divers sont les bienvenues (lien internet, ouvrage, structure/organisme)


les aides dans la musique enregistrée concerne surtout la production en France
en gros si tu passes par un studio tu peux avoir des subventions, en revanche si ta musique est produite de façon DIY ça va être bien plus compliquée !


Citation de Dj_1337 :

sinon comment se passe la distribution sur les differentes plateformes digitales du type beatport, junodownload, amazone, playgoogle et compagnie ???


en général il te faut un distributeur digital genre IDOL ou Believe

Citation de Dj_1337 :

le principal probleme selon moi est la communication -_-


Pas nécessairement l'aspect le plus difficile
il faut cibler les médias qui peuvent être intéressés par ce que tu fais et ensuite les contacter régulièrement (sans jamais les harceler ou les spammer)

8
Citation de EPE_be :
Citation de position.on.off :
sinon pourquoi monter un label en 2015 ? Pour le plaisir d'aider à faire exister de la musique que l'on aime peut être...
Oui mais ça c'est plutôt le rôle d'une boite de prod, non? Parce que si c'est juste pour mettre sous une étiquette commune des artistes trouvés sur soundcloud comme dit DJ_1337 je ne vois pas trop l'intérêt et la valeur ajoutée pour les artistes en question.


une boite de prod ? produire un disque OK c'est bien, mais si personne ne le fait exister ensuite comment trouvera-t-il son public ?

ce qui me semble important c'est d'être "le passeur" entre l'artiste et le public et donc de travailler sur la distribution, la promotion. Et un label bien organisé même DIY apportera beaucoup plus de retour promos qu'un artiste seul. Ne serait-ce que parce qu'il fait ça régulièrement et que du coup il se construit petit à petit un réseau de gens qui le suivent.

Un label peut également donner de la légitimité à un artiste (et inversement bien sûr) en construisant un catalogue cohérent, en aidant à constituer et rendre compte d'une scène.
9
Citation de position.on.off :
ce qui me semble important c'est d'être "le passeur" entre l'artiste et le public et donc de travailler sur la distribution, la promotion. Et un label bien organisé même DIY apportera beaucoup plus de retour promos qu'un artiste seul. Ne serait-ce que parce qu'il fait ça régulièrement et que du coup il se construit petit à petit un réseau de gens qui le suivent.

En distribution numérique les petits labels passent par les mêmes agrégateurs et aux mêmes conditions que les autoproduits. Pour le physique CD ou vinyle je ne sais même pas s'il existe encore des distributeurs indépendants. Et pour une mise en place dans les grandes enseignes tu peux déjà sortir ton chéquier. Quant à faire le tour de France des petits disquaires indépendants pour déposer deux plaques en dépôt-vente par boutique, j'ai plus que des doutes sur la rentabilité.

Pareil pour le retour promo. C'est un investissement en temps et en argent à peu près stérile sans avoir ses entrées dans le milieu. Et il va se payer sur quoi le label? Un pourcentage des ventes? Quelles ventes? Autant prendre quelqu'un dans l'entourage de l'artiste qui servira de manager/attaché de presse bénévolement au moins tant que l'activité ne génère pas d'argent. Et si ça marche, ce manager/attaché de presse qui aura gagné en crédibilité pourra s'occuper d'autres artistes et en tirer quelques revenus si tout va bien.

Citation :
Un label peut également donner de la légitimité à un artiste (et inversement bien sûr) en construisant un catalogue cohérent, en aidant à constituer et rendre compte d'une scène.
Une vision d'une autre époque je le crains. Et toujours le même problème, le label il va se payer comment? A mon avis, à part les toutes grosses structures, le label comme on le concevait autrefois n'a plus ni efficacité ni place dans le modèle économique.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


10
Citation de EPE_be :

En distribution numérique les petits labels passent par les mêmes agrégateurs et aux mêmes conditions que les autoproduits. Pour le physique CD ou vinyle je ne sais même pas s'il existe encore des distributeurs indépendants. Et pour une mise en place dans les grandes enseignes tu peux déjà sortir ton chéquier. Quant à faire le tour de France des petits disquaires indépendants pour déposer deux plaques en dépôt-vente par boutique, j'ai plus que des doutes sur la rentabilité.


Pas nécessairement non pour la distribution numérique.
En tout cas si tu penses à la différence entre Zimbalam et Believe par exemple.

Pour les distributeurs physiques indépendants, il en existe quelques uns encore comme La Baleine, Differ-Ant, Clearspot, Revolver etc.
Cela reste effectivement très compliqué de les avoir mais impossible, j'ai quelques cas autour de moi !

Ceci dit j'en conviens la vente physique est très compliqué, le dépôt vente c'est très dur quand on a pas les boutiques sous la main, sans compter que les disques peuvent revenir dans un état les rendant invendables...

Citation de EPE_be :

Pareil pour le retour promo. C'est un investissement en temps et en argent à peu près stérile sans avoir ses entrées dans le milieu. Et il va se payer sur quoi le label? Un pourcentage des ventes? Quelles ventes? Autant prendre quelqu'un dans l'entourage de l'artiste qui servira de manager/attaché de presse bénévolement au moins tant que l'activité ne génère pas d'argent. Et si ça marche, ce manager/attaché de presse qui aura gagné en crédibilité pourra s'occuper d'autres artistes et en tirer quelques revenus si tout va bien.


Cela demande du temps (surtout) et de l'argent (1 ou 2€ par envoi), mais je ne dirai pas que c'est stérile.
Concernant les "entrées" dans le milieu c'est exactement l'intérêt que cela peut présenter: se construire un réseau à chaque sortie.
C'est vrai que les ventes sont compliquées même si certains projets particuliers peuvent se vendre presque tout seul (j'ai connu le cas une fois, et c'était impressionnant), à la limite je n'avais même pas besoin de faire de promo, je l'ai quand même faite en espérant que les gens pensent à faire l'association avec nous par la suite.
Concernant l'entourage de l'artiste: je n'ai jamais vu de manager s'occuper de la promo de ses poulains (au mieux ils filent le contact de RP pro qui arrivent à avoir les mêmes retours que moi qui suis "amateur" bref...), et la plupart des groupes que je connais ne savent pas s'y prendre pour la promo, ils ne décrivent pas bien leur musique, ils sont "trop" pressants ou pas assez, ne ciblent pas très bien etc.

Je dis pas que je le fais "génialement bien" mais au bout de trois ans je me suis fait un petit carnet d'adresse, de contacts, je cible mieux les blogs et les magazines etc.

Citation de EPE_be :
le label il va se payer comment? A mon avis, à part les toutes grosses structures, le label comme on le concevait autrefois n'a plus ni efficacité ni place dans le modèle économique.


effectivement il est difficile pour un label de se payer aujourd'hui, surtout en France, dans le monde anglo-saxons cela me semble encore faisable
ceci dit le fait de le faire en 'amateur éclairé' et dans une démarche qui se rapproche du mécénat (au mieux de l'équilibre) ne rend pas moins la démarche intéressante pour un groupe.

Il y a des labels avec des esthétiques fortes et même si aujourd'hui ils ont moins de place, certains ont acquis ces dernières années une aura importante qui leur permet aujourd'hui de faire des projets très ambitieux, par exemple Captured Tracks.
Ce sont des exceptions certes, mais certains labels ont un following qui leur permet de vite vendre les disques pressés et ainsi de suite, du coup, ils ne gagnent pas d'argent mais n'en perdent pas non plus et surtout donnent une visibilité et une légitimité à des disques.

Je crois qu'au contraire dans un monde de la musique qui s'apparente à une jungle où tout le monde donne son avis sur tout, et tout le monde sort ses enregistrements fait dans la cuisine avoir des repères comme des labels qui ont une esthétique franche a un sens.
Par contre pas dans une optique d'en vivre, mais d'arriver à l'équilibre et s'amuser en aidant des groupes à se faire connaître: oui !