[Enquête] Promouvoir et vendre sa musique sur internet
- 92 réponses
- 20 participants
- 14 388 vues
- 16 followers
kdiez
Dans le cadre d'un projet, je mène une enquête pour connaitre les attentes des artistes en termes de promotion et vente de musique sur internet.
Pour cela, j'ai besoin de votre aide.
Voici le lien du questionnaire : https://docs.google.com/forms/d/1WJ82QfBQfzDomhKyONvnLlISJIHoS-x7i3tP3YAYX3k/viewform
Toutes remarques constructives sont les bienvenues.
Merci d'avance pour votre participation
P.S : Pour les artistes qui auront l'amabilité de répondre, je vous conseille de réserver 1/2 heure à 1 heure de votre temps, au calme si possible.
[ Dernière édition du message le 15/04/2015 à 09:18:06 ]
Anonyme
proton2015
Anonyme
Anonyme
#Houba
Tu ne pense pas que la meilleure solution est de vendre DIRECTEMENT ?
D'ici 5 à 7 ans maximum la quasi totalité des sites de ventes numériques auront disparu. Le support physique résistera plus longtemps que le téléchargement en devenant un produit dérivé parmi d'autres. Il faut arrêter de s'accrocher à un modèle du passé en pensant que ça peut redevenir "comme avant"...
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
samy dread
je vais le redire, vu que visiblement il faut utiliser un marteau :
si vous voulez 'vivre' de la musique, il faut oublier la vente de vos morceaux (que ça soit en physique ou en téléchargement) comme source de revenus. Au mieux l'argent rentré par ce biais couvrira les frais de la vente elle-même.
Non je ne mettrai pas de pull
proton2015
tous ne vont pas s abonner au streaming qui gaspille la bande passante... ça coute, c'est pas ecolo, ça bouffe du forfait...
[ Dernière édition du message le 16/06/2015 à 21:20:38 ]
samy dread
le temps de la chanson préférée qu'on veut avoir avec soi est révolu. Et quand bien même, faut plus compter sur l'achat de morceau individuel, autre qu'anecdotiquement, ou pour un usage pro comme pour un DJ par ex.
Non je ne mettrai pas de pull
Anonyme
#Houba
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Anonyme
Par contre, je pense qu'il y a quand même des stratégies à trouver par les plus malins pour vendre leur musique. Par exemple :
- la chasse aux subventions (Europe, region, Ville, Departement, etc)
- le disque régionaliste acheté par la région
- le CD vendu à un seul client mais qui en prend 10.000, par ex l'Education Nationale ou une société pour sa com
- le disque offert pour l'achat d'un super t-shirt à 25€
- l'export vers des pays francophiles (certains français font un tabac au Japon)
- un support physique original : clef USB ? objet de luxe?
etc
Ce sont juste des pistes. Chacun doit trouver la super idée qui convient à sa musique
Gaelito2

Anonyme
Gaelito2
Mais en fait le pire dans tout ça c'est qu'autour de moi les gens achètent des disques ... je dois vivre dans un "micro-climat" musical, mais dans les salles de concerts ou je vais, les gens viennent taper la discute au merch avec les groupes, achètent un disque, ramène le leur pour se le faire signer etc
Et même chez les quelques disquaires intéressant de ma région (Nîmes/Avignon) je vois des gens qui épluchent les bacs, et pas seulement des collectionneur qui cherche LA rareté, LE pressage original
Moi j'écoute beaucoup de musique en streaming, et au moment ou j'écris ce message j'écoute le dernier album de Dan Deacon gratuitement sur youtube, je ne paye rien ok, mais je peux vous assurer qu'après l'avoir vu en concert il y a quelques temps, ses x000 pressages seront écoulés
Alors oui, on est sur des proportions ridicule par rapport à ce qui se vendait avant, et il n'y a bien plus que les très gros poissons comme Arctic Monkeys qui vendent + d'un million de disques aujourd'hui
La source de revenu principale pour un groupe de nos jours est bel est bien le live, mais je persiste à penser que le streaming et la musique dématérialisé ne peuvent pas remplacer définitivement le disque (CD ou vinyle), il y aura toujours des gogos comme moi, complétement naïf, qui préféreront dépenser 20/25€ (10 pour un EP) pour le disque d'un artiste qu'il apprécie, pour l'objet, pour ne pas écouter sa musique sur la même machine qui lui sert aussi à taper ses rapports, acheter ses slips sur internet etc
En fait c'est exactement la même chose pour moi que la musique faite sur logiciel, en face d'un écran, avec une souris et un clavier, c'est tellement triste
#Houba
le streaming et la musique dématérialisé ne peuvent pas remplacer définitivement le disque (CD ou vinyle), il y aura toujours des gogos comme moi, complétement naïf, qui préféreront dépenser 20/25€ (10 pour un EP) pour le disque d'un artiste qu'il apprécie, pour l'objet, pour ne pas écouter sa musique sur la même machine qui lui sert aussi à taper ses rapports, acheter ses slips sur internet etc
Bien entendu, la question n'est pas là. Il se vendra toujours de la musique sur supports enregistrés comme il se fabrique et se vend toujours des roues de charrettes en bois. Juste ça deviendra de plus en plus rare. Ceux qui étaient adolescents avant le développement d'internet pensent encore parfois CD et conservent quelques réflexes d'achat mais après ce sera fini. Les plus jeunes passent déjà devant la vitrine d'un disquaire comme je passerais devant l'atelier d'un forgeron avec au mieux juste de la curiosité pour ces objets et métiers d'autrefois.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Gaelito2
Il y a une série d'articles très sympas sur le site de Brain Magazine, ça s'appelle "Vis ma vie de label indie" et je pense que ce que les gens de ces labels en disent, complète très bien ce sujet
si ça vous intéresse
https://www.brain-magazine.fr/article/news/23447-Vis-ma-vie-de-label-indie---Record-Makers
[ Dernière édition du message le 17/06/2015 à 17:12:04 ]
proton2015
Et une radio qui diffuse un titre propose la meme chose a la fin du morceau et que le code a faire s affiche sur le rds?
A la fete de la musique une pancarte qui dit le code a faire pour telecharger... la personne n a pas d excuse pour ne pas le faire now
[ Dernière édition du message le 17/06/2015 à 20:02:11 ]
Anonyme
#Houba
la personne n a pas d excuse pour ne pas le faire now
Ils vont au cinéma, ils vont au concert, ils trouvent déjà que c'est très/trop cher. Si tu leur réclames en plus de l'argent pour une copie d'enregistrement c'est toi qui va te faire traiter de voleur. Et ils ne dépenseront pas plus pour de la musique en vieillissant, parce qu'ils ont grandi avec la musique disponible gratuitement, que c'est aussi simple et naturel que l'eau qui coule du robinet.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Anonyme
Anonyme
Dans le cadre d'un projet, je mène une enquête pour connaitre les attentes des artistes en termes de promotion et vente de musique sur internet.
La vente, l'argent, ne sont que des pretextes.
Le business model tout ca
Jamais vu d'artistes dont c'etait au final la reelle motivation, et dieu sait si j'ai croisé du chacal.
Comme si quelqu'un fasciné par l'espace, la science fiction, les planetes allait se mettre à creuser des trous partout pour parvenir à ses fins...
Alors :
Qu'est ce qui motive un artiste ?
Quelles sont ses attente ?
La question pourrait tres bien s'arreter la, elle ne s'y arretera jamais, parce que les reponses qui en decouleraient ferairnt vraiment mauvais genre.
Donc, je vais le faire ici.
Un artiste, vrai ou faux, on s'en tape, tout le monde l'est plus ou moins d'ailleurs, cherche la reconnaissance, la notoriété, la gloire, à plus ou moins grande echelle au depart.
On fait ca pour seduire une fille, ou plusieurs, ou toutes, (changer filles par garcons pour les filles qui lisent), pour etre reconnu, etre adulé, que sais je, par un, plusieurs ou tous, briller dans une soirée, plusieurs ou toutes etc ou pour les plus modestes d'entre nous, faire plaisir à l'oncle Fernand qu'aime bien entendre l'intro de Let it be.
Etc...
J'en ai meme vu qui jouaient pour la nature, persuadés qu'un rossignol allait leur repondre un jour !!!
Si si !!!
L'argent n'est que le reflet de tout ca, et rien d'autre en l'occurence pour ce qui est de ce domaine.
Bref, à plus ou moins grande echelle, la gloire, la gloriole, voila l'attente !
Alors forcement, c'est un péché qui fait un peu plus tache que la cupidité ou meme l'avarice.
Dit comme ca hein franchement ?
Alors du coup, comme le fric vient souvent de paire avec la reconnaissance, on se cache derriere.
Pis ca permet de se taper des discutes philosophales sur "non, moi l'argent, tout ca, c'est pas mon truc etc...".
La gloriole je vous dis !!!
Et ce business model la (pour en revenir à des termes plus dans le sujet) il est pas mort.
Bien au contraire...
Bref, c'est pas que la question posée n'est pas la bonne, c'est juste qu'elle est trop longue et que... ben vous repondez à chaques fois, systematiquement, à la partie qui depasse !
[ Dernière édition du message le 17/06/2015 à 21:32:37 ]
Anonyme
J'ai l'impression que le marché de la musique cherche encore son modèle économique
A part pour quelques artisans à petite échelle il n'y a plus de marché de la musique en tant que modèle économique indépendant. Le seul modèle économiquement viable à grande échelle est le modèle intégré de l'industrie du divertissement au sens large.
Je vois souvent, pour ne pas dire toujours, apparaitre ce "il n'y a plus" dans les commentaires.
Comme si, en remontant l'historique des sujets, on pouvait un jour tomber sur un où on parlait de "il y a ".
Comme s'il y avait eu un "il y a" un jour...
En remontant un petit peu, de quel modele economique viable à bien pu beneficier un pianiste comme Louis de Funes par exemple ? (on sait tous qu'il a finit pianiste !!!)
Anonyme
J'ai l'impression que le marché de la musique cherche encore son modèle économique
Bon, alors c'est simple, on va remonter à la nuit des temps.
On est 2, moi et mon jumeaux, avec le meme couteau, les memes attraits etc...
Bon, faut bouffer, parce que... c'est comme ca.
Alors, y'en a un qui decide de planter une carotte, et l'autre qui decide de tailler une flute.
On passe le temps qu'il faut pour que tout ca arrive à maturité, disons pour simplifier que chacun des 2 se trouve au meme moment à table, le dimanche midi, avec dans l'assiette qui reste encore à inventer, le fruit de leur delire à consommer.
Au depart, on reste bien à egalité, pas d'entourloupe.
L'un a une carotte et se demande comment en bouffer.
L'autre à une flute et se demande pareil, comment en bouffer.
A partir de la, les chemins divergent, mais alors, completement de chez completement !
Le premier croque dans sa carotte, se dit "mmm, miam miam, chais bon cha" (tu m'etonne, depuis qu'il l'a planté, commence à avoir les crocs le jumo).
Le 2eme croque dans sa flute, qu'il a fait en bambou et pas en poulet roti (le con !!!) et se dit "aie, fa fait mal fa, en pluf, f'est degueulaf'".
Et voila, fin de l'histoire.
Au final, le premier arrete de se poser la question "comment en bouffer ?" au bout d'environ 1mn30s alors que l'autre, à force de tourner le probleme dans tous les sens, à fini par souffler dans son biniou en desespoir de cause (à travers la dent qu'il lui manque pour faire le fa) et se pose toujours la meme question de savoir comment en bouffer, et ca fait 50 et quelques millenaires que ca dure.
Bon, on notera que la nature fait bien aussi les choses.
Elle fournit un bambou au lieu d'un poulet roti.
Ben ouais, si c'est pour souffler dedans en plus, sans compter que l'autre en face, il n'a qu'une carotte, faudrait pas pousser.
[ Dernière édition du message le 17/06/2015 à 23:32:26 ]
#Houba
La gloriole je vous dis !!! Et ce business model la (pour en revenir à des termes plus dans le sujet) il est pas mort. Bien au contraire...
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
proton2015
- < Liste des sujets
- Charte

