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Sujet A-valoir (vente des paroles d'une chanson)

  • 18 réponses
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Sujet de la discussion A-valoir (vente des paroles d'une chanson)
Admettons que l'un de nous d'eux ait la chance d'avoir pondu les paroles (magnifiques bien sûr !) d'une chanson qui va plaire à un/une artiste en vue.
(Admettons aussi qu'un musicien(ne) ait pondu la mélodie qui colle bien à l'esprit de la chanson, bref les choses sont sur les rails)
... Et voilà le moment de parler des sous.

Je ne parle pas du % des droits d'auteur, quoi que le sujet importe tout autant, mais plus simplement de la pratique des à-valoir.

- Est-elle courante dans le mêtier ? ou est-ce plus un truc du passé ou d'un autre domaine (bouquins etc)

- Si l'artiste qui va interpréter la chanson a une certaine notoriété, un public important, l'auteur des paroles se fait vraiment rouler dans la farine en dessous de quelle somme ?

(- Même question avec le cas un interprète peu connu.)

Bref pour résumer :
vous avez pondu des paroles qui sont à priori promises à un beau succès et vous obtenez un accompte :
ne descendez pas en dessous de ..... ?? Euros dans vos prétentions pécuniaires. Réponse :

(C'est une question un peu difficile (ou foireuse diront certains), je sais.)

[ Dernière édition du message le 08/08/2016 à 04:03:50 ]

2
(je remonte le sujet vite disparu dans les profondeurs du classement)
3
(up)
4
Logiquement, la propriété intellectuelle est incessible. Donc, droits d' auteur partagés entre compositeur et auteur (éventuellement un arrangeur), mais si édition il y a, l' éditeur prendra 50% des DRM et 33% des droits de diffusion.
5
Après de brèves recherches il semblerait que l'à-valoir est plutôt une pratique dans l'édition de livres.
J'ai trouvé ceci (date de 2012) :
http://stoni1983.over-blog.com/article-comment-negocier-un-premier-puis-un-deuxieme-a-valoir-avec-son-editeur-ou-le-fric-c-est-chic-106434586.html
Extrait :
A partir de 1 500 € : somme tout à fait acceptable qui indique la présence d’un éditeur un tant soi peu sérieux. A accepter les yeux fermés (à condition, je le répète, qu’il soit versé en une seule fois !).

[ Dernière édition du message le 08/08/2016 à 14:55:41 ]

6
Citation de hb222 :
(je remonte le sujet vite disparu dans les profondeurs du classement)


Gné ? :8O:
Faut se calmer avec les Up dans les sujets sont en tête de liste...

On ne parle pas plutôt d'avance sur royalties ?
7
Citation de phoenix :
Citation de hb222 :
(je remonte le sujet vite disparu dans les profondeurs du classement)


Gné ? :8O:
Faut se calmer avec les Up dans les sujets sont en tête de liste...

On ne parle pas plutôt d'avance sur royalties ?


(il était tombé en deuxième page quand on était sur toutes catégories confondues.)

Avance sur royalties oui. J'ai employé le mot d'à-valoir parce que je le connaissais pour l'édition.
Donc disons maintenant avance sur royalties.

Si une avance pour royalties pour une chanson ça tarife comme pour un (premier) ROMAN ça fait pas lourd.
A en croire le lien que j'ai posté plus haut, pour un (premier) roman MILLE CINQ CENT EUROS c'est honnête comme avance (à condition d'être versée d'un coup).

A votre connaissance est-ce que les pratiques dans le milieu de la chansonnette seraient moins pingres que celle de l'édition des livres ?

[ Dernière édition du message le 08/08/2016 à 22:40:10 ]

8
Si l' éditeur est certain de rentrer dans ses frais, il aura tendance à consentir des avances plus conséquentes.
En clair si tu fais une chanson pour Djauni, qu' elle est pressentie pour être le premier single de son album d' adieux (yeah !), les droits générés seront tels que ton éditeur pourra t'accorder une avance importante.
Par contre, si la chanson est interprétée par Marie Simone, artiste non signée et en recherche de labels....il ne faut pas rêver....
Par contre, en cas d' avance, fait spécifier sur le contrat que cette avance n' est récupérable que sur les droits générés par ce titre....
9
Citation de lsdc :
Si l' éditeur est certain de rentrer dans ses frais, il aura tendance à consentir des avances plus conséquentes.
En clair si tu fais une chanson pour Djauni, qu' elle est pressentie pour être le premier single de son album d' adieux (yeah !), les droits générés seront tels que ton éditeur pourra t'accorder une avance importante.
Par contre, si la chanson est interprétée par Marie Simone, artiste non signée et en recherche de labels....il ne faut pas rêver....
Par contre, en cas d' avance, fait spécifier sur le contrat que cette avance n' est récupérable que sur les droits générés par ce titre....


Merci pour ta réponse lsdc.

Alors si c'est Djauni justement, l'auteur des paroles se fait entuber si il accepte moins que combien d'Euros pour sa chanson ?

Et si c'est pas Djauni, mais un artiste qui vend disons 150 000 albums en France, en moyenne, quelle somme exiger au minimum ?
10
Il n'y a rien à exiger : c'est une avance sur des droits à percevoir....à toi de voir avec l' éditeur.
si tu fais un ratio 150000x3€ (part artistique sur ventes physiques)/12 titres/2 (auteur et compositeur)/2 (droits artistiques et éditoriaux)-30% (prélèvements sociaux et frais de gestion SACEM) = 2800€
C'est ce que potentiellement tu peux espérer pour un texte sur les DRM. A cela s'ajoutent les droits de diffusion.
Demander une avance à hauteur de 50% des droits potentiels me semble être un maximum. Maintenant tu peux essayer d'obtenir une prime de cession mais c'est de plus en plus rare.