A-valoir (vente des paroles d'une chanson)
- 18 réponses
- 5 participants
- 1 548 vues
- 7 followers

hb222
766

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
Sujet de la discussion Posté le 08/08/2016 à 03:59:55A-valoir (vente des paroles d'une chanson)
Admettons que l'un de nous d'eux ait la chance d'avoir pondu les paroles (magnifiques bien sûr !) d'une chanson qui va plaire à un/une artiste en vue.
(Admettons aussi qu'un musicien(ne) ait pondu la mélodie qui colle bien à l'esprit de la chanson, bref les choses sont sur les rails)
... Et voilà le moment de parler des sous.
Je ne parle pas du % des droits d'auteur, quoi que le sujet importe tout autant, mais plus simplement de la pratique des à-valoir.
- Est-elle courante dans le mêtier ? ou est-ce plus un truc du passé ou d'un autre domaine (bouquins etc)
- Si l'artiste qui va interpréter la chanson a une certaine notoriété, un public important, l'auteur des paroles se fait vraiment rouler dans la farine en dessous de quelle somme ?
(- Même question avec le cas un interprète peu connu.)
Bref pour résumer :
vous avez pondu des paroles qui sont à priori promises à un beau succès et vous obtenez un accompte :
ne descendez pas en dessous de ..... ?? Euros dans vos prétentions pécuniaires. Réponse :
(C'est une question un peu difficile (ou foireuse diront certains), je sais.)
(Admettons aussi qu'un musicien(ne) ait pondu la mélodie qui colle bien à l'esprit de la chanson, bref les choses sont sur les rails)
... Et voilà le moment de parler des sous.
Je ne parle pas du % des droits d'auteur, quoi que le sujet importe tout autant, mais plus simplement de la pratique des à-valoir.
- Est-elle courante dans le mêtier ? ou est-ce plus un truc du passé ou d'un autre domaine (bouquins etc)
- Si l'artiste qui va interpréter la chanson a une certaine notoriété, un public important, l'auteur des paroles se fait vraiment rouler dans la farine en dessous de quelle somme ?
(- Même question avec le cas un interprète peu connu.)
Bref pour résumer :
vous avez pondu des paroles qui sont à priori promises à un beau succès et vous obtenez un accompte :
ne descendez pas en dessous de ..... ?? Euros dans vos prétentions pécuniaires. Réponse :
(C'est une question un peu difficile (ou foireuse diront certains), je sais.)
[ Dernière édition du message le 08/08/2016 à 04:03:50 ]

hb222
766

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
2 Posté le 08/08/2016 à 13:20:41
(je remonte le sujet vite disparu dans les profondeurs du classement)
1

hb222
766

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
3 Posté le 08/08/2016 à 14:01:23
(up)
0

ex-pro
823

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 10 ans
4 Posté le 08/08/2016 à 14:04:33
Logiquement, la propriété intellectuelle est incessible. Donc, droits d' auteur partagés entre compositeur et auteur (éventuellement un arrangeur), mais si édition il y a, l' éditeur prendra 50% des DRM et 33% des droits de diffusion.
0

hb222
766

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
5 Posté le 08/08/2016 à 14:53:54
Après de brèves recherches il semblerait que l'à-valoir est plutôt une pratique dans l'édition de livres.
J'ai trouvé ceci (date de 2012) :
http://stoni1983.over-blog.com/article-comment-negocier-un-premier-puis-un-deuxieme-a-valoir-avec-son-editeur-ou-le-fric-c-est-chic-106434586.html
Extrait :
A partir de 1 500 € : somme tout à fait acceptable qui indique la présence d’un éditeur un tant soi peu sérieux. A accepter les yeux fermés (à condition, je le répète, qu’il soit versé en une seule fois !).
J'ai trouvé ceci (date de 2012) :
http://stoni1983.over-blog.com/article-comment-negocier-un-premier-puis-un-deuxieme-a-valoir-avec-son-editeur-ou-le-fric-c-est-chic-106434586.html
Extrait :
A partir de 1 500 € : somme tout à fait acceptable qui indique la présence d’un éditeur un tant soi peu sérieux. A accepter les yeux fermés (à condition, je le répète, qu’il soit versé en une seule fois !).
0
[ Dernière édition du message le 08/08/2016 à 14:55:41 ]

phoenix (was acapela)
2809

Modérateur·trice thématique
Membre depuis 20 ans
6 Posté le 08/08/2016 à 19:15:12
Citation de hb222 :
(je remonte le sujet vite disparu dans les profondeurs du classement)
Gné ?

Faut se calmer avec les Up dans les sujets sont en tête de liste...
On ne parle pas plutôt d'avance sur royalties ?
0

hb222
766

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
7 Posté le 08/08/2016 à 22:35:54
Citation de phoenix :
Citation de hb222 :(je remonte le sujet vite disparu dans les profondeurs du classement)
Gné ?
Faut se calmer avec les Up dans les sujets sont en tête de liste...
On ne parle pas plutôt d'avance sur royalties ?
(il était tombé en deuxième page quand on était sur toutes catégories confondues.)
Avance sur royalties oui. J'ai employé le mot d'à-valoir parce que je le connaissais pour l'édition.
Donc disons maintenant avance sur royalties.
Si une avance pour royalties pour une chanson ça tarife comme pour un (premier) ROMAN ça fait pas lourd.
A en croire le lien que j'ai posté plus haut, pour un (premier) roman MILLE CINQ CENT EUROS c'est honnête comme avance (à condition d'être versée d'un coup).
A votre connaissance est-ce que les pratiques dans le milieu de la chansonnette seraient moins pingres que celle de l'édition des livres ?
0
[ Dernière édition du message le 08/08/2016 à 22:40:10 ]

ex-pro
823

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 10 ans
8 Posté le 09/08/2016 à 08:26:07
Si l' éditeur est certain de rentrer dans ses frais, il aura tendance à consentir des avances plus conséquentes.
En clair si tu fais une chanson pour Djauni, qu' elle est pressentie pour être le premier single de son album d' adieux (yeah !), les droits générés seront tels que ton éditeur pourra t'accorder une avance importante.
Par contre, si la chanson est interprétée par Marie Simone, artiste non signée et en recherche de labels....il ne faut pas rêver....
Par contre, en cas d' avance, fait spécifier sur le contrat que cette avance n' est récupérable que sur les droits générés par ce titre....
En clair si tu fais une chanson pour Djauni, qu' elle est pressentie pour être le premier single de son album d' adieux (yeah !), les droits générés seront tels que ton éditeur pourra t'accorder une avance importante.
Par contre, si la chanson est interprétée par Marie Simone, artiste non signée et en recherche de labels....il ne faut pas rêver....
Par contre, en cas d' avance, fait spécifier sur le contrat que cette avance n' est récupérable que sur les droits générés par ce titre....
0

hb222
766

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
9 Posté le 09/08/2016 à 12:57:04
Citation de lsdc :
Si l' éditeur est certain de rentrer dans ses frais, il aura tendance à consentir des avances plus conséquentes.
En clair si tu fais une chanson pour Djauni, qu' elle est pressentie pour être le premier single de son album d' adieux (yeah !), les droits générés seront tels que ton éditeur pourra t'accorder une avance importante.
Par contre, si la chanson est interprétée par Marie Simone, artiste non signée et en recherche de labels....il ne faut pas rêver....
Par contre, en cas d' avance, fait spécifier sur le contrat que cette avance n' est récupérable que sur les droits générés par ce titre....
Merci pour ta réponse lsdc.
Alors si c'est Djauni justement, l'auteur des paroles se fait entuber si il accepte moins que combien d'Euros pour sa chanson ?
Et si c'est pas Djauni, mais un artiste qui vend disons 150 000 albums en France, en moyenne, quelle somme exiger au minimum ?
0

ex-pro
823

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 10 ans
10 Posté le 09/08/2016 à 13:27:47
Il n'y a rien à exiger : c'est une avance sur des droits à percevoir....à toi de voir avec l' éditeur.
si tu fais un ratio 150000x3€ (part artistique sur ventes physiques)/12 titres/2 (auteur et compositeur)/2 (droits artistiques et éditoriaux)-30% (prélèvements sociaux et frais de gestion SACEM) = 2800€
C'est ce que potentiellement tu peux espérer pour un texte sur les DRM. A cela s'ajoutent les droits de diffusion.
Demander une avance à hauteur de 50% des droits potentiels me semble être un maximum. Maintenant tu peux essayer d'obtenir une prime de cession mais c'est de plus en plus rare.
si tu fais un ratio 150000x3€ (part artistique sur ventes physiques)/12 titres/2 (auteur et compositeur)/2 (droits artistiques et éditoriaux)-30% (prélèvements sociaux et frais de gestion SACEM) = 2800€
C'est ce que potentiellement tu peux espérer pour un texte sur les DRM. A cela s'ajoutent les droits de diffusion.
Demander une avance à hauteur de 50% des droits potentiels me semble être un maximum. Maintenant tu peux essayer d'obtenir une prime de cession mais c'est de plus en plus rare.
0

hb222
766

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
11 Posté le 09/08/2016 à 15:51:47
Merci pour ce calcul avec les infos/termes techniques lsdc, c'est parfait
Peux-tu juste pour finir m'expliquer ce qu'est une prime de cession, et pourquoi c'est devenu rare ?

Peux-tu juste pour finir m'expliquer ce qu'est une prime de cession, et pourquoi c'est devenu rare ?
0
[ Dernière édition du message le 09/08/2016 à 15:54:24 ]

ex-pro
823

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 10 ans
12 Posté le 09/08/2016 à 16:33:01
Il y a longtemps, un éditeur payait pour récupérer des compos en échange de la cession des droits éditoriaux (après tout, il n'y a aucune raison de donner 50% de ses droits). A part si tu es particulièrement prolixe et que tu enchaines les tubes, il y a peu de chance que ton éditeur paie pour obtenir l'édition.
0

hb222
766

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
13 Posté le 09/08/2016 à 16:42:40
Merci lsdc
0

#Houba
6572

Membre d’honneur
Membre depuis 17 ans
14 Posté le 09/08/2016 à 23:02:44
Citation de lsdc :
Ce que paie éventuellement l'éditeur c'est une avance sur droits d'auteurs mais ça ne change rien au pourcentage, sauf si les œuvres cédées génèrent moins de droit que l'avance qui est non remboursable. Ça arrive encore mais seulement si l'éditeur a déjà placé l’œuvre avant de prendre l'édition : Il ne va pas payer une avance non remboursable pour une œuvre qu'il n'est pas certain de pouvoir bien exploiter.Il y a longtemps, un éditeur payait pour récupérer des compos en échange de la cession des droits éditoriaux (après tout, il n'y a aucune raison de donner 50% de ses droits). A part si tu es particulièrement prolixe et que tu enchaines les tubes, il y a peu de chance que ton éditeur paie pour obtenir l'édition.
L'avance sur royalties concerne l'artiste-interprète en contrat d'artiste, pas l'auteur seul.
0
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

ex-pro
823

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 10 ans
15 Posté le 10/08/2016 à 08:15:45
@EPE : l' éditeur n' est en relation qu'avec l' œuvre, pas avec l' interprète.
0

#Houba
6572

Membre d’honneur
Membre depuis 17 ans
16 Posté le 10/08/2016 à 08:58:33
Bien sûr. j'ai précisé pour les royalties parce qu'en droit anglo-saxon (copyright) le terme royalties est aussi utilisé pour les droits revenant aux auteurs alors qu'en pays de droit d'auteur royalties désigne uniquement les parts de recettes de ventes d'enregistrements à partager entre producteur et artiste-interprète.
0
Ex-producteur retraité de la musique en 2016

noizydon
505

Professionnel·le de l’audio
Membre depuis 21 ans
17 Posté le 11/08/2016 à 15:40:33
Mouais,
En vrai, moi je connais pas mal de mecs qui seraient prêts à payer pour placer un titre, un texte ou une musique sur un artiste qui tourne au niveau national….
En vrai, moi je connais pas mal de mecs qui seraient prêts à payer pour placer un titre, un texte ou une musique sur un artiste qui tourne au niveau national….
0

ex-pro
823

Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 10 ans
18 Posté le 11/08/2016 à 16:32:44
Citation de noizydon :
Mouais,
En vrai, moi je connais pas mal de mecs qui seraient prêts à payer pour placer un titre, un texte ou une musique sur un artiste qui tourne au niveau national….
On est bien d'accord....et pas mal de maisons de disques, d' éditeurs et "d' artistes" en profitent pour imposer des cosignatures....
0

noizydon
505

Professionnel·le de l’audio
Membre depuis 21 ans
19 Posté le 11/08/2016 à 17:00:59
Exactement (...ou pire encore !!).
0
- < Liste des sujets
- Charte