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Sortir un EP, un single, un album ?

  • 26 réponses
  • 11 participants
  • 6 678 vues
  • 17 followers
Sujet de la discussion Sortir un EP, un single, un album ?
Mes hommages chers Partochards,

Je vous écris cette missive pour vous poser une question ô combien très ouverte. Au sein de vos différents projets musicaux, privilégiez-vous plutôt la production d'albums, d'EPs ou de singles un ou deux titres ? Je sais que tout cela dépend de l'énergie et du temps déployés dans vos divers projets ainsi que de vos budgets. Mais, à titre purement personnel, quel est votre format préféré ? Quels sont selon vous leurs forces et faiblesses ?
2
Au moins en autoproduction je privilégie le single quitte à mettre le paquet sur la qualité (enregistrement/mix/mastering) et un vidéo clip. Ensuite si la sauce prend sortir d'autres singles à intervalles réguliers. Ça permet d'acquérir de l'expérience et de se remettre en question si on a fait fausse route aussi. Un album raté qui n'intéresse personne c'est de la perte sèche et impossible de revenir en arrière.

Mais tout dépend du style et de l'objectif aussi. Si c'est pour la visibilité le bon vidéo clip est indispensable. Si c'est pour vendre du physique en sortie de concert pas d'autre choix que l'album. Même si comme quelqu'un l'a évoqué dans un autre fil on se retrouve de plus en plus souvent face à un public qui n'a plus de lecteur CD (ni de platine vinyle)

Après on peut faire un album juste pour se faire plaisir aussi. Tiré à une centaine d'exemplaires donnés/vendus aux potes pour garder une trace physique. Mais sortir tout un album rien qu'en numérique sans plan promo solide c'est la quasi certitude de le retrouver noyé dans la masse.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


3
Merci bien pour cette réponse.

Effectivement dans le cadre de mon projet solo (instant promo : https://www.baronnichts.fr ), j'ai sorti jusqu'à aujourd'hui deux EP 5 titres, le premier en CD, le second en CD/DVD. Mon projet étant tourné vers la projection de vidéos live, les clips sont incontournables aussi bien sur Youtube que sur DVD, notamment pour le deuxième EP.

Aujourd'hui, je me pose la question de l'EP car je ne suis pas sur de sa visibilité. Mes statistiques sur Bandcamp montrent que mes EPs sont rarement écoutés ou achetés en entier. Youtube se prête mal au "format EP" en vidéo, hormis faire une playlist vidéo. Les finances se posent aussi pour moi, mon second EP ayant été financé avec un crownfunding que je n'ai pas envie de refaire. Si je fais un troisième EP, je ne pourrai pas forcément le faire presser, sachant qu'en concert il se vendra peu.

J'ai effectivement pensé à sortir des singles, qui nécessite moins de frais immédiats. A mes yeux, il me permet une actualité plus régulière et une meilleure visibilité car on communique sur un titre ou un clip uniquement. Par contre, il me semble moins "promotionable" notamment pour des chroniques bien que plus vendeur à l'heure du streaming.

Je ressens une forme de contradiction dans le fait que beaucoup de passionnés de musiques écoutent des titres seuls alors que les groupes continuent à sortir des EP ou albums (plus dans la chanson française j'ai l'impression). A titre personnel, il est vrai que je préfère un bon EP physique. Mais pour le digital, je suis de moins en moins convaincu.

Vaste débat d'où les retours d'expérience que je souhaite avec ce sujet :)

[ Dernière édition du message le 11/05/2018 à 17:15:03 ]

4
Oui les singles/clips successifs permettent de maintenir une actualité. Après, et ça se fait de plus en plus (quoi que rare en France), rien n'interdit de sortir une série de singles puis des les compiler en album par la suite. L'EP je n'y crois plus non plus. Mais rien n'interdit d'enregistrer par deux ou trois titres sans les sortir en même temps.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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J'avais effectivement réfléchie à cette possibilité qui me semblait un bon compromis.
6
Je n'ai pas les galons d'EPE_be,
toutefois je persiste à penser qu'avec les 2 titres se poursuit l'atomisation continuelle de la musique...
Viser l'album aujour'dhui amène -souvent- un produit malaisé, cher et parfois controuvé, si déjà cela n'a pas capoté.
Aussi, l'ExtendedPlay est le meilleur ami du disque, et ce format est, sous un rapport temporel, proche des galettes de MichaelJackson ou Prince qui résument une bonne partie des nouveaux 'diffuseurs' de supports phonographiques... Comme quoi, 2 approches radicalement divergentes (musique actuelle versus ré-édition de standards archi-connus) peuvent avoir en commun l'efficience d'une solution productive.
7
Qu'entendu par cette atomisation Lucasd'airy ?
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Je flag car intéressé :bravo:
9
Avec l’avènement de la musique dématérialisée, je pense que les formats n'ont plus aucune raison d'être. C'est une rémanence du passé. Mon opinion est qu'aujourd'hui, le format doit être libre sans tenir compte des anciennes contraintes physiques qu'imposaient les supports.

[ Dernière édition du message le 13/05/2018 à 05:09:24 ]

10
Citation de an/na :
le format doit être libre sans tenir compte des anciennes contraintes physiques qu'imposaient les supports.
Ce n'est pas faux. Aux limites contractuelles des diffuseurs de contenu près, rien n'empêche de produire des titres de moins d'une minute ou un album conceptuel de trois heures sans aucun blanc entre les pistes.

Reste à savoir si ça a du sens. Artistiquement peut-être, commercialement sans doute pas.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Ce que je voulais dire par là, c'est qu'aujourd'hui la musique est "consommée" à l'unité, au titre. Elle est produite de la même façon plutôt anarchique dans le temps. Ça n'a donc plus trop de sens de vouloir regrouper des titres pour constituer un EP ou un Album.

Autant sortir les morceaux quand il sont prêts et laisser l'auditeur faire sa sauce. Il n'y a plus aucune raison de s'imposer un cadre rigide.

[ Dernière édition du message le 13/05/2018 à 19:47:58 ]

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Je ne suis pas tout à fait d'accord. Il ne faut pas sous-estimer la fainéantise de l'auditeur à constituer ses propres playlists. Même à l'époque du tout physique compilations et autres "best of" ont toujours figuré parmi les grosses ventes.

Hors album purement conceptuel il faut voir l'album d'autrefois comme une playlist imposée par l'artiste ou sa maison de disques, avec le plus souvent mais pas toujours une unité de lieu d'enregistrement, de musiciens, de producteur.

Ça se fait toujours aujourd'hui mais les titres forts sortent d'abord en singles avant d'être proposés en album tels une playlist de singles + des titres "bonus". Ce procédé n'est même pas nouveau en fait, ça a déjà existé à la grande époque du 45 tours. Et même en streaming il y a encore un public qui écoute des albums en entier, sinon ils ne le proposeraient plus.

Ce qui a disparu et c'est tant mieux c'est la quasi obligation pour l'artiste d'utiliser toute la durée disponible du support enregistré. Parce qu'honnêtement, dans toute l'historie du disque, les albums qu'on écoute avec plaisir d'un bout à l'autre sont une minorité sauf pour les inconditionnels de l'artiste.

J'en ai acheté des albums avec trois ou quatre titres valables et le reste c'est du remplissage tout à fait dispensable parce qu'il fallait remplir. Avec le sentiment de m'être un peu fait avoir. Et certainement aussi souvent une frustration pour l'artiste qui devait contractuellement sortir un album tous les x temps sans toujours avoir l'inspiration nécessaire.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


13
Citation :
Ce que je voulais dire par là, c'est qu'aujourd'hui la musique est "consommée" à l'unité, au titre. Elle est produite de la même façon plutôt anarchique dans le temps. Ça n'a donc plus trop de sens de vouloir regrouper des titres pour constituer un EP ou un Album.


Citation :
Avec l’avènement de la musique dématérialisée, je pense que les formats n'ont plus aucune raison d'être.


Effectivement an/na tone, c'est mon point de vue actuel. L'EP ou l'album n'a pas pu d'intérêt si il n'est qu'une compilation de titres. Après, si ils sont crées dans un concept particulier (titre unique, thèmes communs aux compositions), là ça peut-être intéressant. Je suis d'accord avec toi EPE_be. Mais c'est pas le cas dans mon projet solo.

Citation :
J'en ai acheté des albums avec trois ou quatre titres valables et le reste c'est du remplissage tout à fait dispensable


J'ai vécu ça aussi !
14
Quitte à produire quelque chose, je trouve le format EP plus intéressant.
Tu vas pas en studio juste pour 2 titres.
Pour le pressage, tu n’es pas obliger d’investir dans un boitier couteux mais quitte à faire presser, autant pas faire que 2 titres.
Pour le démarchage, tu peux le distribuer facilement, et si les gens n’écoutent que le 2 premiers titres, bah c’est pas grave.
En concert tu as quelque chose à vendre dont tu peux fixer un prix faible, voire laisser une participation libre.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

15
Citation :
Tu vas pas en studio juste pour 2 titres. Pour le pressage, tu n’es pas obliger d’investir dans un boitier couteux mais quitte à faire presser, autant pas faire que 2 titres.


Autant je suis d'accord pour le pressage couteux pour 2 titres, le capacité du CD n'étant pas exploitée totalement, autant pour une sortie digitale, un single peut mériter un passage en studio.

J'ai discuté de ce sujet à un collègue musicien. Il me disait qu'un album était plus intéressant à ses yeux car il prouvait la réelle ambition ou motivation d'un groupe. Un EP reste pour lui un objet promotionnel ou un album "non-fini". Qu'en pensez-vous ?
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Citation :
J'ai discuté de ce sujet à un collègue musicien. Il me disait qu'un album était plus intéressant à ses yeux car il prouvait la réelle ambition ou motivation d'un groupe. Un EP reste pour lui un objet promotionnel ou un album "non-fini". Qu'en pensez-vous ?


Que ce n’est que son avis.
J’ai récemment discuté de l’intérêt de faire un CD avec un community manager spécialisé dans la musique qui me disait qu’il adorait le format, mais que finalement si c’est pour vendre, il y croit pas trop…
Tout dépend de la finalité : le public va-t-il vraiment écouté un album en entier (sachant qu’aujourd’hui il consomme de plus en plus de playlist) ? 5 titres lui suffit-il ?

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

17
Citation :
J’ai récemment discuté de l’intérêt de faire un CD avec un community manager spécialisé dans la musique qui me disait qu’il adorait le format, mais que finalement si c’est pour vendre, il y croit pas trop…


Ouai... La vente existe encore même si elle est très réduite...
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Encore une fois tout dépend de ce que l’on veut faire, ou obtenir.
Mais faire presser 500 exemplaires, avec comme chiffre de ventes 5 à 10 exemplaires par concerts et 10 concerts par an…

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

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Bon, en relisant les messages publiés ces dernières semaines, nous sommes d'accord pour dire ... que nous sommes pas d'accord :D:.

Finalement, comme la création et la composition, le format de publication tient aussi du choix artistique. Tout dépend du projet, de la finalité ou des motivations des musiciens.

Si la sortie de single me parait une solution efficace, pour la régularité et la simplicité notamment, je ne peux m'empêcher de rêver à un bel album, ou tout du moins à un grand EP 7 titres :D:, qui marque une étape et la concrétisation d'un travail de plusieurs années. Et tan pis si le succès n'est pas au rendez-vous derrière, il sera toujours possible d'en vendre quelques exemplaires (digital ou physique) et d'obtenir quelques chroniques.



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Le choix distrib digital vs physique ont tous les deux des buts différents.
Je pense que pour la plupart des utilisateurs du forum AF la distribution digital ne permet pas de gagner de l'argent mais sert plutôt à rendre leur musique accessible et à acquérir de la visibilité (ceci dit j'aimerai bien trouver quelqu'un qui peut me contredire avec des chiffres à l'appui)
Pour un groupe qui fait pas mal de concerts le support physique peut générer une source de revenu non négligeable.

L'EP : Je pense que c'est bien pour débuter de faire un EP pour s'entrainer sur un support moins contraignant qu'un album, avec 4 ou 5 titres enregistrés dans des conditions correctes on peut démarcher pour trouver des concerts, se faire un peu connaître auprès de différents interlocuteurs et vendre des CD aux concerts.l'EP n'est pas que pour débuter et on peut vouloir faire un EP pour miser plus sur la qualité que sur la quantité (et par exemple presser un maxi 45 tours) Par contre l'EP souffre un peu de sa réputation, le public est parfois déçu quand il n'y a que 4 chansons sur un CD et ... plus important encore, certains webzines et certains chroniqueurs refusent de chroniquer des EP.

L'album : C'est encore l'étape incontournable pour un groupe, ça fait sérieux tout de suite d'avoir un album. L'album en lui même n'est pas toujours une fin en soit mais ça peut être l'occasion de promouvoir le groupe à fond sur une période de temps donnée. La sortie d'un album c'est l'occasion de travailler sa com, faire un nouveau visuel, obtenir des chroniques, se faire connaître des professionnels de la musique, faire une release party, organiser une tournée de ouf. Pour le public c'est aussi une satisfaction d'acheter un CD avec beaucoup de chansons plutôt qu'un EP. C'est aussi l'occasion de presser un CD de qualité ou un vinyle si votre public est potentiellement dans ce délire. Nous pour notre Album on a sorti une édition spéciale numérotée avec un packaging très travaillé. Comme dit plus haut, l'album est aussi une playlist en lui même, on appuie sur play et on en a pour 1h de musique.

Le single : je pense que le single (ou le double) n'a aucun intérêt en support physique, je n'ai jamais acheté un CD avec un ou deux titres dessus et je trouve ça dommage de payer un pressage pour seulement un ou deux titres. Par contre sortir un single de temps en temps sur le net pour entretenir une actualité ça me semble être une très bonne idée. C'est aussi l'occasion de faire un clip. Et pourquoi pas se servir des singles pour sortir un album.

En résumé je pense que ces formats sont complémentaires, le choix dépend de beaucoup de données différentes, du style de musique, du nombre de concerts, de ton exposition et de l'avancée du projet.

http://www.defigurheads.com

21
Très bon résumé Fjgaston.

Il me semble que nous sommes voisins en Champagne-Ardenne ;)
22
Hello !

Je relance ce post, avant qu'il ne sombre totalement dans l'oubli, pour faire part de ma décision concernant le sujet abordé ici, histoire peut-être de relancer le débat ! ;)

Après maintes réflexions, j'ai finalement opté pour un EP sept titres autoproduits à la maison. Je dirai même un quasi-LP puisque les sept compositions réunis atteignent presque quarante minutes ! J'ai gardé l'idée de créer un EP/LP puisque mes compositions ont une cohérence que je ne souhaitais pas briser. Après quelques devis dans des studios de la région, j'ai décidé de me lancer dans l'aventure de l'autoproduction pours des raisons financières mais également artistiques. J'avais envie de progresser dans ce domaine et l'idée de me produire mon propre album m'inspirait beaucoup. Un travail de longue haleine mais gratifiant !

L'idée de sortir des singles ne m'a cependant pas abandonné. Dans la perspective de révéler au public mon album, je pense sortir quelques titres à intervalle régulier sur Youtube. Ces sorties régulières se concluraient par la sortie physique de l'album en DVD.

Dans la perspective de l'évolution de mes aventures solos, il n'est pas impossible que ce EP/LP soit le dernier et que je concentre dans quelques années dans la sortie de singles (1 ou 2 titres) toujours en autoproduction.

En somme, j'ai choisi à mes yeux une solution dans le compromis ! :)

23
Je suis accompagnateur artistique,éditeur,et label manager d'un label que je viens de créer et dont je distribue les produits.
Pour ma part je privilégie le single en premier à condition qu'il soit relayé par la parution sur une compilation,ensuite l'EP et 6 mois après le LP.
L'EP ne servira qu'à la promotion et à faire connaitre le groupe.
Il est vrai qu'aujourd'hui le dématérialisé pourrait laisser à penser que l'on peut se passer d'une sortie physique c'est faux,les radios exigent des cd physiques et je vous parle en connaissance de cause je suis animateur radio.
Reportez vous aux forums et vous vous rendrez vite compte qu'avant d'avoir réalisé des rentrées substantielles propre à vous permettre d'amortir l'investissement de votre projet il vous faudra atteindre un nombre impressionnant d'écoutes et de téléchargement de plus si vous quantifiez le temps de promo que vous allez passer à les réaliser c'est du travail à perte.
Pour un groupe émergent le cd vendu à la fin d'un concert reste une valeur sure.
Si je m'en réfère à mes dernières productions avec un prix de vente de 10 euros pour un 6 titres pour un investissement de 600 euros (studio) 270 euros(gravure de 300 exemplaires) 170 euros (SDRM) avec la vente de 100 cd vous avez amorti votre projet 100 sont réservés à la promo et il en reste 100 pour financer une partie du projet suivant la ré-édition l'expédition des cd promos.
Concernant la distribution numérique il vous en coûtera 53 euros pour une distribution sur 250 plateformes chez imusician mais vous n'aurez jamais la liste exhaustive des plateformes i musician ne le donne pas donc un travail de titan pour contrôler et mettre à jour les profils de plus bien que signat un contrat avec imusician ou j'ai spécifié le prix de vente de 10 9,99 euros pour le téléchargement intégral et 0,99 par morceaux je me suis rendu compte que ce tarif n'était pas respecté partout certaine plateforme proposant le téléchargement intégral à moins de 5 euros et le titre à moins de 0,50 cent il faut rajouter à cela la commission paypal et celle de imusician(15 %).
De plus si vous voulez avoir un player(lien cliquable) il vous en coûtera 10 euros avec un lien vers une dizaine de plateforme il vous restera à créer une image cliquable et l'intégrer sur les réseaux sociaux ou votre site.
Après un mois de mise en ligne j'ai eu pas mal de streaming mais aucun téléchargement malgré une bonne présence sur les réseaux sociaux et une mail list conséquente par contre les ventes directes marchent bien.
En conclusion pour nous les groupes émergents le cd physique à encore de l'avenir.
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Je rebondi sur ce que dit fast e, le support physique reste très important si tu fais pas mal de concerts, les gens en achètent encore à la fin de concerts. Pour ma part je privilégie un bel objet, CD digipack en pressage (500 exemplaires minimum) et un bon graphisme sympa pour la pochette afin que les gens aient envie de l'acheter pour le mettre dans leur bibliothèque. C'est un peu dommage mais avec le streaming, le CD est devenu un objet de merchandising comme un autre.
Ne pas oublier le côté promo et démarchage, le geste symbolique de filer un CD à un programmateur de café concert est beaucoup plus fort que de lui filer une carte de visite.
Bien sûr il faut que le format de parution de ton EP, single ou album corresponde à l'état d'avancement de ton projet. Par exemple, il vaut mieux faire ses premières expériences sur un single ou un EP plutôt qu'un album.

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Hors sujet :
c'est moi fjgaston, je ne sais pas pourquoi j'ai deux comptes, effectivement on est dans la même région, n'hésite pas à me contacter en mp si tu cherches de l'aide pour enregistrer ou des conseils
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Citation de Baron :
Mes hommages chers Partochards,

Je vous écris cette missive pour vous poser une question ô combien très ouverte. Au sein de vos différents projets musicaux, privilégiez-vous plutôt la production d'albums, d'EPs ou de singles un ou deux titres ? Je sais que tout cela dépend de l'énergie et du temps déployés dans vos divers projets ainsi que de vos budgets. Mais, à titre purement personnel, quel est votre format préféré ? Quels sont selon vous leurs forces et faiblesses ?


Salut ! :)

Si tu es dans une phase de développement avec ton projet et que tu cherches donc à te faire connaître, le single est plus approprié. Que tu sortes plus d'un titre à la fois ne rend pas la chose plus excitante pour l'auditeur.

De plus aujourd'hui, il faut être en mesure de faire monter la "hype" pour chacune de tes sorties tout en restant consistant et en ayant une vraie stratégie derrière. La plupart des artistes amateurs se contentent de travailler comme des fous en studio, de casser la tirelire pour le matos etc pour ensuite mettre un pauvre post sur facebook disant "écoutez notre nouveau morceau!".

Au bout d'une semaine et 100 lectures, tous ces efforts de production tombent à l'eau car encore une fois, il n'y aucun plan derrière.