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Facturation musique à l'image

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Sujet de la discussion Facturation musique à l'image
Bonjour à tous,

Je me permets de vous contacter car je vais bientôt être amené à travailler avec une boîte de prod pour leur fournir des musiques pour films. Je souhaite savoir les possibilités qui s'offrent à moi concernant la facturation de ce service.

Un ami qui travaille dans le milieu m'a conseillé de monter une association avec d'autres amis (je ne serais pas dans les stations), puis de facturer ces services via l'association qui m'enbaucherait. (Facture au nom de l'asso avec la boîte de prod, puis fiche de paie de l'association pour moi)

Pensez vous que cela puisse se faire ? Si non, quelles autres alternatives s'offrent à moi ?

Je vous remercie. Bonne journée à tous.
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26
Citation :
Ça n'a rien à voir. Avec les notes d'auteur tu factures une prestation soumise à charges sociales, normal. Quand tu touches la Sacem, tu reçois des droits d'auteur soumis aussi aux charges sociales, toujours normal. Ces deux sources de revenu n'ont rien à voir l'une avec l'autre. Dans le premier cas tu es payé par la boîte de prod, dans le deuxième par la Sacem. C'est l'avantage des compositeurs qui sont payés deux fois pour le même travail, donc deux fois soumis aux charges sociales.


Oh que si , ça a à voir.
" Avec les notes d'auteur tu factures une prestation soumise à charges sociales, normal " : sauf que le taux n'est pas le même à l'Agessa et aux Urssaf . Les notes d'auteur ne concernent qu'une cession de droits d'auteurs , pas la réalisation d'un enregistrement.

il suffit de voir le site de l'Agessa , c'est expliqué :
Qui est concerné ? : les auteurs de compositions musicales avec ou sans paroles (oeuvres originales, adaptations ou arrangements, dès lors que ces arrangements mettent en évidence une part de création et ne relèvent pas d’une simple technique d’exécution) ;
Pour quelles activités ?C’est la rémunération issue de la cession, à un tiers, du droit d’exploiter l’œuvre créée qui est concernée par le régime des artistes auteurs et ses cotisations.
LES ACTIVITÉS QUI NE RELÈVENT PAS DU RÉGIME DES ARTISTES AUTEURS :
les personnes relevant du statut des artistes du spectacle pour l’exécution matérielle de leur prestation artistique, c’est-à-dire les personnes qui représentent, chantent, récitent, déclament, jouent ou exécutent de toute autre manière une oeuvre littéraire ou artistique, un numéro de variétés, de cirque ou de marionnettes (par exemple les arrangeurs- orchestrateurs, les musiciens et artistes-interprètes). Ces personnes reçoivent des salaires (sous la forme de cachets) pendant le temps où leur présence physique est nécessaire à l’exécution ou l’enregistrement de leur interprétation. Elles doivent être déclarées au régime général (Urssaf).Par ailleurs, les artistes-interprètes peuvent bénéficier de « royalties » et de « droits voisins » au titre de la reproduction, de la diffusion ou rediffusion de leur interprétation. Les droits voisins du droit d’auteur ne relèvent pas de l’Agessa.

Après , c'est vrai , chacun fait un peu comme il veut ... :bravo:
27
@logos : Les notes d'auteur ne concernent pas la cession de droits d'auteur pour la bonne raison que ça n'existe pas en France. Une note d'auteur est l'équivalent d'une facture simplifiée pour un travail éxécuté (la réalisation d'une musique sur mesure).
Citation :
il suffit de voir le site de l'Agessa , c'est expliqué :
Qui est concerné ? : les auteurs de compositions musicales avec ou sans paroles (oeuvres originales, adaptations ou arrangements, dès lors que ces arrangements mettent en évidence une part de création et ne relèvent pas d’une simple technique d’exécution) ;
Pour quelles activités ?C’est la rémunération issue de la cession, à un tiers, du droit d’exploiter l’œuvre créée qui est concernée par le régime des artistes auteurs et ses cotisations.

Là tu confonds droit d'exploitation et droit d'auteur. Avec la note d'auteur tu cèdes les droits d'exploitation et de diffusion au client pour qu'il puisse se servir te ta musique sur les supports qu'il a choisi.
La deuxième partie du pavé que tu cites concerne le spectacle vivant, rien à voir.
Je comprends que la confusion vient de l'appellation "note de droit d'auteur" qui est en fait juste une "note d'auteur".
@jejedu78 :
Citation :
Cependant le producteur va-t-il accepter de payer l'AGESSA + la SACEM dans ce cas ci ?

Pour l'Agessa ce n'est pas ton problème mais celui du client; si il ne la paye pas il se met hors-la-loi mais ça n'a pas d'incidence pour toi (en partant du principe que tu bénéficies déjà de la sécurité sociale). Les taxes Sacem, il les paye en forfait une fois pas an, c'est la Sacem qui redistribue selon les déclarations qu'elle a reçues. Tu dois donc t'assurer auprès du client qu'il a bien rempli ses déclarations Sacem. Moi, pour être sûr que c'était bien fait, je me faisait envoyer les rapports de montage et je les vérifiais et les envoyais à la Sacem en les appelant à chaque fois pour être sûr que tout collait avec les déclarations client. Ils sont sympas à la Sacem, n'hésites pas à les appeler pour te renseigner.

[ Dernière édition du message le 06/07/2019 à 11:45:31 ]

28
Citation :
@logos : Les notes d'auteur ne concernent pas la cession de droits d'auteur pour la bonne raison que ça n'existe pas en France. Une note d'auteur est l'équivalent d'une facture simplifiée pour un travail éxécuté (la réalisation d'une musique sur mesure).


Euh tu me surprend là , car c'est ce que l'on fait tous les jours avec le contrat de cession de droits d'auteurs.
Pour le reste je continue à ne pas être d'accord mais on ne va pas y passer des jours non plus ...

Pour la cession de droits : https://www.legalplace.fr/guides/cession-droits-auteur/
29
Citation :
Pour céder un droit d’auteur, plusieurs types de contrats de cession existent parmi lesquels :

Le contrat d’édition : il permet de céder à l’éditeur le droit d’exploiter l’œuvre en effectuant des exemplaires afin d’assurer sa diffusion.
Le contrat de représentation : il permet sous conditions d’autoriser une personne, généralement dans le domaine du spectacle, de représenter l’œuvre.
Le contrat de production audiovisuelle : il permet de céder au réalisateur le droit de superviser la réalisation de l’œuvre.

Tu parles d'édition, là. L'éditeur vend ton oeuvre à des clients et en rémunération reçoit une part des droits d'auteur (en général 50%). C'est un contrat spécifique qui n'a rien à voir avec le sujet.
Les deux autres cas sont des droits de représentation et de réalisation, en aucun cas tu ne cèdes tes droits d'auteur. En général c'est la SACD qui gère ces autorisations, pas la Sacem.
Je suis d'accord pour ne pas y passer des jours mais je pense que c'est un sujet qui intéresse beaucoup de monde ici, donc autant être clair parce que ce n'est pas si compliqué que ça.

[ Dernière édition du message le 06/07/2019 à 12:00:08 ]

30
Citation :
Euh tu me surprend là , car c'est ce que l'on fait tous les jours avec le contrat de cession de droits d'auteurs.


Il me semble que c'est la cession des droits patrimoniaux (paternité de l'oeuvre en somme) qui est illégal. Il reste possible de céder des droits d'auteurs à une maison d'édition par exemple.

Pour en revenir donc au sujet de base, une note d'auteur (le template de @buzzzzz) est une facture simplifiée qui me garantie de garder mes droits d'auteurs ? (le contrat est également là pour éclaircir au cas par cas j'imagine).
31
Citation :
C'est un contrat spécifique qui n'a rien à voir avec le sujet.


ah ben du coup , je ne sais plus ce que c'est le sujet . :mdr:
32
Citation :
Pour en revenir donc au sujet de base, une note d'auteur (le template de @buzzzzz) est une facture simplifiée qui me garantie de garder mes droits d'auteurs ? (le contrat est également là pour éclaircir au cas par cas j'imagine).

Effectivement, ce n'est ni plus ni moins qu'une facture simplifiée.
33
Merci beaucoup pour vos réponses! C'est un sujet qui je pense va en aider plus d'un et simplifier la paperasse administrative :facepalm::-D
34
oui c'est vrai , car c'est quand même particulièrement complexe.
35
Citation :
Citation :

Pour en revenir donc au sujet de base, une note d'auteur (le template de @buzzzzz) est une facture simplifiée qui me garantie de garder mes droits d'auteurs ? (le contrat est également là pour éclaircir au cas par cas j'imagine).


Effectivement, ce n'est ni plus ni moins qu'une facture simplifiée.


et on est d'accord que le montant de ces factures , que l'on peut donc émettre sur une année , ne doit pas dépasser 7222 euros en 2019 . C'est bon ?
36
oui mais tu dois commencer par appeler ça des notes d'auteur, pas des factures (y a pas de charges sociales sur une facture, il y a de la TVA - même à 0%/franchise de TVA qui doit être mentionné - et il faut un numéro siret).

la facture, c'est plutôt pour les services type ingés-sons et services techniques du genre, c'est à dire qui ne génèrent pas un dépôt à une société de gestion type sacem et compagnie.

la note d'auteur, c'est plutôt pour la livraison d'une création (musique ou autre), ne nécessitant pas un numéro siret tant que tu reste dans les limites financières fixées annuellement.

Il faut faire attention aux sites qui ne vont pas plus loin que répéter quelques lignes des textes du code civil, un peu poussiéreux, et peu informatifs en pratique.

[ Dernière édition du message le 06/07/2019 à 12:50:45 ]

37
ah ben j'y comprends vraiment plus rien , car le lien donné par Buzzz montre un modèle avec charges sociales :

https://www.competencephoto.com/Telechargez-les-modeles-de-factures-et-de-notes-d-auteur-du-livre-Vendre-ses-photos-5e-edition_a2521.html

Edité : ok , j'ai compris , il ne faut pas appeller ça des factures mais des notes d'auteurs.

Donc on est d'accord , ce montant ne doit pas dépasser 7222 euros par an ?

[ Dernière édition du message le 06/07/2019 à 12:35:48 ]

38
39
Si charges sociales il y a pour les notes d'auteur. Je n'ai pas pris connaissance du formulaire cité qui semble plutôt destiné à de la facturation très ponctuelle quand on ne fait pas partie du secteur. Mais une note Agessa ou Maison des Artistes contient bien évidemment des charges sociales qui sont precomptées du montant total.
A date par ex pour 1500€ facturés :

-Cotisation vieillesse déplafonnée : 0.4% soit 6€
-Cotisation vieillesse plafonnée : 6.9% soit 104€
-CSG : 9.2% soit 136€
-CRDS : 0.5% soit 7€
-Contribution auteur formation professionnelle : 0.35% soit 5€

et l'on rajoute :

-Contribution acquittée par le diffuseur : 1% soit 15€
-Contribution acquittée par le diffuseur à la formation professionnelle des auteurs : 0.1% soit 2€

Au final, le créateur touche donc 1500 - 274.20 soit 1243.30€.

http://www.nicolasloncle.com

https://soundcloud.com/you/albums

40
ok super , donc le lien donné par Buzzz est très interressant.
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/les-artistes-auteurs-autorises-a-facturer-leurs-prestations-en-droits-d-auteur/92592
De ce que je comprends, il faut donc déclarer un minimum de 14 000 euros de droits d'auteurs à l'Agessa, pour pouvoir continuer à déclarer ces 7222 euros comme revenus accessoires , sinon c'est repris sous le régime des indépendants, et là , ce n'est pas le même taux du tout.
quel merdier ...



J a n v i e r 2 0 1 9
Plafond autorisé pour le maintien dans le régime
Le montant annuel des rémunérations au titre de ces activités, toutes interventions cumulées, ne peut excéder 80 % de 900 fois le Smic horaire, soit 7 222 euros pour les revenus perçus en 2019 et 7 114 euros pour les revenus perçus en 2018.Si au titre d’une année N, la part des rémunérations accessoires est supérieure à 50 % des revenus de l’artiste, l’Agessa, la Maison des artistes ou l’Urssaf devra vérier si le pourcentage moyen obtenu pour les trois dernières années excède ou non 50 % des revenus.

Si vos revenus accessoires représentent plus de 50 % de vos revenus artistiques globaux pour les trois dernières années, vos revenus accessoires perçus au titre de l’année N seront assujettis à la Sécurité sociale des indépendants.

Si vos revenus accessoires sont inférieurs à 50 % de vos revenus artistiques globaux pour les trois dernières années, vos revenus accessoires perçus au titre de l’année N seront pris en compte en complément de vos revenus artistiques pour le calcul de vos cotisations
41
oui, sauf, si le caractère non accessoire est exceptionnel.
42
@logos : il n'y a rien de spécial, tu peux déclarer 7222€ dans l'année avec ce système sans te poser de question. Passé cette somme, il faut trouver un autre moyen.
43
Je pense du coup que passé cette somme on en revient au statut de micro entrepreneur qui permet un CA de 70 000 par année il me semble
44
Bref, c'est ce que je disais en première page du thread :8)

Citation :
Je pense du coup que passé cette somme on en revient au statut de micro entrepreneur

Non, c'est pareil. Juste que tu deviens "affilié" à l'Agessa et tu règles davantage de cotisations (pour faire simple)

[ Dernière édition du message le 06/07/2019 à 17:57:38 ]

45
Salut, je suis ingé son post prod et je fais aussi des musiques pour des projets audiovisuels. Je suis auto entrepreneur depuis 2012. Je te conseille le statut d'auto entrepreneur, micro-entreprise. Si tu dois bosser avec une boite de prod c'est plus carré et simple administrativement plutôt que de passer via une asso.

Auto Entreprise:
-----------------
Selon les domaines d'activité il existe 3 catégories de micro-entreprise:
- 1 vente marchandise (Chiffre affaire max par an < à 140000 euro)
- 2 Profession libérales dependant de la CIPAV
- 3 prestation de service (Chiffre affaire max par an < à 70000 euro) ------> c'est ton cas.

Le fonctionnement de la micro-entreprise:
- Aucun frais de dossier c'est gratuit.
- Tous les mois tu déclares tes revenus à l'URSSAF, sur lesquels on te ponctionne 22%. (si tu gagnes rien tu ne paye rien)
- Tous les mois tu dois payer la CFE qui est une taxe professionnelle relative à l'endroit ou tu exerces. (Sur Toulouse je paye 22euro par mois)

Si tu es sans activité ou au RSA, tu peux bénéficier de l'ACCRE (Aide à la création d'entreprise) :
- exonération de la CFE pendant 3 ans.
- les prélèvement de l'URSSAF sur tes revenu seront progressif durant les 3 première années.

Droits d'auteurs:
-----------------
Petit recap, dans les droits d'auteur on distingues:
- Les droits moraux qui sont inaliénables (tu ne peux pas les céder)
- Les droits patrimoniaux (droits de diffusion et/ou reproduction) que tu peux garder ou céder moyennant finance.
En tant que sociétaire AGESSA ou SACEM, lorsque tu vends une musique à une boite de prod tu dois préciser sur un contrat ce qu'il advient des droits d'auteur (droits patrimoniaux). Tout dépends du projet, du client de la boite de prod, parfois ils préféreront acheter les droits et parfois pas.

[ Dernière édition du message le 06/07/2019 à 16:24:50 ]

46
voila , la réponse de sbn31 est claire. Ca me paraît plus carré que la note d'auteur.
47
Citation :
- Les droits patrimoniaux (droits de diffusion et/ou reproduction) que tu peux garder ou céder moyennant finance.
En tant que sociétaire AGESSA ou SACEM, lorsque tu vends une musique à une boite de prod tu dois préciser sur un contrat ce qu'il advient des droits d'auteur (droits patrimoniaux). Tout dépends du projet, du client de la boite de prod, parfois ils préféreront acheter les droits et parfois pas.


Pas tout à fait d'accord voire pas du tout d'ailleurs...
Il y a 2 destinations aux types d’œuvres audiovisuelles : Vers le média au sens large (TV, radios, cinés) et le hors-médias (le web, la com interne corporate, l'événementiel, etc).
La différence est qu'un passage en média est déjà payé en amont (l'achat d'espace) par le commanditaire. La redevance des ayants droits musicaux en fait donc partie.
Une prod qui te dirait pour une pub TV une phrase du genre : "le client ne souhaite pas payer des droits comment peut on faire ?" est une méconnaissance du système. Ces droits sont inaliénables sauf à les partager avec un éditeur qui prendrait 20/30% sur les droits d’exécution publique.
Pour le hors-média, on cède plus particulièrement une durée d'exploitation. Comme à l'achat d'un soft par ex. Vous ne payez pas le soft à proprement parler, vous payez pour avoir le droit de vous en servir, ce qui juridiquement n'est pas tout à fait la même chose.
Une commande en musique c'est exactement la même chose. Par ex, dans mes factures finales, j'inclue tjrs une ligne qui concerne l'exploitation du ou des titres sur 3/5 ans et parfois plus pour les clients paranos.

Concernant les droits hors médias qui sont de fait, peu voire pas du tout conséquents, en effet pour faciliter le process, je ne déclare rien à la Sacem pour pas qu'ils ne remontent le projet et facturent les droits de reproduction mécaniques ou phonographiques si il y a. Mais même si ça devait arriver, on ne parle que de qques centaines d'€.
En 20 ans de métier, je n'ai jamais "vendu" mes droits à qui que ce soit et je ne vois pas comment d'ailleurs puisque je suis techniquement et juridiquement le seul apte à les toucher. En revanche, je m'engage parfois à ne pas réutiliser la musique vendue chez un autre client dans un laps de temps trop rapproché ou concurrentiel. Mais là c'est aussi pareil, si une marque veut l'exclu sur le titre, elle doit le payer aussi en amont. J'ai tout à fait le droit de revendre ma musique à qui je veux et autant de fois que possible...

http://www.nicolasloncle.com

https://soundcloud.com/you/albums

48
Citation de logos :
voila , la réponse de sbn31 est claire. Ca me paraît plus carré que la note d'auteur.
Bien sûr, c'est carré et adapté si tu rentres suffisamment d'argent. Le gros avantage de la note d'auteur (qui est également parfaitement carrée) c'est que ça ne coûte que 12%, mais la limite des 7222€ fait que c'est plus adapté pour de l'occasionnel.
@scarabeo : merci pour ces précisions, c'est important de bien comprendre cet aspect.

[ Dernière édition du message le 06/07/2019 à 17:47:52 ]

49
Hé, sérieusement, vous ne tournez pas un peu en rond, là ?

La micro-entreprise (ex "auto-entreprise" ) pour les activités artistiques, c'est E.X.C.L.U.

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22428
50
Citation :
Citation de logos :

voila , la réponse de sbn31 est claire. Ca me paraît plus carré que la note d'auteur.

Bien sûr, c'est carré et adapté si tu rentres suffisamment d'argent. Le gros avantage de la note d'auteur (qui est également parfaitement carrée) c'est que ça ne coûte que 12%, mais la limite des 7222€ fait que c'est plus adapté pour de l'occasionnel.
@scarabeo : merci pour ces précisions, c'est important de bien comprendre cet aspect.


Buzzz , j'ai l'impression que tu ne lis pas le texte . Il y a quand même un gros changement au 1 er janvier 2019, avec retour sur les 3 années précédentes.... C'est quand même pas rien non ?

Citation :
J a n v i e r 2 0 1 9
Plafond autorisé pour le maintien dans le régime
Le montant annuel des rémunérations au titre de ces activités, toutes interventions cumulées, ne peut excéder 80 % de 900 fois le Smic horaire, soit 7 222 euros pour les revenus perçus en 2019 et 7 114 euros pour les revenus perçus en 2018.Si au titre d’une année N, la part des rémunérations accessoires est supérieure à 50 % des revenus de l’artiste, l’Agessa, la Maison des artistes ou l’Urssaf devra vérifier si le pourcentage moyen obtenu pour les trois dernières années excède ou non 50 % des revenus.

Si vos revenus accessoires représentent plus de 50 % de vos revenus artistiques globaux pour les trois dernières années, vos revenus accessoires perçus au titre de l’année N seront assujettis à la Sécurité sociale des indépendants.

Si vos revenus accessoires sont inférieurs à 50 % de vos revenus artistiques globaux pour les trois dernières années, vos revenus accessoires perçus au titre de l’année N seront pris en compte en complément de vos revenus artistiques pour le calcul de vos cotisations