discussion Usage loyal et internet, Rick Beato vs Universal Music Group
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Gronoeil Vert
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Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 27/08/2025 à 11:47:44Usage loyal et internet, Rick Beato vs Universal Music Group
Youtubeur très reconnu pour sa pédagogie (notamment sa série « What Makes This Song Great? ») et ses interviews de musiciens célèbres, Rick Beato se plaint depuis de nombreuses années de recevoir des revendications de droits d’auteur indues, venant quasi exclusivement de la part d’Universal Music Group, malgré son utilisation d’extraits sonores sous le régime du « Fair Use » (usage loyal).
Un peu comme le droit de citation en droit français, il est en effet prévu dans le droit américain que la citation soit autorisée et sans paiement de redevances (royalties) pour des buts tels que l'information ou l’éducation (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fair_use).
Dans une vidéo récente, Rick Beato apparaît exaspéré. Des années après avoir commencé à exposer la situation et avoir même témoigné des enjeux devant le Congrès américain, il continue de recevoir des dizaines de réclamations de droits d’auteur, toutes venant du label Universal Music Group. Ce sont des milliers de réclamations au total, un risque permanent de voir sa chaîne YouTube purement et simplement supprimée (plus de 5 millions d’abonnés, plus de 1900 vidéos en presque une décennie) et la nécessité d'employer un avocat à plein temps pour contester toutes ces réclamations.
Cette vidéo a entraîné de nombreuses réactions, notamment de la part d'avocats spécialisés en droit d’auteur ou d’autres youtubeurs musicaux, parfois célèbres.
On notera notamment la contribution de Jared Dines qui explique que lui aussi a un problème de réclamations de droits d’auteur sur ses vidéos, à tel point que 30 % de son contenu total est à ce jour démonétisé, y compris sur des vidéos faisant des millions de vues. N’ayant pas d’avocat, il se contente de contester, et ce n'est parfois que trois ans plus tard que les labels reconnaissent leur erreur, après avoir empoché au passage toute la monétisation de la vidéo.
Un manque à gagner qu'il estime à plusieurs dizaines de milliers de dollars, qui ne sont bien sûr rétroactivement jamais rendus. De là à soupçonner les majors de passer leur temps à remplir des réclamations pour l'appât du gain, la question semble légitimement se poser.
Qu’en pensez-vous ? L’éducation musicale, les reprises loufoques, le droit de citation est-il en danger ? Y avez-vous déjà été confronté ? Comment avez-vous réagi, avez-vous eu gain de cause ?
Un peu comme le droit de citation en droit français, il est en effet prévu dans le droit américain que la citation soit autorisée et sans paiement de redevances (royalties) pour des buts tels que l'information ou l’éducation (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fair_use).
Dans une vidéo récente, Rick Beato apparaît exaspéré. Des années après avoir commencé à exposer la situation et avoir même témoigné des enjeux devant le Congrès américain, il continue de recevoir des dizaines de réclamations de droits d’auteur, toutes venant du label Universal Music Group. Ce sont des milliers de réclamations au total, un risque permanent de voir sa chaîne YouTube purement et simplement supprimée (plus de 5 millions d’abonnés, plus de 1900 vidéos en presque une décennie) et la nécessité d'employer un avocat à plein temps pour contester toutes ces réclamations.
Cette vidéo a entraîné de nombreuses réactions, notamment de la part d'avocats spécialisés en droit d’auteur ou d’autres youtubeurs musicaux, parfois célèbres.
On notera notamment la contribution de Jared Dines qui explique que lui aussi a un problème de réclamations de droits d’auteur sur ses vidéos, à tel point que 30 % de son contenu total est à ce jour démonétisé, y compris sur des vidéos faisant des millions de vues. N’ayant pas d’avocat, il se contente de contester, et ce n'est parfois que trois ans plus tard que les labels reconnaissent leur erreur, après avoir empoché au passage toute la monétisation de la vidéo.
Un manque à gagner qu'il estime à plusieurs dizaines de milliers de dollars, qui ne sont bien sûr rétroactivement jamais rendus. De là à soupçonner les majors de passer leur temps à remplir des réclamations pour l'appât du gain, la question semble légitimement se poser.
Qu’en pensez-vous ? L’éducation musicale, les reprises loufoques, le droit de citation est-il en danger ? Y avez-vous déjà été confronté ? Comment avez-vous réagi, avez-vous eu gain de cause ?
Tamen pax et amor, oscula.
[ Dernière édition du message le 27/08/2025 à 12:00:42 ]

Will Zégal
77453

Will Zégal
Membre depuis 23 ans
21 Posté le 11/09/2025 à 11:36:49
Citation :
Le problème, et surtout aux USA, c'est surtout de juger de la perte financière pour le détenteur des droits. C'est la seule et unique question qui prevaut. Dans le cas de Beato, même si c'est si éducatif, pédagogique, même si le gars a les meilleures intentions du monde, il génère de l'argent à partir de ses contenus, pas besoin d'aller plus loin.
Tu mets face à face d'eux choses différentes. Il est impossible que les quelques secondes d'extraits qu'utilise Beato dans ses vidéos fasse perdre de l'argent aux ayants droits, par exemple parce que l'auditeur va s'abstenir d'écouter le morceau entier ou l'acheter parce qu'il peut aller écouter des extraits chez Beato.
Au contraire, il y a plutôt des chances pour que Beato fasse découvrir ou redécouvrir des morceaux et artistes à ses spectateurs et donc génère des écoutes et des ventes pour les dits morceaux/artistes.
Toutes ces considérations sont différentes du fait qu'il gagne de l'argent avec sa chaîne.
Je pense que tu n'as pas regardé la vidéo de Nota Bene qui explique bien comment ces sortes de "patent trolls" de la musique fonctionnent. En fait, ce sont eux les pirates de Youtube, un peu à la manière d'un détective privé qui te ferait payer des amendes et charge à toi de leur coller un procès pour te faire rembourser.
Désolé, mais tes propos sur l'édition ne me convainquent pas du tout. S'il y a une concentration dans l'édition, c'est juste que c'est le même phénomène que partout ailleurs : au lieu d'avoir des concurrents, on rachète et la grosseur est sensée permettre des économies d'échelle. Et bien sûr du pouvoir, mais dans ceux ci, les droits sont très secondaires. Et surtout, cette concentration est beaucoup le fait de milliardaires qui achètent l'édition comme ils ont acheté la presse pour imposer leur idéologie en contrôlant l'expression publique. Ils rachètent même les circuits de distribution (dont les librairies) pour avoir le contrôle complet.
A côté de ça, il y a toujours plein de petites ou moyennes maisons d'édition indépendantes, tout comme la concentration des majors en musique n'a pas signé la disparition des labels indépendants.
Les uns comme les autres sont rarement extrêmement prospères et certains sont toujours sur le fil, mais ça n'est pas d'hier et c'est lié à ces métiers à risque où le succès est toujours aléatoire et où les petits n'ont pas la force de frappe des gros en terme de communication, d'accès aux mass médias et de distribution.
2

Mini-Maxi
184

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 1 an
22 Posté le 12/09/2025 à 09:20:06
Citation de 8oris :
En effet, on ne parle pas d'un petit youtubeur qui filme avec sa webcam une reprise d'un morceau et va faire 1000 vues dans le meilleur des cas mais d'un vidéaste qui va faire plusieurs (centaines de ?) milliers de vues (et donc gagner de l'argent) à partir d'un matériau qui ne lui appartient pas.
Je comprends que les gens puissent aimer ces vidéos qui sont souvent intéressantes mais je suis étonné des premières réactions.
Comme tu le dis 8oris on n'est pas face à un ado qui fait des videos au fond de sa chambre, là on parle d'une vraie entreprise commerciale qui gagne de l'argent. Si les mêmes vidéos passaient à la télé tout le monde serait outré qu'is ne payent pas les droits Sacem.
Protéger les droits c'est protéger les artistes, vous aimeriez qu'on utilise gratuitement votre musique pour faire de l'argent? Pourquoi serait-ce différent ici? Parce qu'on parle d'artistes connus qui sont assez riches comme ça? Après il y a des choses à dire sur les rapports entra artistes et maisons de disques mais ce n'est pas le fond du sujet.
0

totounet
6222

Je poste, donc je suis
Membre depuis 14 ans
23 Posté le 12/09/2025 à 09:57:40
C’est vrai, Beato est quand meme bien structuré, fait des milliers de vue et du bizness avec ca.
J’ai rien contre lui (j’apprécie ses videos) mais on ne parle pas d’un petit Youtuber a 300 vues qui s’amuse a faire 3 bricoles avec la communauté.
Beato Utube, c’est une entreprise qui génère des revenus, et on peut entendre aussi que certains ramènent le débat a la réalité, a savoir que si tout ces influenceurs adorent se présenter comme un pote ou un cousin généreux des lors qu’on les met face a leur bizness model, ce sont des entrepreneurs bien habiles qui génèrent des revenus et qui savent eux meme jouer avec leur système dans lequel ils évoluent.
Et comme rappellé Utube est une plateforme qu’ils utilisent et dont ils acceptent les regles.
Ca ne justifie pas l’emmerdement lié au droits qu’on peut y subir, mais ce n’est pas le site de papa et maman.
Sans YouTube pas de succès pour Beato non plus.
Il n’y a aucun philanthrope la dedans, ni les maisons de disques, ni Utube…mais pas Beato non plus.
J’ai rien contre lui (j’apprécie ses videos) mais on ne parle pas d’un petit Youtuber a 300 vues qui s’amuse a faire 3 bricoles avec la communauté.
Beato Utube, c’est une entreprise qui génère des revenus, et on peut entendre aussi que certains ramènent le débat a la réalité, a savoir que si tout ces influenceurs adorent se présenter comme un pote ou un cousin généreux des lors qu’on les met face a leur bizness model, ce sont des entrepreneurs bien habiles qui génèrent des revenus et qui savent eux meme jouer avec leur système dans lequel ils évoluent.
Et comme rappellé Utube est une plateforme qu’ils utilisent et dont ils acceptent les regles.
Ca ne justifie pas l’emmerdement lié au droits qu’on peut y subir, mais ce n’est pas le site de papa et maman.
Sans YouTube pas de succès pour Beato non plus.
Il n’y a aucun philanthrope la dedans, ni les maisons de disques, ni Utube…mais pas Beato non plus.
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Mini-Maxi
184

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 1 an
24 Posté le 12/09/2025 à 10:22:47
En y repensant on pourrait presque comparer ça au MEDEF qui vient se plaindre de payer trop de charges.
Et puis attention au capital sympathie, ce n'est pas parce qu'on apprécie les gens que ça les exonère des règles.
Et puis attention au capital sympathie, ce n'est pas parce qu'on apprécie les gens que ça les exonère des règles.
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8oris
5654

Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
25 Posté le 12/09/2025 à 10:43:16
Citation de Will Zégal :
Tu mets face à face d'eux choses différentes. Il est impossible que les quelques secondes d'extraits qu'utilise Beato dans ses vidéos fasse perdre de l'argent aux ayants droits, par exemple parce que l'auditeur va s'abstenir d'écouter le morceau entier ou l'acheter parce qu'il peut aller écouter des extraits chez Beato.
Faux..en tout cas irrecevable d'un point de vue juridique car tu serais incapable de prouver ce que tu avances. La justice ne fonctionne pas au doigt mouillé...
Citation :
Je pense que tu n'as pas regardé la vidéo de Nota Bene qui explique bien comment ces sortes de "patent trolls" de la musique fonctionnent. En fait, ce sont eux les pirates de Youtube, un peu à la manière d'un détective privé qui te ferait payer des amendes et charge à toi de leur coller un procès pour te faire rembourser.
Pirates, detectives, oui, ok, il parlent du youtube content id et je ne pense pas qu'il sache comment cet algorithme fonctionne vu que c'est l'une des plus grosses boîtes noires de Google. En outre, je ne vois pas en quoi ce serait des pirates. Ce n'est pas parce que tu bosses avec un tiers pour gérer ce genre de problème que ça fait de lui un pirate. Je travaille au quotidien avec un des développeurs d'un des équivalents made in France du YouTube Content Id et il n'a rien d'un pirate...
Citation :
Désolé, mais tes propos sur l'édition ne me convainquent pas du tout.
Mes propos n'ont pas à te convaincre sachant qu'ils sont majoritairement factuels.

Évidemment qu'il existe des petites maisons d'édition mais elles sont rares et très souvent sur de la niche.
Et pour l'exemple du livre sur un sujet, qui lui rend hommage sans en utiliser trop d'extrait protégés, je défie quiconque de sortir un bouquin sur Tintin ou sur la galaxie Disney. Bon courage...
Pour revenir à Beato, je suis d'accord avece que tu dis mais la loi ne l'est pas. C'est ça que j'expose : il y a la théorie et la pratique.
Il faut bien comprendre comment fonctionne la justice: il existe des lois, qui donnent un cadre légal, souvent très strict mais sujet à l'interprétation. Ce cadre stricte est assuré par le juge d'instruction qui instruit l'affaire au regard des textes. Vient ensuite le procès où le juge rend son verdict , c'est à dire qu'il juge de l'affaire au regard de la loi et du contexte de l'affaire. Si la décision contrevient en partie à la loi, se crée une jurisprudence qui pourra être utilisée, arguée dans de prochaines affaires si le contexte le justifie.
Citation :
S'il y a une concentration dans l'édition, c'est juste que c'est le même phénomène que partout ailleurs : au lieu d'avoir des concurrents, on rachète et la grosseur est sensée permettre des économies d'échelle. Et bien sûr du pouvoir, mais dans ceux ci, les droits sont très secondaires
Bon, le coup des milliardaires qui achètent l'édition pour en contrôler le contenu, c'est un peu #noussachons , surtout quand on voit la diversité des maisons d'édition au sein d'un même groupe. Les économies d'échelle: oui, déjà un peu plus. Les droits par contre, c est un sacré sujet sinon un sujet sacré. Quand tu rachètes une maison d'édition qui possède une collection qui se vend comme des petits pains mais qui peine à faire du dérivé dessus, tu te frottes les mains. Et c'est pareil quelque soit le domaine : édition, ciné, musique, etc...Regarde comme Disney se goinfre avec la licence Star Wars...
Les robots youtube sont des robots. Ils agissent comme tels et c'est très logique d'un point de vue des gros groupes médias comme UMG: ce qui coûte le moins cher, c'est de striker par défaut plutôt que faire du cas par cas. Je ne dis pas que c'est sensé, je dis simplement que cela suit la logique légale et uniquement celle là. En outre, aux USA où les affaires de ce type sont légions, les gros groupes adorent car qu'ils perdent ou qu'ils gagnent. cela envoit un signal fort. Et ça a tjs fonctionné si l'on regarde un peu l'histoire: disparition du P2P, modalités de dispositions et de diffusion des oeuvres (tu devrais voir comment ça se passe dans les cinémas), etc etc...
2
[ Dernière édition du message le 12/09/2025 à 10:48:59 ]

Max_Onhoff
12090

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 9 ans
26 Posté le 12/09/2025 à 19:55:02
Citation de totounet :
Utube est une plateforme qu’ils utilisent et dont ils acceptent les regles.
Ca ne justifie pas l’emmerdement lié au droits qu’on peut y subir, mais ce n’est pas le site de papa et maman.
Sans YouTube pas de succès pour Beato non plus.
Alors comment se fait-il que l'avocat de Beato obitienne à chaque fois que les réclamations contre lui soient balayées par la justice? Son site n'a d'ailleurs jamais été fermé en guise de condamnation, ni temporairement ni définitivement.
Par ailleurs, je ne suis justement pas son avocat, mais s'il en est qui croient que Beato vit sur sa chaîne YT, ils se fourrent le doit dans l'oeil. Beato donne des conférences, fait des masterclass, des concerts, etc... Je ne sais pas s'il a encore le temps d'être également le prof qu'il a longtemps été.
Donc si l'entreprise Beato marche fort, YT n'en est pas le seul vecteur de bénéfice.
Après, ça fait un moment qu'il tourne en rond. Et voilà trois jours, j'ai regardé sa vidéo décryptant "Entangled" de Genesis (et "Ripples" de façon anecdotique)... Jamais je ne me suis autant emmerdé devant un de ces formats, jamais je ne l'ai trouvé aussi approximatif et non préparé. Soit il a pris un coup de vieux, soit les procès en sorcellerie sont en train de le miner ou de l'empêcher dangereusement de dormir...

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Ce que j'ai écrit? MON avis, voilà tout!
[ Dernière édition du message le 12/09/2025 à 19:55:25 ]

Will Zégal
77453

Will Zégal
Membre depuis 23 ans
27 Posté le 16/09/2025 à 00:01:25
Citation :
Pour revenir à Beato, je suis d'accord avece que tu dis mais la loi ne l'est pas.
C'est bien là que nous ne sommes pas d'accord.
Après, tu m'expliques le fonctionnement de la justice juges, avocats, toussa (merci, je t'en suis très reconnaissant), mais on t'a déjà expliqué que, justement, Beato gagne ses procès. Alors il va peut-être falloir que tu ailles expliquer leurs lois aux juges américains.
L'autre lecture, la mienne, celle de Nota Bene et d'autres, c'est que Youtube flippe de se faire allumer pour des violations du droit d'auteur vu que ça a été chaud pour leur tronche à une époque où ils ne faisaient pas grand chose contre ses violations.
Pour avoir la paix face aux puissantes majors, ils ont mis en place un système implacable de suppression de vidéos (ou transfert de la rémunération*) en cas de plainte, sans le moindre contrôle de validité de la dite plainte. Parce qu'un tel contrôle leur coûterait du temps humain, donc cher et que c'est plus simple de supprimer directement (ou de réaffecter la monétisation*). Au vidéaste de se démerder ensuite pour faire valoir son bon droit.
Et des boîtes profitent de ce principe pour striker à tout va. C'est tout bénef puisqu'apparemment, si l'auteur de la vidéo est reconnu dans son bon droit, il ne récupère pas pour autant les fonds qui ont entre temps versé au plaignant ou au client de celui-ci.
Le problème n'est pas une question de droit, de législation : c'est, comme souvent, le problème que les plateformes mettent en place leurs propres systèmes qui les arrangent tant que ça leur rapporte un max. Quand elles ne font pas carrément leurs propres lois.
Sinon ajoute que Youtube est aujourd'hui, selon ses propres propos, le premier diffuseur de la musique, la boîte a tout intérêt à caresser les majors dans le sens du poil, même si c'est au détriment de créateurs de contenus qui respectent la loi.
Ben de Nota Bene dit bien qu'il se fait striker pour des musiques qu'il a pourtant achetées à des boîtes spécialisées pour éviter tout risque de conflits de droits. Ces musiques devraient être parfaitement reconnues par l'algo de YouTube et pourtant...
* Et c'est bien pour ça que je parle de pirates de Youtube. Pas au sens du piratage de copyright, mais de gens qui profitent d'un biais dans le fonctionnement de YouTube pour récupérer indûment de la monétisation.
1
[ Dernière édition du message le 16/09/2025 à 00:07:38 ]

Will Zégal
77453

Will Zégal
Membre depuis 23 ans
28 Posté le 16/09/2025 à 00:11:03
J'ajoute que c'est pas un hasard si pas mal de créateurs ont déclaré ces derniers temps se barrer de youtube ou carrément arrêter leur activité (certains l'ont fait).
La plupart ne sont sont finalement pas barrés parce que la vitrine est devenue trop indispensable, mais développent désormais leurs contenus les plus riches sur d'autres plateformes. Youtube n'est plus pour eux qu'un produit d'appel. Ça n'est pas que lié à ces questions de droits et de strike, mais ceux-ci sont une partie du phénomène.
La plupart ne sont sont finalement pas barrés parce que la vitrine est devenue trop indispensable, mais développent désormais leurs contenus les plus riches sur d'autres plateformes. Youtube n'est plus pour eux qu'un produit d'appel. Ça n'est pas que lié à ces questions de droits et de strike, mais ceux-ci sont une partie du phénomène.
0

totounet
6222

Je poste, donc je suis
Membre depuis 14 ans
29 Posté le 16/09/2025 à 08:33:12
Citation :
Alors comment se fait-il que l'avocat de Beato obitienne à chaque fois que les réclamations contre lui soient balayées par la justice? Son site n'a d'ailleurs jamais été fermé en guise de condamnation, ni temporairement ni définitivement.
Par ailleurs, je ne suis justement pas son avocat, mais s'il en est qui croient que Beato vit sur sa chaîne YT, ils se fourrent le doit dans l'oeil. Beato donne des conférences, fait des masterclass, des concerts, etc... Je ne sais pas s'il a encore le temps d'être également le prof qu'il a longtemps été.
Pour préciser je ne me suis pas positionné sur le droit en tant que tel dans ce sujet, j’ai plutôt exprimé le fait que Beato fait du marketing également a se victimiser dans des vidéos Utube, ce n’est pas un chevalier blanc non plus.
C’est meme d’ailleurs une stratégie de récupération marketing pour déclencher plus d’affect, le positionner un dessus de la mêlée…etc etc.
Quand on fait autant de contenu que Beato sur une plateforme comme Utube (ce qui demande des heures et des heures de travail pour le mettre en place) ce n’est pas parce qu’on est juste sympa et cool mais parce qu’on trouve un intérêt en terme de bizness.
D’ailleurs quand il fait ses vidéos ou il se plaint de l’acharnement des maisons de disques, il sait très tres bien pour qui il veut se faire passer etc etc
Quand au fait que Beato ne fait pas que du Utube, bien sur, simplement c’est plus facile de se faire payer ses conférences plus cher quand tu as des milliers d’abonnés sur les reseaux que quand tu as sorti 3 DVD il y a 15 ans.
Tout est lié.
Encore une fois j’aime bien Beato, mais les reseaux pullulent d’influenceurs tout styles pour tout sujets et toutes passions, et si leur stratégie de bases consiste à déclencher un affect sympa en mode ‘je suis ton meilleur pote’, ce sont tout simplement des commerciaux 2.0 qui vendent des choses, et quand ils ne vendent pas un produit en particulier ils se vendent eux meme dans leur savoir/talent ou tout ce qu’on veut.
Et a un moment ca m’agace un peu perso de voir les Utuber essayer de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas.
0

Max_Onhoff
12090

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 9 ans
30 Posté le 16/09/2025 à 08:55:15
J'entends sur l'intention, mais encore une fois, au final Beato pleure pour des mises en causes de (d'une) major(s) qui se font systématiquement balayer en justice quand il contre-attaque.
Que ces boîtes lui foutent la paix, et il n'aura nul besoin de se victimiser si c'est ça qui est le plus désagréable.
Que ces boîtes lui foutent la paix, et il n'aura nul besoin de se victimiser si c'est ça qui est le plus désagréable.
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Ce que j'ai écrit? MON avis, voilà tout!
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