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RikéRak
« Beauté rare japonaise ! »
Publié le 27/06/13 à 20:21Fabriquée au Japon au début des années 80, cette Ibanez n'existe pas au catalogue de la marque. Ce modèle est particulier dans le fait qu'il est un assemblage d'un corps de la série Studio avec un manche de la série Blazer et qu'il a été fabriqué à seulement 300 exemplaires en une seule teinte. Le corps de forme "stratoïde" présente deux "cornes" asymétriques typées SG. Il est en frêne des marais (swamp ash). Le manche 22 cases est en érable avec touche en érable et avec un trussrod. Le réglage type bullet du trussrod se fait en haut du manche. Le chevalet à 6 pontets est fixe. Les mécaniques sont à bain d'huile. L'équipement est de 2 humbuckers AlNiCo contrôlés par 1 volume général, 2 tonalités (une par micro) un sélecteur 3 positions et un toggle switch. Le vernis (couleur brun rouge) laisse apparaître les superbes veines du bois. En revanche comme il n'y a pas de pickguard, il s'abime très vite et on atteint facilement le bois. Donc excepté ce détail, la "bête" est bien équipée et très bien assemblée : c'est propre, net et ça fleure bon la solidité et la qualité des composants.
UTILISATION
Le manche au profil en C est très confortable, rapide (comme très souvent chez Ibanez) et permet d'enchainer accords, barrés et solos sans efforts. A l'opposé, le corps bien que guère plus lourd qu'une Strat, déséquilibre la guitare si l'on joue assis : un vrai point négatif. C'est donc un instrument que l'on "sentira" mieux en jouant debout. L'accès au dernières cases se fait sans aucun problème et ça sonne ! La bonne résonance à vide est confortée une fois branchée.
SONORITÉS
Sans dégager un sustain infini on retrouve des sensations proches d'une Strat avec un peu plus de velouté et de puissance sous le capot ( on a quand même 2 doubles !). Le micro manche est parfait pour le blues, le Jazz, le micro chevalet envoie du bois pour des sons rocks velus. La position intermédiaire plus cristalline enverra de bonnes cocottes funky. Le toggle switch cité plus haut est utilisable uniquement sur la position intermédiaire (les 2 micros ensemble) ainsi qu'avec le micro chevalet. Il "transforme" les humbuckers en single coils et les sons deviennent plus "claquants". Je branche cette sympathique nipponne dans un bon vieux Peavey Backstage à transistors de 82 fabriqué aux USA ou dans un Epiphone Valve Junior à lampes. Dans un cas comme dans l'autre on a une belle palette de sonorités.
AVIS GLOBAL
Payée 1600 francs en 1981 (250 euros), cela fait plus de 30 ans que je l'utilise. C'est ma première gratte électrique. Elle vieillit bien, excepté pour ce qui est du vernis qui comme je l'ai déjà dit est fragile. Les coups de médiators de "bûcheron" ne pardonneront pas. Malgré ce petit défaut, elle ne m'a jamais lâché et même s'il y a eu des évolutions dans le monde "guitaristique", je n'envisage pas une seconde de m'en séparer.
UTILISATION
Le manche au profil en C est très confortable, rapide (comme très souvent chez Ibanez) et permet d'enchainer accords, barrés et solos sans efforts. A l'opposé, le corps bien que guère plus lourd qu'une Strat, déséquilibre la guitare si l'on joue assis : un vrai point négatif. C'est donc un instrument que l'on "sentira" mieux en jouant debout. L'accès au dernières cases se fait sans aucun problème et ça sonne ! La bonne résonance à vide est confortée une fois branchée.
SONORITÉS
Sans dégager un sustain infini on retrouve des sensations proches d'une Strat avec un peu plus de velouté et de puissance sous le capot ( on a quand même 2 doubles !). Le micro manche est parfait pour le blues, le Jazz, le micro chevalet envoie du bois pour des sons rocks velus. La position intermédiaire plus cristalline enverra de bonnes cocottes funky. Le toggle switch cité plus haut est utilisable uniquement sur la position intermédiaire (les 2 micros ensemble) ainsi qu'avec le micro chevalet. Il "transforme" les humbuckers en single coils et les sons deviennent plus "claquants". Je branche cette sympathique nipponne dans un bon vieux Peavey Backstage à transistors de 82 fabriqué aux USA ou dans un Epiphone Valve Junior à lampes. Dans un cas comme dans l'autre on a une belle palette de sonorités.
AVIS GLOBAL
Payée 1600 francs en 1981 (250 euros), cela fait plus de 30 ans que je l'utilise. C'est ma première gratte électrique. Elle vieillit bien, excepté pour ce qui est du vernis qui comme je l'ai déjà dit est fragile. Les coups de médiators de "bûcheron" ne pardonneront pas. Malgré ce petit défaut, elle ne m'a jamais lâché et même s'il y a eu des évolutions dans le monde "guitaristique", je n'envisage pas une seconde de m'en séparer.