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SSL XLogic Alpha Link Ax
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SSL XLogic Alpha Link Ax

Convertisseur A/N N/A de la marque SSL appartenant à la série XLogic

Sujet Des infos svp.

  • 50 réponses
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  • 15 followers
1 Des infos svp.
Je deterre :bravo:
je cherche un convertisseur pour ma FF800 histoire d'avoir 24 in/out ana
j'attends les nouveaux converto RME M-16AD mais je me demande ce que vaut
le SSL ou meme le Lynx Aurora 16 (avec la carte adat)
ceux qui ont le SSL en sont satisfait ? :clin:
sofa
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41
Bonjour, je n'ai pas écouté ce convertisseur, mais je me demande comment il peut être exemplaire vue les convertisseurs et ampli-op utilisés, sans parler de l'horloge !

Sur le papier, il devrait être bien en dessous d'un ADI8-DS.

Les ampli-op sont des NJM4580, ceux qu'on trouve dans du matos classique.

Ils utilisent un pauvre codec AKM AK4620B qui s'occupe de la conversion AD et DA (tout en un) et affiche péniblement 97db de rapport signal/bruit en sortie.

On retrouve ce codec dans la TC KONNEKT 24D ou l’AudioFire Pre8.

Ils ont au moins le mérite de ne pas tricher sur le prix de vente.

Mais ce n’est pas possible qu’il tienne la route face à du LYNX AURORA, ADI-8 DS et QS, Apogee rosetta 800, DA16, AD16, HD192 etc …

En plus, contrairement à RME par exemple, il est très difficile de remplacer un codec pour améliorer les performances.

Je viens de remplacer les convertisseurs AD d’un ADI8 AE par les dernier models AKM AK5394A (Dynamique 123db, S/N 110db).

Cette modification aurait était impossible sur le SSL.

A+
Laurent Baudin






42
Résumer la qualité du son au choix de l'ampli op et au codec est un raccourci risqué. Idem pour la dynamique et le rapport signal/bruit. Il y a beaucoup d'autres paramètres qui rentrent en ligne de compte:
- le circuit (schematic)
- le choix des composants passifs
- la qualité de l'alimentation et de son filtrage
- la distorsion harmonique et l'intermodulation fréquentielle
- la qualité du routage du PCB

On peut faire des appareils avec un son très peu agréable ou ne respectant pas les plans sonores avec les meilleurs ampli-ops du marché. On peut faire des merveilles avec des ampli-ops sans prétention qui ont fait leurs preuves dans l'audio et sont aujourd'hui très peu onéreux.

Dans l'audio, les spécifications sont un indicateur à prendre avec précaution. Le seul juge pertinent reste l'auditeur avec ses oreilles et son goût.

[ Dernière édition du message le 24/07/2012 à 20:11:04 ]

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Bonjour, quand on décortique un convertisseur on se rend pourtant vite compte qu’il n’y a pas tant de chose à l’intérieur et que finalement, on retrouve toujours la même schématique à base d’AOP, de DAC, de ADC ou de CODEC.

Les seuls composants passifs dont vous parlez sont finalement les résistances ainsi que les condensateurs chimiques et céramiques. (Voir deux ou trois diodes de sécurité)

A part cela je ne vois pas de quel choix vous parlez.

Il est d’ailleurs vrai qu’on peut remplacer les condensateurs de liaison d’origines par des modèles plus transparents voir même les supprimer quand les AOP le permettent.

De toute façon, que ce soit APOGEE, SSL, RME, LYNX, MYTEK, tout le monde est à la même enseigne, c’est toujours les mêmes condensateurs classique et résistances cms sortant des mêmes usines qui sont utilisés.

Concernant la qualité du circuit et son routage, tout est conçu par le même type de logiciel CAO avec des protocoles similaires. Seul la qualité des soudures et la sérigraphie des pistes peuvent avoir un impact sur la fiabilité mais pas directement sur le son. (Surtout pour l'audio qui est dans le domaine des basses fréquences.)

SSL n'a d’ailleurs rien développé sur ce produit car il existait déjà sous la marque Soundscape.

Concernant l’alimentation, c’est pareil, a découpage ou par transfo, on retrouve toujours un régulateur qui fera bien son boulot en sortie, à condition que cette alim soit bien dimensionné.

Je persiste à dire qu’on a trop souvent des discours « mystique » autour de se type de matériel alors que les véritable « héros » ne sont pas les marques qui assemblent mais les ingénieurs qui développent des circuits intégrés toujours plus performant et quasiment plug and play.

Il suffit de voir ce document en page 17 concernant le ADC AKM AK5394A pour le comprendre.

http://www.asahi-kasei.co.jp/akm/en/product/ak5394a/ak5394a_f03e.pdf

Une alim 5V et 3,3V a fournir, une horloge (qui elle est importante), la configuration du mode de fonctionnement, une quinzaine de condos autour …

On entre le signal droite et gauche en pin 4 et 25, et on a un SDATA prés a être envoyer vers un autre composant qui fera la même chose pour multiplexer en ADAT, TDIF, AES etc.

Ce genre de composant gère même directement un signal symétrique (pin 4/5 et pin 25/24) !

Le cœur du convertisseur est tout simplement là ! Quoi qu’on en dise.

Le reste, c’est uniquement d’acheminer et adapter le signal avant qu’il attaque la pin 4 et 25.(pareil pour un DAC dans l'autre sens)

Le but c’est que cet acheminement soit le plus transparent possible d’où l’intérêt d’utiliser des AOP rapides, peut bruyant, avec une distorsion la plus infime.

Je suis finalement d’accords avec vous sur un point.

Le seul juge pertinent reste l'auditeur avec ses oreilles et son goût mais il a souvent besoin d’être un peu éclairé et comme par magie, quand on tient le genre de discourt que j’ai développé, souvent l’auditeur n’entent plus pareil après.

Cordialement
Laurent Baudin
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Bonjour magruith, pourrais-tu éventuellement préciser ce que tu entends, par "la difference sonore est a des annees lumieres...."
Juste une petite description de tes sensations à l'écoute.
Merci.

"O"

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Je me trompe ou vous êtes juste en train de nous "apprendre" que en la matière plus cher c'est mieux ?
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Bonjour, magruith à donné un très bon exemple avec son Audiolab M-DAC, c'est un très bon choix, le DAC utilisé est un ESS Sabre32 9018.

C'est actuellement la rolls des convertisseurs D/A, il est aussi présent dans ce DAC de marque Yulong :

https://www.audiophonics.fr/yulong-audio-sabre-d18-dac-32bit500khz-coaxoptaesebu-p-6500.html

C'est claire que la différence avec la partie DA du SSL doit être flagrante a tout niveau (Bruit de fond, ouverture stéréo, clarté générale et grosse dynamique !)

J’attends avec impatience les impressions de magruith.

Pour ma part, je dispose d’un DAC très sympa et moins cher qui utilise un DAC Burrbrown PCM1794 avec AOP BurrBrown OPA1612.

Voici le lien du fabricant :

http://rossmartinaudio.com/

Celui-ci enterre déjà mon Apogee ensemble et mes ADI-8 DS, mais le M-DAC doit être encore supérieur.

Cordialement
Laurent Baudin




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Pour répondre à nuipb qui écrit :

"Je me trompe ou vous êtes juste en train de nous "apprendre" que en la matière plus cher c'est mieux ?"

Je répond oui, mais pas toujours, exemple avec http://rossmartinaudio.com/

Et aussi le fait que dans le très cher, il y a souvent de l'abus car les composants utilisés sont les mêmes que dans la gamme d'en dessous.

A+
Laurent Baudin






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Connaissant leur gamme de produits saurais-tu me dire à combien revient 24 INs et 24 OUTs de 44.1 à 96kHz connection MADI chez eux ?
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Effectivement nuipb, la question du prix intervient tôt ou tard, surtout pour 24 AnaIn, 24 AnaOut plus conversion en ADAT ou AES plus MADI.

Dans les facteurs de réduction du coût de fabrication de l'Alpha Link, il y a des choix comme les connecteurs dB25, bien moins chers à l'achat et à l'assemblage que les XLR et Jacks TRS. Le coût est d'ailleurs reporté sur les câbles de split généralement très bien vendus (pas loin de 600€ pour 6x8 splits). Autre source de réduction de coût: pas de préamp ligne, c'est du symétrique normalisé à +4dBu avec une impédance d'entrée à 10kohms et une impédance de sortie de 75ohms, point terminé; pas de contrôle de gain analogique, pas de sélection d'impédance, pas de sélection balanced/unbalanced ni de floating output, pas de transformateur audio.

Côté convertisseurs, c'est inexact de dire que l'Alpha Link n'est autre que la iBox du système Soundscape (de la société Sydec) repackagée SSL dans la mesure où les convertisseurs ont été changés.


Pour les questions techniques Lolo38, en tant qu'ingénieur électronique, ex fournisseur de logiciels de CAO et concepteur audio, je me permets de rester en désaccord. Vous minimisez l'impact du schéma et du routage.

Citation de Lolo38 :
quand on décortique un convertisseur on se rend pourtant vite compte qu’il n’y a pas tant de chose à l’intérieur et que finalement, on retrouve toujours la même schématique à base d’AOP, de DAC, de ADC ou de CODEC
Le principe de base oui mais il y a une multitudes de variations autour du principe de base, présence d'inductances sur les entrées sorties, de capas de découplage, de capas de filtrage passe-bas, le biasing des ampliops et pour chacune de ces variations le choix des composants (en particulier capa et self) est crucial, sans compter le choix des ampliops; ne serait-ce que pour un étage d'entrée symétrique, j'ai 3 schémas de base à base d'AOPs en tête avec quelques dizaines de variations pour chacun.

Citation de Lolo38 :
Les seuls composants passifs dont vous parlez sont finalement les résistances ainsi que les condensateurs chimiques et céramiques. (Voir deux ou trois diodes de sécurité). A part cela je ne vois pas de quel choix vous parlez. Il est d’ailleurs vrai qu’on peut remplacer les condensateurs de liaison d’origine par des modèles plus transparents voir même les supprimer quand les AOP le permettent.
Grosso modo, oui pour les capas. Les inductances et transformateurs sont cruciaux quand ils sont utilisés. Si le choix des modèles de résistances n'a que rarement un impact, les compromis sur les valeurs de R vs C dans le filtrage sont importants. Le fait de supprimer des capas de liaison n'est pas uniquement lié aux ampli-ops mais bien au schéma et à son voisinage.

Citation de Lolo38 :
De toute façon, que ce soit APOGEE, SSL, RME, LYNX, MYTEK, tout le monde est à la même enseigne, c’est toujours les mêmes condensateurs classiques et résistances cms sortant des mêmes usines qui sont utilisés.
Pas tout à fait.

Citation de Lolo38 :
Concernant la qualité du circuit et son routage, tout est conçu par le même type de logiciel CAO avec des protocoles similaires. Seul la qualité des soudures et la sérigraphie des pistes peuvent avoir un impact sur la fiabilité mais pas directement sur le son. (Surtout pour l'audio qui est dans le domaine des basses fréquences.)
Tous les logiciels de CAO ne se valent pas mais le problème n'est pas tant dans ces différences que dans le fait que les designers en analogique jouent un rôle important dans la qualité du résultat, les outils de CAO ne sont souvent utilisés que comme outils de dessin avec des design rule checks; le routage des rails d'alim et des masses peut avoir une incidence sur la qualité sonore finale (gestion des EMI)

Citation de Lolo38 :
SSL n'a d’ailleurs rien développé sur ce produit car il existait déjà sous la marque Soundscape
Aux convertisseurs près, un détail.

Citation de Lolo38 :
Concernant l’alimentation, c’est pareil, a découpage ou par transfo, on retrouve toujours un régulateur qui fera bien son boulot en sortie, à condition que cette alim soit bien dimensionné
Non. Là encore il y a beaucoup de conceptions plus ou moins élaborées et donc plus ou moins coûteuses selon les besoins, que ce soit en découpage ou transfo. En revanche il est vrai que les ampli-ops ont une réjection du bruit d'alimentation qui permet un seuil de bruit plus tolérant qu'une conception à base de transistor, mais ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi. Ne serait que dans les régulateurs intégrés, il y a du choix dans les composants, avec des performances très diverses, et du choix dans la gestion de leur sortie: filtrages CLCLC, RC, capas de découplage, distribution, séparation des voies, etc.

Citation de Lolo38 :
Je persiste à dire qu’on a trop souvent des discours « mystique » autour de se type de matériel alors que les véritable « héros » ne sont pas les marques qui assemblent mais les ingénieurs qui développent des circuits intégrés toujours plus performant et quasiment plug and play.
Libre à vous de persister mais s'imaginer que faire du bon matériel haut de gamme audio ne repose que sur le choix de composants qui seraient plug'n play est tout autant une mystification.

Citation de Lolo38 :
Il suffit de voir ce document en page 17 concernant le ADC AKM AK5394A pour le comprendre.
http://www.asahi-kasei.co.jp/akm/en/product/ak5394a/ak5394a_f03e.pdf
Une alim 5V et 3,3V a fournir, une horloge (qui elle est importante), la configuration du mode de fonctionnement, une quinzaine de condos autour …
On entre le signal droite et gauche en pin 4 et 25, et on a un SDATA prés a être envoyer vers un autre composant qui fera la même chose pour multiplexer en ADAT, TDIF, AES etc.
Ce genre de composant gère même directement un signal symétrique (pin 4/5 et pin 25/24) !
Le cœur du convertisseur est tout simplement là ! Quoi qu’on en dise.
Le reste, c’est uniquement d’acheminer et adapter le signal avant qu’il attaque la pin 4 et 25.(pareil pour un DAC dans l'autre sens)
Le but c’est que cet acheminement soit le plus transparent possible d’où l’intérêt d’utiliser des AOP rapides, peut bruyant, avec une distorsion la plus infime.

Je vous propose de vous lancer dans la conception d'un simple convertisseur stéréo pour vérifier votre postulat. Vous nous tiendrez au courant ? ;)


[ Dernière édition du message le 28/07/2012 à 14:24:14 ]