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Musique de film: fantastique et science fiction!

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Sujet de la discussion Musique de film: fantastique et science fiction!
Hop, un nouveau forum pour quelque chose qui me tient a coeur: la zique de film fantastique!!!
Alors pour l'instant je fonctionne comme ca:
-moult parties d'orchestre feutrées, mélodies discrètes mais harmonie inquietante.
-utilisation de samplers pour les instrus dits "classiques"
-utilisation de synthé, pour rendre la chose etrange, également kontakt ou reaktor pour leurs capacités de synthèse granulaires.
-percussions d'orchestre, jamais de beats!
La ou je rencontre des problèmes c'est pour les passages heureux, retrouvailles, amours et consort...tout ce qu'on deteste dans les musiques americaines!(dans le seigneur, la musique du bonheur ressemble a celle de Titanic, dégouté!!! Celine Dion en Orque, est ce possible?)
Comment faites vous? Est il possible d'etre original dans ce domaine sans faire peur aux producteurs?

En fait, ce post n'a pas de but précis, juste un sujet sympa.
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En voilà un sujet qu'il est sympa!!! :mdr:
Je n'ai jamais poussé le délire musique de film très loin, mais c'est vrai que c'est très tentant.
Là, pour une compo, je veux me taper un délire style Franck Sinatra bourré, genre crooner improbable mais avec un orchestre bien carré derrière...et faut avouer que c'est pas facile de bien doser tous ces instruments. :??:

Cependant, je m'éloigne légèrement du sujet, qui était "musique de film", mais bon... çà s'en approche.

Au fait, tu utilise pas edirol orchestral?? çà doit être pas mal, quand on a testé le superquartet...miam miam. :)

PS: (pourquoi...c'est pas un orque, Céline Dion?)
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Salut, pour la musique de film je te conseille les livres de Michel Chion (compositeur novateur de musique acousmatique et fin musicologue). Pour les "trucs", ce sont malheureusement toujours les mêmes : quand ce n'est pas Brahms ou Malher qui sont plagiés, c'est Chostakovitch, autrement dit retourne aux bons vieux traités d'harmonie :clin:
Si tu veux faire peur, rien ne vaut une petite montée chromatique d'accords de septième diminuée (cf Bernard Hermann : Psychose et tout Hitchcock) ; ou alors prends exemple sur l'ouverture de l'or du Rhin de Wagner : un seul accord arpégé de mi, qui se développe en lent crescendo, depuis les profondeurs des ténèbres jusqu'à la surface (brrr...) ;
:fleche: l'atmosphère est généralement générée par des trémolos de cordes jouant des intervalles réduits (seconde ou tierce mineurs), le mineur ayant toujours la cote (depuis Haydn) pour donner une impression de malaise, tristesse, mélancolie, la panique étant plus le fait de l'intervalle diminué (en son temps appelé Diabolicus In Musica) naturel (5- ou 7-): pour exemple, écouter le TRio des Parques dans Hyppolite et Aricie de Rameau ; si t'as un orchestre sous la main (virtuel ?) tu fais jouer aux timballes et caisses claires les ponctuations de l'action (genre Star Wars). Pour les scènes lentes (quand les héros s'embrassent :oops: ) violons en tutti (c'est ringard) ; l'originalité serait de faire jouer un trio de bois (pourquoi pas...)
:fleche: En définitive, être original en musique de film c'est une gageure : ce qu'a fait Badalamenti pour Mulholland DRive n'est pas original mais diablement efficace : que des cordes souvent en tutti, mais avec une couleur trsè synthétique (mais ce sont des vrais), il ne varie que les thèmes (mélancolique / dramatique), mais là ce n'est qu'une question d'écriture; en bref il te fautr d'abord soigner chaque thème, en faire un leitmotiv pour chaque personnage : Merci Wagner :bravo:
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Yo, castorp2, qu'est ce t'appelle en tutti?
Un thème par personnage, n'est ce pas plutot un thème par lieu, lorsqu'ilo s'agit de cinéma?
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Castorp2---> comment s'appelle le livre de Michel chion, parce qu'il a bcp d'ouvrages a son actif???!!!
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Les tutti sont en fait les unissons : même note ou même figure (pattern) joués par un même type d'instruments (cordes etc); pour les thèmes, c'est variable : c'est Wagner qui le premier a inventé le Leitmotiv, autrement dit un thème caractérisant une chose (présente ou non) : dans la tétralogie on a donc le thème d'Albérich le nain, des géants, etc; Le cinéma a directement importé cet outil formel, signifiant par la musique un personnage ou un lieu ou autre chose ; ex : le thème de Dark Vador que tout le monde peut fredonner. Cela permet de souligner la présence, mais aussi de la manifester lorsque le personnage est absent ; ex : si dans un dialogue on parle de Dark Vador quand il n'est pas à l'écran, le compositeur peut mêler à l'accompagnement la tête du thème, histoire de manifester la menace, absente et présente à la fois.
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Exellent catorp2!!! Merci!
D'autres trucs?
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Le livre de Chion c'est : La musique au cinéma, chez Fayard ;
je te conseille aussi sa musique, particulièrement délirante :bravo:
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Avec quel type de sampler programmes tu tes parties orchestrales?
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Je ne fais pas de musique de film, ne suis qu'un modeste amateur de BO :8) et ai une mpc dont je veux me débarasser...