Les compos collectives - Saison 24
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le prog fait souvent fourre-tout, puisqu'il utilise - souvent - une succession de tableaux. Ici, c'était vraiment l'idée.
wouah,
je suis entrain d'écouter Odieux ....
chéri, donne moi un acid avec mon cognac
Vous êtes pas inquiet pour votre santé mentale les gars?
Là, pour un truc d'allumés, c'est un truc d'allumés ... diantre, on avait pas vu cela depuis la compotes de l'hiver 1973 ...
En tout cas chapeau! vous avez au bout d'un trip, sans concessions, et ça c'est bien !
je ferais une critique plus constructive demain ...
Anonyme
15125
le prog fait souvent fourre-tout, puisqu'il utilise - souvent - une succession de tableaux. Ici, c'était vraiment l'idée.Anonyme
2737
Anonyme
15125
LaGuibole
3051
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
wouah, je suis entrain d'écouter Odieux ....
chéri, donne moi un acid avec mon cognac Vous êtes pas inquiet pour votre santé mentale les gars?
Là, pour un truc d'allumés, c'est un truc d'allumés ... diantre, on avait pas vu cela depuis la compotes de l'hiver 1973 ...
En tout cas chapeau! vous avez au bout d'un trip, sans concessions, et ça c'est bien !
je ferais une critique plus constructive demain ...
Anonyme
24659
J'ai eu la chance d'ecouter le work in progress du morceau, j'avais déjà trouvé ça très bon, malgrès les doutes des deux Loulous; j'ai hate d'avoir 10 minutes pour l'ecouter dans sa version finale 
Anonyme
13632
LaGuibole
3051
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
Voici donc quelques commentaires sur la 24ième saison :
je me suis contenté de deux critiques par binôme ...
• Un monde étrange : les guitares sont très inspirée (intro), impressionnantes à 2’ et vraiment maitrisée à 3’ (en fond). La voix doublée est très bien vu, sous mixée à mon sens : on doit tendre l’oreille pour comprendre les paroles (alors que le morceaux gagnerais à soutenir ces voix en avant. La basse est intelligemment arrangée en soutien discret mais efficace et globalement l’ambiance est très cohérente et très agréable: c’est un très bon titre.
• Lava Lakes : la basse pachidermique est du plus bel effet et la guitare arpégée cadre décale l’ambiance sound système vers quelques chose de plus mélodique. Je suis un peu moins fan des drums que je trouve trop présent (les kicks en particulier) et qui parfois apportent plus de confusion que de cadrage rythmique. Le mélodica est très bien venu au milieu du morceau : c’est un vrai + qui met de la chair au milieu de cet univers frigorifié. Le titre est très original quoi qu’il en soit.
• L’évadé : Moi j’adore Prodigy et la filiation est ici évidente et très honnête. Le beat est un modèle du genre, les synthés et les guitares sont irréprochable. Vraiment un grand plaisir à l’écoute, la moindre cylbale bourinées trois fois d’affilé en guise de break me rend heureux. Un petit soucis de mixage : la partie calme au milieu a un niveau très faible par rapport à ce qui l’entoure donc on monte le volume et quand ça repart … bha, c’est trop fort … et la voix de Miss Blonde est sous mixée dans la première partie, c’est dommage parce qu’elle apporte le verbe qui humanise le morceaux. Une fois corrigé ce morceau sera excellentissime !
• A dedication to soldier three : L’ambience est savament posée, il y de la maitrise c’est evident. Le chant est remarquable – entre Morrissey et Chris Isaak – c’est un sans faute. Les guitares sont bien executée et bien mixée : ellles ont un coté cotoneux sans être mou et tire même vers le toturé parfois … bien !
• Hole in my pocket : très beau démarage- guitare / voix – il y a un coté Ben Harper du début. La transition à 2’47’’ aurait pu tombée pour achopper d'emblée sur celle à 2’55’’, mais c’est pour chipoter un peu. Allez et, on attend un peu une dernière partie avec une basse et une batterie mais la frustration du coté de l’auditeur a du bon : ça l’oblige à espérer jusqu’au bout. Un très bon morceaux en tout cas. J’ai aussi totalement adhérer aux « one love » mais deux critiques par binôme c’est déjà bien …
• Je n’en crois pas mes yeux : il y a quelque chose de « j’ai vu » de Niagara au début du morceau … ce n’est pas pour me déplaire et puis ça me rappelle mes 14 ans … La basse est très sympa : j’aurrais retiré quelques fréquences dans les médiums pour ne pas induire de a confusion avec les autres instruments. Le synthé « moogy » est vraiment intéressant, j’aime beaucoup. Les guitares sont un vrai +, placées où il faut et d’une efficacité redoutable : bravo ! BBM est la voix qu’il fallait pour entrer dans un tel morceau avec la conviction d’un sanglier qui charge (si, si, c’est un compliment …)
• Forteresse : L’arpège de guitare pose d’emblé l’ambiance du titre. Et quel titre, j’adore … à la dixième écoute on est encore surpris à s’émouvoir pour cette petite chose échouée sur une plage. L’arrangement vaguement symphonique est du plus bel effet : ça soutien le chant sans jamais prendre sa place : intelligemment pensé tout ça ! La voix et le texte sont juste remarquable ou remarquablement juste (ça marche dans les deux sens). J’adore ce titre !
• L’Odieux : Bon là c’est l’hallu … c’est un ovni dans la soupière … j’adhère pas à tout (je suis pas fan de trad ni de prog à la base) mais li ya quand même de super passages médievalo seventy’s . les paroles sont cossues et travaillées. ça bouge tout le temps … 9 minutes de voyage dans le temps entre des plans new age et des vielles à roue sur la place d’une bastide du Rouergue … bravo les gars pour ce patchwork improbable
Une très bonne saison ...
je me suis contenté de deux critiques par binôme ...
• Un monde étrange : les guitares sont très inspirée (intro), impressionnantes à 2’ et vraiment maitrisée à 3’ (en fond). La voix doublée est très bien vu, sous mixée à mon sens : on doit tendre l’oreille pour comprendre les paroles (alors que le morceaux gagnerais à soutenir ces voix en avant. La basse est intelligemment arrangée en soutien discret mais efficace et globalement l’ambiance est très cohérente et très agréable: c’est un très bon titre.
• Lava Lakes : la basse pachidermique est du plus bel effet et la guitare arpégée cadre décale l’ambiance sound système vers quelques chose de plus mélodique. Je suis un peu moins fan des drums que je trouve trop présent (les kicks en particulier) et qui parfois apportent plus de confusion que de cadrage rythmique. Le mélodica est très bien venu au milieu du morceau : c’est un vrai + qui met de la chair au milieu de cet univers frigorifié. Le titre est très original quoi qu’il en soit.
• L’évadé : Moi j’adore Prodigy et la filiation est ici évidente et très honnête. Le beat est un modèle du genre, les synthés et les guitares sont irréprochable. Vraiment un grand plaisir à l’écoute, la moindre cylbale bourinées trois fois d’affilé en guise de break me rend heureux. Un petit soucis de mixage : la partie calme au milieu a un niveau très faible par rapport à ce qui l’entoure donc on monte le volume et quand ça repart … bha, c’est trop fort … et la voix de Miss Blonde est sous mixée dans la première partie, c’est dommage parce qu’elle apporte le verbe qui humanise le morceaux. Une fois corrigé ce morceau sera excellentissime !
• A dedication to soldier three : L’ambience est savament posée, il y de la maitrise c’est evident. Le chant est remarquable – entre Morrissey et Chris Isaak – c’est un sans faute. Les guitares sont bien executée et bien mixée : ellles ont un coté cotoneux sans être mou et tire même vers le toturé parfois … bien !
• Hole in my pocket : très beau démarage- guitare / voix – il y a un coté Ben Harper du début. La transition à 2’47’’ aurait pu tombée pour achopper d'emblée sur celle à 2’55’’, mais c’est pour chipoter un peu. Allez et, on attend un peu une dernière partie avec une basse et une batterie mais la frustration du coté de l’auditeur a du bon : ça l’oblige à espérer jusqu’au bout. Un très bon morceaux en tout cas. J’ai aussi totalement adhérer aux « one love » mais deux critiques par binôme c’est déjà bien …
• Je n’en crois pas mes yeux : il y a quelque chose de « j’ai vu » de Niagara au début du morceau … ce n’est pas pour me déplaire et puis ça me rappelle mes 14 ans … La basse est très sympa : j’aurrais retiré quelques fréquences dans les médiums pour ne pas induire de a confusion avec les autres instruments. Le synthé « moogy » est vraiment intéressant, j’aime beaucoup. Les guitares sont un vrai +, placées où il faut et d’une efficacité redoutable : bravo ! BBM est la voix qu’il fallait pour entrer dans un tel morceau avec la conviction d’un sanglier qui charge (si, si, c’est un compliment …)
• Forteresse : L’arpège de guitare pose d’emblé l’ambiance du titre. Et quel titre, j’adore … à la dixième écoute on est encore surpris à s’émouvoir pour cette petite chose échouée sur une plage. L’arrangement vaguement symphonique est du plus bel effet : ça soutien le chant sans jamais prendre sa place : intelligemment pensé tout ça ! La voix et le texte sont juste remarquable ou remarquablement juste (ça marche dans les deux sens). J’adore ce titre !
• L’Odieux : Bon là c’est l’hallu … c’est un ovni dans la soupière … j’adhère pas à tout (je suis pas fan de trad ni de prog à la base) mais li ya quand même de super passages médievalo seventy’s . les paroles sont cossues et travaillées. ça bouge tout le temps … 9 minutes de voyage dans le temps entre des plans new age et des vielles à roue sur la place d’une bastide du Rouergue … bravo les gars pour ce patchwork improbable
Une très bonne saison ...
Djardin
19834
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Anonyme
2737
oh merci beaucoup pour tes comm!
LaGuibole
aaah Niagara, c'était quand même vachement bien foutu, de la super variété un poil décalé, merci pour la comparaison même si je ne me sens pas à la hauteur de la chanteuse qui était vraiment super .
ykar, pour tes paroles, à la lecture, c'est assez copieux mais intelligible.
Côté narration et chant c'est un peu vert. les parties parlées devraient être plus "jouées", avec une voix de stentor, carrément, et le chant, j'aurais bien vu les voix en choeurs, et plus devant, là, on comprends mal ; L'endroit où le chant est bien en place c'est à 4'12, mais un poil plus devant aurait été bien. à "au siècle du progrès", j'aurais vu un chant différent. à 7'30 à le chant est à nouveau joli et bien assis.
c'est sûr c'est vraiment du progressif. ça pourrait faire un super truc, en soignant le chant, et peut-être certaines phrases dans l'écriture. balèze en tout cas !
et j'ai oublié pas mal du tout la guitare
LaGuiboleaaah Niagara, c'était quand même vachement bien foutu, de la super variété un poil décalé, merci pour la comparaison même si je ne me sens pas à la hauteur de la chanteuse qui était vraiment super .
ykar, pour tes paroles, à la lecture, c'est assez copieux mais intelligible.
Côté narration et chant c'est un peu vert. les parties parlées devraient être plus "jouées", avec une voix de stentor, carrément, et le chant, j'aurais bien vu les voix en choeurs, et plus devant, là, on comprends mal ; L'endroit où le chant est bien en place c'est à 4'12, mais un poil plus devant aurait été bien. à "au siècle du progrès", j'aurais vu un chant différent. à 7'30 à le chant est à nouveau joli et bien assis.
c'est sûr c'est vraiment du progressif. ça pourrait faire un super truc, en soignant le chant, et peut-être certaines phrases dans l'écriture. balèze en tout cas !
et j'ai oublié pas mal du tout la guitare
[ Dernière édition du message le 14/12/2011 à 20:06:49 ]
Anonyme
15125
Merci LaGuibole. Content qu'en tant que non aficionado du Prog tu aies été sensible à cet ouvrage tellement imparfait.
Merci ma BB
. Par contre, y a-t-il à ce point tant de soleil au-dessus de ta tête que tu aies entendu de la "narration"? Ou ai-je si mal chanté qu'une mélodie soit passée pour un mélopée? Point de narration dans ce morceau, mais une prise de voix à l'arrache, et en m'arrachant vraiment... j'explique:
Par expérience (cf. ma compote 14, du Prog avec Disciple), je sais que le temps file vite quand on veut présenter plusieurs tableaux un peu chiadés (on n'est pas là pour se foutre de la gueule de l'auditeur, même si ce sont des potes tellement bienveillants). Alors je m'étais fixé un timing précis, notamment pour enregistrer librement les voix. En fait, j'ai pour moi tous mes lundi après-midi (seul dans mon lotissement aux maisons construites en papier kraft). Bref j'avais calé mon lundi, et je mets tout en place à 13H15. Sur le coup de 13H20, alors que je viens de lancer Cubase, mon voisin (retraité hyperactif toujours au café du centre-ville, loin de chez nous) sort toute la panoplie Husqvarna et Sthil: débroussailleuse, tondeuse, taille-haie, souffleur à feuilles... ça s'est terminé à 17h50 (oui, il a aussi la lampe frontale pour parer à n'importe quelle situation
).
Dans mes pistes d'enregistrements, des décibels motorisés en-veux-tu-en-voilà
. J'ai très vite pris un putain de coup sang, et tout arrêté! J'ai décidé de ne m'enregistrer qu'à la seconde où cet empêcheur de chanter en rond arrêterait son tintoin. Et ce qui devait arriver arriva. Enervé, j'ai tout remis en route à 18h00 (dix minutes avant que ma femme ne rentre), et j'ai beuglé dans le micro sans échauffement ni rien... et CLAC! La grosse douleur au larynx, l'impression de feu sur les cordes vocales, tout à coup plus aucune pêche, rien comme puissance, à fond tout le temps pour ne rien sortir de valable... et le sentiment d'avoir fait une énorme connerie.
Tu peux demander à Cort, je lui ai tout de même envoyé cet ersatz de "chant" pour qu'il se fasse une idée du morceau complet... c'était pitoyable. Mais inquiétant aussi pour mes cordes vocales.
J'ai cessé totalement de chanter, de crier sur mon chat, de parler fort à mon patron, d'engueuler mes collègues et de vitupérer sur mes clients pendant 10 jours (bref, pour tous, j'ai été un amour, je le jure).
Finalement, pour ce qu'il y a dans le morceau figurant derrière le lien, j'ai fait, au bout de 10 jours, un "one shot" après échauffement, sans chercher à tenter le diable. Autant dire que mon chant sur ce morceau n'est pas à la hauteur de ce que j'ai l'habitude de faire, et à mille lieues, par exemple, d'une certaine collaboration avec le délicieux Yoshed.
Pour tout dire, je ne vais pas m'apesentir longtemps en regrets sur ce "Odieux". Je n'en ferai pas le morceau emblématique de ce qui peut me rendre fier, je le laisserai au satut qui est le sien: une expérience, et basta!
Merci ma BB
. Par contre, y a-t-il à ce point tant de soleil au-dessus de ta tête que tu aies entendu de la "narration"? Ou ai-je si mal chanté qu'une mélodie soit passée pour un mélopée? Point de narration dans ce morceau, mais une prise de voix à l'arrache, et en m'arrachant vraiment... j'explique:Par expérience (cf. ma compote 14, du Prog avec Disciple), je sais que le temps file vite quand on veut présenter plusieurs tableaux un peu chiadés (on n'est pas là pour se foutre de la gueule de l'auditeur, même si ce sont des potes tellement bienveillants). Alors je m'étais fixé un timing précis, notamment pour enregistrer librement les voix. En fait, j'ai pour moi tous mes lundi après-midi (seul dans mon lotissement aux maisons construites en papier kraft). Bref j'avais calé mon lundi, et je mets tout en place à 13H15. Sur le coup de 13H20, alors que je viens de lancer Cubase, mon voisin (retraité hyperactif toujours au café du centre-ville, loin de chez nous) sort toute la panoplie Husqvarna et Sthil: débroussailleuse, tondeuse, taille-haie, souffleur à feuilles... ça s'est terminé à 17h50 (oui, il a aussi la lampe frontale pour parer à n'importe quelle situation
).Dans mes pistes d'enregistrements, des décibels motorisés en-veux-tu-en-voilà
. J'ai très vite pris un putain de coup sang, et tout arrêté! J'ai décidé de ne m'enregistrer qu'à la seconde où cet empêcheur de chanter en rond arrêterait son tintoin. Et ce qui devait arriver arriva. Enervé, j'ai tout remis en route à 18h00 (dix minutes avant que ma femme ne rentre), et j'ai beuglé dans le micro sans échauffement ni rien... et CLAC! La grosse douleur au larynx, l'impression de feu sur les cordes vocales, tout à coup plus aucune pêche, rien comme puissance, à fond tout le temps pour ne rien sortir de valable... et le sentiment d'avoir fait une énorme connerie.Tu peux demander à Cort, je lui ai tout de même envoyé cet ersatz de "chant" pour qu'il se fasse une idée du morceau complet... c'était pitoyable. Mais inquiétant aussi pour mes cordes vocales.
J'ai cessé totalement de chanter, de crier sur mon chat, de parler fort à mon patron, d'engueuler mes collègues et de vitupérer sur mes clients pendant 10 jours (bref, pour tous, j'ai été un amour, je le jure).
Finalement, pour ce qu'il y a dans le morceau figurant derrière le lien, j'ai fait, au bout de 10 jours, un "one shot" après échauffement, sans chercher à tenter le diable. Autant dire que mon chant sur ce morceau n'est pas à la hauteur de ce que j'ai l'habitude de faire, et à mille lieues, par exemple, d'une certaine collaboration avec le délicieux Yoshed.
Pour tout dire, je ne vais pas m'apesentir longtemps en regrets sur ce "Odieux". Je n'en ferai pas le morceau emblématique de ce qui peut me rendre fier, je le laisserai au satut qui est le sien: une expérience, et basta!
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