réactions à la news Les compos inspirées, septième saison
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Anonyme
Envie de créer un morceau inspiré par une image ? Parce qu'AF ne sert pas qu'à échanger autour des instruments...
Lire la news
L'artiste ayant créé cette image est GIORGIA Napoletano.
L'image objet de cette saison est une version recadrée de cette image.
Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
[ Dernière édition du message le 06/10/2016 à 22:28:38 ]
Anonyme
FRANKsansC: le "problème" vient du fait que tu postes en html. Si tu te mets en BBCode (au moyen du bouton "Options" juste après le dernier message de la page), tu auras toit aussi accès à cette fonctionnalité. Bon, ça change un peu la manière de poster, mais finalement on s'y fait.
Jakocaster
...ta ligne de basse est vraiment top!
Merci !
edit : euh...rien...
[ Dernière édition du message le 21/10/2016 à 10:31:44 ]
patrick_g75
if-the-death-could-dance-compos-inspiree-7eme
Pour la petite histoire, ce morceau inaugure par la même occasion mes nouvelles (et premières) enceintes de monitoring... !
Un vrai bonheur pour les oreilles (avant je travaillais au casque) mais il me faudra tout de même un moment pour m'y habituer.
J'avais l'idée de prendre les morceaux un par un, par ordre d'arrivée... mais, finalement, ce sera dans le désordre du "comme ça vient".
Et ce qui vient, là, c'est le morceau de Frank (sans le c!)
La musique, je n'apprends rien à personne ici, elle se présente dans une succession. Donc, un passage "A", tel qu'il est perçu passant avant un passage "B", il n'est pas le même, en vérité, que le passage "A" s'il vient après le passage "B".
Là, ce qui arrive avant, ce sont ses nappes de mélopées exotiques, puis, cette pulsation d'une grosse caisse, insistante. Ensuite : ce crescendo des effets. La percussion semble s'éclaircir (égalisation ?) au fur et à mesure, en même temps qu'elle se fait de plus en plus proche, violente dans son impact (compression ?).
Je peux penser à un moment que la percussion est si poussée sur le devant, que ça "craque" un peu trop dans le casque (vers 2'14 et suivant). Je ne crois pas que ce soit la faute de mon matériel... Mais c'est un détail.
Je me laisse porter par ces sonorités, par ces vagues de sons... Dark wave, cold wave...
Est-ce la Mort, telle qu'elle pourrait danser, si elle pouvait ? Moi, ça m'évoque plutôt les déferlements d'armées antiques, peut-être celles d'Alexandre...
Mais là, on est en plein dans le subjectivisme, qui n'intéresse que le sujet en cause ; moi, en l’occurrence. Revenons à la musique.
Donc, "elle monte, elle monte"... Et très bien. Bel effet de crescendo, donc.
Cela monte, cela évolue vers... une cime, d'où je m'attends à découvrir un autre vaste paysage... Quelque chose.
En fait, j'espère un déchaînement ! Quelque chose qui déchire ! et permette à toute cette tension accumulée de se résoudre.
...
Mais non.
...
Frustré le mec !
Ce n'était qu'un prélude.
Fais-nous la partie B, Frank !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 21/10/2016 à 10:38:38 ]
patrick_g75
La façon dont le flux musical se résorbe un moment, se replie sur lui-même en quelque sorte au centre de la composition (à partir de 1’45), puis dont il renaît de ses cendres (si l’on peut dire), se redéploye en prenant appui sur ce ‘cantabile expressivo’ – et bellissime ! - du violoncelle, c’est magistral !
Et de même, la façon dont, au début, ce flux prenait sa source dans ce balancement au piano, et la façon dont il va aller comme naturellement s’épuiser, à la fin, après cet accomplissement « symphonique », dans ce fondu sur un retour du piano originel… C’est parfaitement satisfaisant.
...
Mais (il y a un « mais), autant la (petite) percussion colorant l’introduction me semble, à moi, juste (comme une note peut être juste, et bien placée), autant celle qui va venir ensuite, pour souligner l’avancée du morceau, parfois, me semble… inopportune.
C’est une remarque que je m’étais déjà faite : pourquoi ce besoin, qui me semble parfois obsessionnel, de « plaquer » une percussion un peu partout ; est-ce pour faire musique de danse ? Je ne parle pas de l’œuvre de Yoshed ! Je parle de pas mal d’autres… Je n’ai rien contre la percussion, et je l’utilise moi-même selon le besoin. Ce qui me gâche un peu le plaisir, c’est quand elle me semble venir comme « par convention ». La figure rythmique est convenue, et sa présence (trop présente) pas nécessaire.
Qui aime bien châtie bien…
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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patrick_g75
Ah ! Le syndrome de Cottard !
C’est vraiment… étonnant, cette musique, l’effet qu’elle fait sur moi.
Pour le coup : ça danse ! Et la percussion est ici à sa place. On pourrait presque dire, même si elle ne nous fait que ses « trois notes », que c’est elle le leader du groupe. En fait, c’est parce que tout le monde (les instruments en cercle autour d’elle) lui font la fête, emballés par sa vitalité irrésistible.
Pour moi irrésistible - en tout cas.
C’est une vraie jouissance, quasi érotique… (On n’est pas sur Face de Bouc ici ; on peut se lâcher un peu sans craindre la modération puritaine ?)
Mais ce n’est pas seulement à cause du choix de « je vous remets une tite couche de flonflon, pour la route ! »…
C’est parce que c’est superbement réalisé. Oui, pour sonner, ça sonne. Sonnez sonnailles !
Voilà. On prend un parti, On s’y tient. On en explore toutes les potentialités. On y va jusqu’au bout… Et c’est jouissif !
Allez, encore une !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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patrick_g75
Quel changement d’univers, après le « syndrome de James Franc »… Ou du moins : quel changement de galaxie…
C’est un des grands plaisirs de ces « compositions inspirées » - par une image : on est censés tourner autour d’un truc unique, une image, et on se trouve projetés dans des orientations tellement… dépaysées, les unes par rapport aux autres.
Chacun voyant ce qui se trouve à sa porte depuis le seuil de sa maison… je devrais être ici un peu rebuté – si je m’en tenais au « genre de musique » de cette musique-là. En principe, ce n’est pas trop ma tasse de thé, comme on disait du temps d’avant. Mais voilà, les « genres » en définitive, je m’en fiche comme de ma première corde de guitare. D’ailleurs, dans les musiques dites « actuelles », les genres, les styles… Bof, ça me semble pour le moins le grand souk… (je n’ai pas dit : bordel !) On y fait son marché comme ça nous chante.
Bien sûr, j’ai pour moi-même – je veux dire quand je compose – mes prédilections propres. Et quand je fais de la musique « de genre », je sais faire la distinction avec des recherches personnelles. Mais quand je suis auditeur, non. Quand c’est bon, c’est bon. Qu’importe l’étiquette, pourvu qu’on ait l’ivresse. Et là, avec ce Lithium, je suis saoul, saoul, sous… son charme ! Ivre bourré !
Et comme chacun sait, l’ivresse ne favorise pas la vue des détails. Alors je ne vais pas détailler. Non pas qu’il ne s’en trouvera pas, des détails – au contraire, c’est plein de faits musicaux bien travaillés, bien disposés, articulés, oui ! Et, il ne faut pas s’y tromper, c’est justement pourquoi ça fonctionne (l’ivresse), bien entendu (!) : c’est parce que, musicalement parlant, c’est du bel ouvrage.
ps : ah, quand même un détail : ce délire sonore de 0’40 à 0’55, qui revient de 2’20 à 2’35…, et bien, j’en suis jaloux !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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Kristibi
Double face
Laideur ou douceur
Ta face cachée
C'est ton côté fleur
Sur un fil barbelé
Tu t'es scotchée
Au double face
T'as sévère glacé
Ton 20 ans d'âge
T'as pimenté ta vie
De sucre vanillé
Décoloré en lavis
Ton éclat satiné
T'as fais chanter
Ta double face
Et désenchanter
Tes piles et tes faces
Tu t'es scotchée
Au double face
T'as sévère glacé
Ton 20 ans d'âge
Ç'est en bas des cimes
Que tes chut s'abîment
Tu parles en signes
Et tes mots culminent
Tu t'es envolée
Dans des ravines
Ton masque a dévoilé
Une fameuse anonyme
Tu t'es scotchée
Au double face
T'as sévère glacé
Ton 20 ans d'âge
Tu te livres en prose
Écrire à quoi ça rime
Tout ce que tu causes
C'est des paroles de mime
Tu restes détenue
En partie masculine
Libre et retenue
Entièrement féminine
Tu t'es scotchée
Au double face
T'as sévère glacé
Ton 20 ans d'âge
patrick_g75
Une chanson.
Quelques échanges ont eu lieu, par ailleurs pas loin, sur « la chanson » (cf. Dylan et son Nobel de Littérature)…
On sait bien que, avec ces saisons de « compositions inspirées », nous sommes dans un concours pour rire, que ce n’est qu’une bonne occasion d’échanger, les uns et les autres sur nos travaux, quelque soit leur nature. Que, si c’était une vraie compétition, il faudrait bien fixer des rubriques – par « genre » … Mais tout de même, en quittant un moment tous ces 'instrumentaux purs', pour aller vers cette chanson, je suis un moment dérouté. Ou bien, autrement dit, il faut que je change de lunettes (oui, je mets des lunettes pour écouter de la musique…), et que je prenne le temps d’accommoder...
C'est parce que c’est une vraie chanson ! Autrement dit : un alliage, réussi, de paroles, de mélodie, d’accompagnement musical… et de vocalité ! Ah, la voix, ici, c’est la moitié de l’œuvre.
Quand je dis la moitié, c’est une façon de parler, pour dire qu’elle compte. Qu’elle n’est pas accessoire. Qu’il ne s’agit pas seulement de « bien » chanter (juste, placé, articulé, etc.), mais aussi – et surtout s’il s’agit de la chanson –, il est question de se mettre en scène, et, différemment de l’acteur mais tout de même à ce niveau-là d’implication physique, il faut "incarner". Dans les inflexions, qui sont comme autant de gestes, et dans le grain de la voix, etc.
Et Caat Claw, de ce côté-là aussi, elle assure !
Ce qui veut dire, ici, dans cette chanson-là, que, posée sur la musique délicate, douce, retenue, mais colorée et subtile, de ‘Qui Tu Sais’ (*), elle accorde sa voix, son « chanté », au propos poétique : en délicatesse, en douceur, au bord de la vulnérabilité, et en même temps chargé des tensions internes qui peuvent parcourir celle (celui) qui déambule au bord du gouffre… (**)
Mais, bon, tout ça (ce que je pourrais en dire), ce serait de la (mauvaise) littérature. Alors, je ne vais pas aller en gâcher cette bonne chanson.
(*) Je n’ai pas pu résister…
(**) Oui, d’accord, elle a changé l’image. Disons qu’elle a fait une musique inspirée par une image inspirée par une image ; et n’en parlons plus. Tiens, au fait, elle vient de qui cette belle image dont tu illustres cette page SoundCloud ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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Zecat
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