réactions à la news Compos inspirées : saison 17 !
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Les compos inspirées
Envie de créer un morceau inspiré par une image ? Parce qu'AF ne sert pas qu'à échanger autour des instruments...
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patrick_g75
Citation :J'ai beaucoup aimé la description donnée par multiform de son matériel
Citation :Je ne sais absolument pas de quoi il parle
Ben de son matos...
( sorry, humour "biesse", plus fort que moi...)
Je reformule (mais en est-il vraiment besoin ) : je ne sais absolument pas de quel matos il parle. Mais, outre le fait qu'il me semble que ce n'est pas Monsieur Steinway, ni Monsieur Bösendhorfer, qui font de la musique mais Monsieur Horowitz, ou Madame Argericht..., l'énumération de ce matériel avait pour moi un charme passablement surréaliste - genre machine à écrire sur table de dissection.
Bon, c'est aussi pour dire poliment que, savoir la marque du biniou, c'est infiniment moins important que la façon dont on lui souffle dedans.
...
Excusez-moi : je réponds vachement (trop) sérieux, là. C'est complètement déplacé...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
Citation :Y'a personne ici qui joue d'un instrument ?
.... juste mon expérience empirique de la chose musicale et j’aborde donc la création comme un peintre et ses couleurs face à une toile blanche, j’y vais par petites touches jusqu’à ce que la toile soit maculée en espérant qu’à son abord une histoire se raconte dans l’esprit de l’auditeur.
..........
Je sais maintenant pourquoi j'apprécie tant ce que tu fais, erewhon.
Tout est dit.
Jouer ainsi, comme tu dis le faire, de ton "expérience empirique" (de la chose musicale), c'est très exactement ça, "être musicien".
J'ai plein de choses à dire sur ton morceau... mais il se fait tard, et ma journée à été longue.
A bientôt.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
erewhon
C'est complètement déplacé...
Pas plus que la paille d'une botte autour d'une pauvre aiguille...
Bon, tu te mets au modulaire quand
Jamais, je résiste héroïquement, trop addictif ce truc, quand tu lis les pauvres zombies perdus du modulaire qui sévissent sur AF ça te fout la trouille à fond leur langage...
Le seul truc par lequel j'ai à voir avec ce monde c'est un "chose" qui cultive le paradoxe, c'est ce bazar qui utilise des câbles virtuels qu'on relie à des modules tout aussi virtuels dans un ordi et dont le résultat s’envoie dans une modeste boite sans presque de commandes, le Micromodular...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
[ Dernière édition du message le 20/11/2017 à 23:21:38 ]
erewhon
J'ai plein de choses à dire sur ton morceau...
Je crains le pire, dans le bon comme dans l' autrement bon sens...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
THOMAS charette
Alors, le premier son qui gargouille c'est mon modulaire : VCO tip top audio , VCF pittsburgh modular, VCF modulé par du make noise pressure point et brains (ça me donne 3 lignes de 8 pas en modulation), VCA mfb et enveloppe eowave puis ça part dans de la pédale d'effet tc flashback delay + hall of fame (reverb)
Y-a après le moog mother 32 qui arrive pour rajouter de la basse.
La nappe c'est mon nordwave qui est doublé ensuite par le G2X.
Le son un peu lead qui navigue c'est mon micromac D dont le filtre est modulé par du LFO de mon modulaire
Deux trois broutilles en somme, j’avais oublié que tu avais un micromac D, et rien que pour ca je te deteste soudainnement.
@patrick: oui c’est moins litteraire que certains messages, et c’est sur que ca manque de poesie mais ca m’interesse tout autant de connaitre les outils qui ont servis aux sons qui le titillent l’oreille que de l’histoire que l artiste a voulu raconter....
mais comme je suis gentil je vais pas demander comment il a patché tout ca sinon ca va etre indigeste pour les non zombies modularistes (on t’aura erewhon on t’aura)
patrick_g75
Citation :Alors, le premier son qui gargouille c'est mon modulaire : VCO tip top audio , VCF pittsburgh modular, VCF modulé par du make noise pressure point et brains (ça me donne 3 lignes de 8 pas en modulation), VCA mfb et enveloppe eowave puis ça part dans de la pédale d'effet tc flashback delay + hall of fame (reverb)
Y-a après le moog mother 32 qui arrive pour rajouter de la basse.
La nappe c'est mon nordwave qui est doublé ensuite par le G2X.
Le son un peu lead qui navigue c'est mon micromac D dont le filtre est modulé par du LFO de mon modulaire
...
@patrick: oui c’est moins litteraire que certains messages, et c’est sur que ca manque de poesie mais ca m’interesse tout autant de connaitre les outils qui ont servis aux sons qui le titillent l’oreille que de l’histoire que l artiste a voulu raconter....
...
Ah, Thomas, je vois que je me suis mal fait comprendre...
Lorsque je dis que cet inventaire a, pour moi, une valeur "surréaliste", je veux dire poétique, et je le dis tout à fait sérieusement !
C'est d'abord parce que, justement, je n'ai aucune idée (aucune idée technique de la réalité technique) de ce dont il est question, que je peux goûter la valeur littéraire de la chose.
D'ailleurs, ça ne manque pas de formules métaphoriques directement savoureuses (le son qui "gargouille", le son qui "navigue"...)
Par ailleurs, je comprends bien, qu'ici, on soit intéressé par les aspects techniques - les performances des matériels, leurs modes d'emplois, etc. -, et, à l’occasion, j'en profite pour ma part selon mes besoins, qui sont aussi immenses que mes compétences sont limitées.
Sans doute aussi je suis « interpellé » (!) par l’échange faisant suite à la demande de Frédéric Biraud : « Est-ce qu’il y a quelqu’un ici qui joue d’un vrai instrument ? »
...
Je suis arrivé hier soir un peu après la bataille. Et il m’a semblé que beaucoup avaient déjà assez dit, et bien dit, tout ce qu’il y avait à dire à ce sujet, tel qu’il est ordinairement abordé ici, à intervalles réguliers…
Mais j’ai l’impression, à y revenir, que nous, moi comme les autres, nous sommes passés à côté du cœur de sa question. Ce n’est pas du tout la question de matériel ! Ce n’est pas une question technique ! Bien sûr, qu’un bœuf tapotant un siècle sur le clavier d’un Bösendorfer ne fera jamais rien d’autre qu’une musique de bœuf, etc.
Maintenant, quand je relis la question de Frédéric, « Est-ce qu’il y a quelqu’un ici qui joue d’un vrai instrument ? »…, je ne me fixe plus sur « vrai instrument », mais je retiens « quelqu’un ».
Qui joue ?
Ce n’est pas de la nullité de telle production musicale, de l’absence de telle qualité des sons reçus, dont on peut souffrir. Ce qui provoque le manque, c’est l’absence du Corps. C’est-à-dire : ce corps, ici et maintenant.
Parce que nous savons bien que, une fois enregistrée, dupliquée, transmise, telle que nous pourrons la recevoir hors temps, la moindre note n’est plus une « vraie » note – dans ce sens que ce n’est pas celle qui a pu être pensée, ressentie, jouée comme voulue, en son temps, par le musicien.
Vouloir un « vrai instrument », ce n’est pas une exigence musicale, mais existentielle.
…
C’est une exigence parfaitement respectable, et estimable.
Mais, ce n’est pas la mienne. Musicalement parlant, je me fiche, comme de ma première corde de guitare, du vécu du musicien musiquant. Tout ce qui m’importe est mon vécu d’écoutant.
Et si c’est en écoutant un son produit par « VCO tip top audio , VCF pittsburgh modular, VCF make noise pressure point et brains, VCA mfb et enveloppe eowave, effet tc flashback delay + hall of fame (reverb), moog mother 32, nordwave G2X, micromac D par du LFO… », que je suis en transe ?
C’est par-fait !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
Citation :GO !
C'est fait...sans autres chinoiseries, j'ai joué ce jeux de...
Dial(part 1)&Whistle(part2)
Citation :J'ai plein de choses à dire sur ton morceau...
Je crains le pire, dans le bon comme dans l'autrement bon sens...
Tu pourrais aussi espérer le meilleur, dans le mauvais comme dans l’autrement mauvais sens…
Mais tu as raison, dans tous les sens possibles : tout commentaire est redoutable, pour celui qui en est la cible, mais aussi parfois pour celui qui commente…
Mais enfin, celui qui commente, on ne lui a rien demandé, et il pourrait aussi bien s’en passer, et souvent, cela nous reposerait… Alors que celui qui fait office de cible, s’il s’expose, c’est qu’il en ressent la nécessité intérieure. Je crois.
Enfin, je ne sais pas si sa nécessité est de s’exposer, mais c’est sûrement celle de faire : le peintre doit peindre, le musicien composer, etc., chacun à sa place et les vaches seront bien gardées.
Tout commentaire peut être redoutable parce qu’il pourrait être « négatif » ? Sans doute. Mais je crois qu’un commentaire « positif » peut l’être tout autant, redoutable. Dans ce cas aussi, on peut voir son travail réduit à devenir le prétexte d’un bavardage inconsistant – qui passe complètement à côté de ce que l’on sait y avoir mis, de consistance, dans son travail. Ce qui n’est pas agréable…
Mais le commentateur, dans tout ça ?
Je ne répondrai que pour moi : le commentateur est égoïste. Il ne pense qu’à lui. Il se fiche de faire mal, ou de faire plaisir. (Je parle du commentateur honnête, bien sûr.)
Bon, il peut bien y avoir une part de politesse, parfois, sans doute, du genre : ton truc me plaît, il m’a fait passer un bon moment, alors, pour te dire Merci, je commets un petit mot gentil. (Logiquement, on devrait alors pouvoir assassiner celui qui vous a ennuyé à mourir en vous arrachant les oreilles – mais : on parle de politesse !)
Donc, l’égoïsme de tout commentateur. Le mien en tout cas. J’écoute ton morceau. Si je suis « transporté », je veux savoir pourquoi, et, si je veux savoir ça, c’est pour mon usage personnel. Ce n’est rien d’autre.
*
L’usage des voix parlées : il pourrait n’être qu’anecdotique, ne proposer qu’un bruit évocateur, vaguement, un simple bruitage pour faire couleur locale. Mais là, non. Chacune des interventions de ces voix est musicalement nécessaire, dans son poids, sa texture, sa place dans l’espace, sa durée, parce qu’elle est en relation avec d’où elle sort, où elle posée, et où elle va. Bien sûr, chacune de ces « voix » est, originellement, un bruit, comme tous ceux que l’on peut enregistrer « dans la nature » : oiseaux, ruisseau, ou pneus crissant sur l’asphalte, ou verre brisé, etc. D’autant plus que ces voix parlées ne sont quasiment pas traitées, elles ne sont pas déformées pour être, pour nous qui les entendons, autre chose que ce qu’elles sont originellement. C’est le bruit tel quel, quasi brut de décoffrage. Pourtant !
Pourtant, rien que par sa place, son dosage, etc., il devient « note ». Ces voix parlées forment notes, accords, mélodie, alors susceptibles de jouer spontanément, pourrait-on dire, avec toutes les autres mélodies et accords produits par les instruments idoines.
Et alors, les « instruments idoines » ? Les sons « électroniques », les percussions diverses, etc. ?
Un mot me vient, qui peut être surprenant. Il me surprend moi-même. C’est « délicatesse ». Tous ces sons sont produits, et juxtaposés, « délicatement ». (Ce qui ne veut pas dire qu’ils doivent être, eux-mêmes, « délicats » ! On les voit même plutôt nets, acérés, bien franc du collier, quoi !)
Mais cette sensation de délicatesse - de touché juste, en fait -, j’en comprends la source quand je relis ce que tu dis de ta façon « d’aborder la création » : « comme un peintre et ses couleurs face à une toile blanche, qui y va par petites touches jusqu’à ce que la toile soit maculée en espérant qu’à son abord une histoire se raconte dans l’esprit de l’auditeur. »
La, quand l’artiste dit si bien, le commentateur la boucle…
Un mot, juste, pour finir, sur la construction en deux parties : j’ai écouté plusieurs fois ton morceau déjà. Ce qui me frappe, c’est que, plus souvent j’écoute, et plus souvent je ressens l’unité du tout. Deux moments, certes, toujours, et chacun avec son caractère propre, et une transition (très réussie) qui marque superbement le passage. Mais deux moments qui font un, comme nuit et jour font une journée…
Quant à savoir si la proportion deux tiers/un tiers est la plus « efficace » ?
Je ne sais pas. Peut-être la seconde partie pouvait être plus développée ?
Je ne sais pas.
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THOMAS charette
Ah, Thomas, je vois que je me suis mal fait comprendre...
non mea culpa c'est moi qui me suis mal exprimé, je n'y voyais pas une forme d'antagonisme, j'extrapolais et derivais un peu à partir de ton comm' c'est tout
[ Dernière édition du message le 21/11/2017 à 13:28:17 ]
THOMAS charette
[ Dernière édition du message le 21/11/2017 à 13:31:13 ]
patrick_g75
@ bassman et tout le monde :on peut organiser un sondage pour passer (ou non) a 4 semaines pour les compos inspirées?
Pour bassmanklm, je ne sais pas, mais pour "tout le monde" je peux répondre oui.
Oui ? Je peux ?
Tout le monde ne dit rien - et qui ne dit mot consent. Tout le monde le sait.
Donc : oui.
...
Oui ?
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