réactions à la news Compos inspirées : saison 17 !

Je me suis demandé - mais très brièvement - si vraiment il fallait intervenir dans cet échange-là...
...
Et puis : oui.
Peut-être parce que ça touche au fonctionnement de ce genre d'endroits où nous sommes, ce forum. Les réseaux sociaux, etc.
Ce n'est pas qu'une question entre deux personnes particulières.

Quand, dans la "vraie vie", on rencontre quelqu'un pour la première fois, et qu'il décline ses nom et prénom, on n'a pas l'idée de juger de son choix ! A la rigueur, on peut trouver que tel patronyme est cocasse, et même, que tel assemblage prénom-nom est un poil ridicule - mais on se les garde pour soi, ces réflexions. Normal : on sait bien que l'on n'a pas le choix, de ses noms et prénoms.
Mais un "pseudo", c'est le produit d'une décision autonome, d'une revendication assumée.
On voit d'ailleurs que certains peuvent en changer, assez facilement, selon leur humeur - ou les circonstances...
(D'ailleurs, pour ce qui me concerne, là, à titre tout personnel, ce qui me met un peu mal à l'aise parfois, ce n'est pas tel ou tel énoncé du pseudonyme, mais de constater que l'on en change, selon les lieux où l'on s'expose. Ceux qui s'appellent là ABC et ailleurs XYZ... Schizophrénie ?)

Tout ça pour dire que, oui, on peut penser qu'un pseudonyme dit quelque chose de la personne elle-même. En définitive, le pseudonyme, destiné au départ à préserver un certain anonymat, fait tout le contraire : il singularise, et, ainsi, distingue. Par le pseudonyme qu'elle se donne, la personne exhibe quelque chose de ce qu'elle pense être, en particulier.
Il ne faut donc pas qu'elle s'étonne qu'il (son pseudo) provoque des réactions aussi subjectives, personnalisées, et même quasi passionnelles !


Alors, "La Guibole" ?
Oui, avant d'être un pseudonyme choisi, cela a été un surnom donné, si j'ai bien compris ?
Alors, en fait, c'est comme un patronyme légal, non ?
Oui, ça fait surnom pour apache des fortifs, dans les années 80 - du XIXème siècle !
De ces surnoms si joliment recyclés jusque dans les dialogues de Michel Audiard...